Cheverny est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Ne doit pas être confondu avec Cour-Cheverny.
Cheverny | |
![]() Église Saint-Étienne de Cheverny. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Blois |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » |
Maire Mandat |
Lionella Gallard 2020-2026 |
Code postal | 41700 |
Code commune | 41050 |
Démographie | |
Gentilé | Chevernois, Chevernoises[1] |
Population municipale |
923 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 30′ 00″ nord, 1° 27′ 40″ est |
Altitude | Min. 78 m Max. 116 m |
Superficie | 33,00 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vineuil |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-cheverny.com |
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Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, et de prés.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 80 en 1988, à 23 en 2000, puis à 21 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le château de Cheverny, inscrit en 1926 puis en 2008, le château de Troussay, inscrit en 2000, et l'église Saint-Étienne de Cheverny, inscrite en 1954.
La commune de Cheverny se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,1 km de Blois[4], préfecture du département et à 11 km de Vineuil, chef-lieu du canton de Vineuil dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Cour-Cheverny (1,2 km), Cormeray (4,1 km), Tour-en-Sologne (5,3 km), Chitenay (6,6 km), Cellettes (6,6 km), Fontaines-en-Sologne (6,8 km), Mont-près-Chambord (7 km), Fresnes (8 km) et Bracieux (8,2 km).
Cheverny est un petit village français, situé dans le département de Loir-et-Cher et la région du Centre. La commune s'étend sur 33 km2 et compte 976 habitants (les Chevernois) depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 29,6 habitants par km2 sur la commune. Entouré par les communes de Cour-Cheverny, Cormeray et Tour-en-Sologne, Cheverny est situé à 14 km au sud-est de Blois la plus grande ville à proximité. Située à 90 mètres d'altitude, la rivière Le Conon est le principal cours d'eau qui traverse le village de Cheverny.
La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24,25 km de longueur totale[8].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1975 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1 | 2,9 | 4,6 | 8,4 | 11,3 | 13 | 12,5 | 9,6 | 7,3 | 3,7 | 1,8 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 4,9 | 7,8 | 10,1 | 14 | 17,3 | 19,3 | 19 | 15,7 | 12,2 | 7,4 | 4,8 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,8 | 12,7 | 15,7 | 19,6 | 23,2 | 25,6 | 25,5 | 21,8 | 17,1 | 11,1 | 7,8 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1987 |
−17,5 07.02.12 |
−12 01.03.05 |
−6 09.04.1977 |
−2 05.05.1979 |
2 01.06.06 |
4,5 22.07.08 |
2,5 26.08.18 |
−1 21.09.12 |
−4 31.10.12 |
−11 30.11.10 |
−16 31.12.1985 |
−19 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18 13.01.1998 |
23 27.02.19 |
26 24.03.1996 |
29,5 21.04.18 |
33 28.05.17 |
37,2 29.06.19 |
41,1 25.07.19 |
40 10.08.03 |
35,1 14.09.20 |
30 01.10.1985 |
23,5 08.11.15 |
19 16.12.1989 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 56,8 | 46,9 | 46,1 | 47,8 | 65,1 | 45,8 | 54,4 | 43 | 51 | 68,4 | 63,9 | 62,1 | 651,3 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[11]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[12] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[13].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Cheverny comprend trois ZNIEFF[14] :
Cheverny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[8].
Le territoire est caractérisé par un paysage de Sologne alternant milieux ouverts (agricoles) et milieux fermés (forêts). À l'échelle de l'unité géographique « Chailles / Les Montils Cheverny / Cour-Cheverny », qui regroupe douze communes, dont Chailles, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 78 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 205 hectares entre 2002 et 2015[23].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[24].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[25]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [26].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cheverny en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,6 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Cheverny[27] | Loir-et-Cher[28] | France entière[29] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 83,1 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 8,6 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,3 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Cheverny est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[30],[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Une présence humaine ancienne est attestée sur le territoire par l'existence d'un cimetière gallo-romain au sud du hameau de Villavrain et de plusieurs mottes de défense établies au centre et au sud de la commune. L'église du bourg est construite au XIe siècle.
La commune prend son essor durant la Renaissance, sous Henri IV, avec la construction du château de Cheverny par Henri Hurault. Le château est presque entièrement rasé dans les années 1630 et un château plus contemporain sera reconstruit en 4 ans, avec l'appui d'artistes régionaux.
Différents lieu-dit sont identifiés au plan du cadastre napoléonien : Bombardières (les), Clottomard (le), Grandes Dominières (les), Levraudière (la), Loucheron, Noue (la), Petites Dominières (les), Petites Grilles (les), Pierres Légères (les), Saules (les), Sonnemot (le), Vaserie (la)[35].
