Chenay-le-Châtel est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Chenay-le-Châtel | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Charolles |
Intercommunalité | Communauté de communes de Marcigny |
Maire Mandat |
Cathy Fatima Bailly 2020-2026 |
Code postal | 71340 |
Code commune | 71123 |
Démographie | |
Gentilé | Chenaillots[1], Chenayots[2] |
Population municipale |
373 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 13′ 42″ nord, 3° 56′ 24″ est |
Altitude | Min. 267 m Max. 344 m |
Superficie | 32,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Paray-le-Monial |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
C'est l'une des six communes du département de Saône-et-Loire située sur la rive gauche de la Loire (à l'ouest du fleuve dans cette partie de son cours).
Chenay-le-Châtel fait partie du Brionnais. Terres d'embouche, un peu de céréales et de vignes. Territoire ondulé, formé de petites collines renfermant des vallées peu profondes comme celle de l'Arçon et de l'Arcelles, deux rivières tributaires de la Loire à Artaix.
![]() |
Céron | Artaix | ![]() | |
Urbise (Loire) Saint-Martin-d'Estréaux (Loire) |
N | Melay | ||
O Chenay-le-Châtel E | ||||
S | ||||
La Pacaudière (Loire) |
Vivans (Loire) |
Chenay-le-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), terres arables (8 %), forêts (3,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Chenay faisait autrefois partie du diocèse d'Autun, et son patron était le prieur d'Anzy-le-Duc, dont la cure était sous le patronage de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, qui en eut confirmation par une bulle du pape Alexandre III réfugié en France, et datée d'avril 1164[10], charte dans laquelle Chenay est désigné sous le nom de Canato.
La paroisse dépendait de la justice du château de Maulevrier et du bailliage et recette de Semur-en-Brionnais. Mais une partie des hameaux était en Forez (bailliage de Montbrison).
Chenay-le-Châtel (Castrum chanoeum) tire son surnom d'un antique château « implanté dans un lieu où poussent les chênes », château dont il ne reste aujourd'hui que la motte. En 1390, une visite nous précise qu'elle comprend : une salle, une cuisine, une tour carrée, une tour ronde, un pont-levis et une basse-cour, le tout défendu par une enceinte de bois[11]. Aujourd'hui le site est occupé par une exploitation agricole. La motte de forme circulaire mesure 25 mètres de diamètre et elle est haute de 6 mètres. Deux enclos large chacun de 30 mètres l'entourait et sa défense était assurée par des fossés partiellement comblés de nos jours.
En 1233[11], le chevalier Himbertus de Sarreceyo reprend en fief le domaine de Chenay du comte de Nivernais et Forez. En 1380[11], le château est cité et il est la possession de la famille de Chaugy qui le conservera jusqu'à la fin du XVIe siècle[11]. Il passe alors aux familles de Blot, puis de Thenay et de la Guiche qui le cède à François Andrault de Langeron, marquis de Maulevrier (Melay) en 1670[11]. Après la Révolution, Adélaïde Geneviève de Langeron donnera Chenay et Maulevrier à Léonce Louis Melchior de Vogüé, son petit-fils.
En 1897, la commune comptait sept aubergistes, deux marchands de bois, deux bouchers, deux boulangers, un charpentier, deux charrons, un marchand de chaux, trois cordonniers, six couturières, six épiciers, trois forgerons, un jardinier, quatre maçons, deux maréchaux-ferrants, trois menuisiers, trois meuniers, deux modistes, deux quincailliers, deux marchands de sabots, deux marchands de tabac et quatre tailleurs d'habits. Tous ces commerçants et artisans on pratiquement disparu (il reste néanmoins un épicier faisant office de dépôt de pain et un boucher plus quelques artisans ainsi qu'une école et un bureau de poste)[12].
Le territoire actuel de Chenay a comporté jadis la petite paroisse de l'Hôpital-de-Chenay qui a été supprimée à la Révolution. Le hameau de l'hôpital était une possession des Hospitaliers l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, initialement membre de la commanderie d'Anglure puis de celle de Beugnet au sein du grand prieuré d'Auvergne[13].
Son nom proviendrait de l'existence d'un hôpital sur une route menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Qui dit paroisse dit église. Il existait effectivement une chapelle (avec son cimetière). De cette chapelle subsiste un petit bâtiment à usage de grange et situé non pas au lieu-dit l'Hôpital, mais aux Sagets. Les cahiers paroissiaux de l'hôpital sont annexés à ceux de Chenay dans l'exemplaire des archives départementales (les BMS de la mairie n'existent plus).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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octobre 1947 | juin 1995 | Maurice Peguet | ||
juin 1995 | mars 2014 | Hubert Rondy | ||
mars 2014 | en cours | Cathy Bailly | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 373 habitants[Note 3], en diminution de 7,67 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
960 | 1 065 | 1 027 | 1 053 | 1 055 | 1 087 | 1 118 | 1 142 | 1 200 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 247 | 1 210 | 1 250 | 1 285 | 1 250 | 1 222 | 1 217 | 1 186 | 1 168 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 171 | 1 134 | 1 105 | 913 | 913 | 865 | 831 | 701 | 679 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 602 | 531 | 477 | 404 | 386 | 396 | 397 | 402 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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382 | 373 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à trois étoiles d'argent, aux 2e et 3e d'argent à trois fasces vivrées de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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