La commune de Cheverny est membre de la Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [36].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Vineuil depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[37] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[38].
Le conseil municipal de Cheverny, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[39] avec listes ouvertes et panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | mars 2014 | Bernard Sinet | ||
mars 2014 | En cours | Lionella Gallard[42],[43] | DVG | Profession libérale, conseillère départementale depuis 2015 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2019, la commune comptait 923 habitants[Note 5], en diminution de 7,33 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
981 | 937 | 1 050 | 1 046 | 1 021 | 1 116 | 1 033 | 1 131 | 1 160 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 206 | 1 221 | 1 275 | 1 309 | 1 258 | 1 220 | 1 169 | 1 179 | 1 170 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 175 | 1 172 | 1 090 | 994 | 951 | 887 | 875 | 895 | 811 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
781 | 743 | 715 | 842 | 900 | 986 | 947 | 936 | 996 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
929 | 923 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 466 hommes pour 463 femmes, soit un taux de 50,16 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,8 |
9,2 | 75-89 ans | 10,6 |
23,0 | 60-74 ans | 24,2 |
23,4 | 45-59 ans | 21,0 |
15,0 | 30-44 ans | 16,4 |
12,4 | 15-29 ans | 9,5 |
16,1 | 0-14 ans | 15,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Cheverny selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[51] :
total | % com (% dep[52]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 109 | 100,0 (100) | 72 | 34 | 3 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 20 | 18,3 (11,8) | 13 | 7 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 5 | 4,6 (6,5) | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 5 | 4,6 (10,3) | 2 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 66 | 60,6 (57,9) | 42 | 21 | 3 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 9 | 8,3 (17,5) | 4 | 5 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 13 | 11,9 (13,5) | 11 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (66 entreprises sur 109) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,3 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 109 entreprises implantées à Cheverny en 2016, 72 ne font appel à aucun salarié, 34 comptent 1 à 9 salariés et 3 emploient entre 10 et 19 personnes
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[53]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[54]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 42 en 1988 à 23 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 21 ha en 1988 à 50 ha en 2010[53]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cheverny, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[53] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 42 | 23 | 21 |
Travail (UTA) | 59 | 66 | 53 |
Surface agricole utilisée (ha) | 869 | 1 107 | 1 057 |
Cultures[55] | |||
Terres labourables (ha) | 688 | 937 | 794 |
Céréales (ha) | 380 | 406 | 449 |
dont blé tendre (ha) | 102 | 216 | 178 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 119 | 50 | 85 |
Tournesol (ha) | 78 | 85 | s |
Colza et navette (ha) | 31 | 31 | 49 |
Élevage[53] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 166 | 333 | 342 |
La commune de Cheverny est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de quatre produits[56] : un fromage (le Selles-sur-cher[57]) et trois vins (le Cheverny[58], le Cour-cheverny[59] et le crémant-de-loire[60]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[61] et les volailles de l’Orléanais[62],[56].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[64],[65].
Le site Natura 2000 présent sur le territoire communal de Cour-Cheverny est le site de la Sologne, qui commence dans la partie est du territoire communal, en couvre environ la moitié, et s'étend bien au-delà, sur 96 communes et 3 départements. Les trois types de milieux naturels de la Sologne sont présents sur la commune :
La forêt de Cheverny, d'une surface de 2 502 ha, est classée en ZNIEFF de type 2 pour la partie communale. Elle s'étend sur 4 communes, Cheverny, Cour-Cheverny, Contres et Fontaines-en-Sologne. C'est un noyau de biodiversité de la sous-trame des boisements, et une forêt mixte avec micro-tourbières. Si la majorité des forêts de la commune sont des boisements composés de feuillus, Cheverny est la commune du territoire d'Agglopolys avec le plus de zones boisées de conifères[66].
Le festival Jazzin'Cheverny est un festival de musique jazz. Il a lieu tous les ans depuis 2008 dans l'enceinte du château de Cheverny[67].
Créé en 2007, le festival des arts de la rue de Cheverny « L'Écho du caquetoire »[68], c'est toute une histoire qui se concentre et s'étire sur la place, le temps d'un long week-end d'août avec des spectacles originaux (théâtre, marionnettes, danse, concert, acrobatie, mimes, cirque, visites insolites…).
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Les armoiries de Cheverny se blasonnent ainsi : |
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La famille Hurault de Vibraye qui est propriétaire du Château de Cheverny depuis plus de six siècles, bien que non consécutifs (le château a été saisi par le Roi au XVIe siècle).