Cheissoux (Chaisson la Chapèla en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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La commune de Cheissoux (1021 ha) a un relief de plateau, au sous-sol formé de roches métamorphiques. Ce plateau n'est pas «vraiment» plat, comme en donne pourtant l'impression la route qui traverse la commune, qui est la partie la plus occidentale du plateau de Millevaches.Le territoire communal est ainsi fait d'une vaste partie centrale, entre 430 et 460 m d'altitude: le plateau est parsemé de petites collines, et fortement entaillé à l'est par le vallon du ruisseau de Cheissoux. Au nord-est au contraire, le relief s'élève au-dessus de 500 m: le point culminant est à 547 m. Les monts d'Auriat, ici le versant sud, sont un véritable château d'eau. On trouve ainsi quelques cours d'eau, dont le plus important – le "ruisseau de Cheissoux"- limite la commune à l'est. La présence de l'eau est plus spectaculaire encore avec les nombreuses sources, dont l'importance est perceptible dans la toponymie (voir article spécifique). Les paysages, très verdoyants, alternent bois, prairies et champs. On est ici au "pays de l'arbre et de l'eau". Les résineux dominent la partie nord, montueuse et accidentée. Peu de champs aujourd'hui, les sols étant pauvres.
Le climat est un dégradé du milieu atlantique, avec déjà des nuances de pré-montagne: relativement rude l'hiver (moyenne de janvier: 0 °) et très humide (environ 1100 à 1200mm de pluies annuelles). L'évolution climatique va vers un type plus doux (étés autour de 22° en moyenne) et plus sec et une réduction notable du nombre de jours avec chutes de neige (en moyenne: 12 à 16)[2],[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Léonard-de-Noblat», sur la commune de Saint-Léonard-de-Noblat, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 1 092,7 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 31 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[14] à 11,4°C pour 1981-2010[15], puis à 11,8°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Cheissoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,1%), prairies (32,7%), zones agricoles hétérogènes (20,9%), eaux continentales[Note 8] (0,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cheissoux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cheissoux.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 12,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Vassivière, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Creuse, sur la Maulde. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cheissoux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Toponymie
Encore nommée usuellement Cheissoux-la-Chapelle au début du XXesiècle[30].
Histoire
L'occupation humaine de la commune est très ancienne, comme l'atteste la petite église romane. Le site municipal donne tous les détails marquants d'une histoire simple mais séculaire. Voir aussi les splendides photos et le très "pointu" article sur la toponymie, où est détaillée l'origine de chaque nom de lieu (48 au total)[31].
On connaît peu de textes pour la période médiévale si ce n'est une donation (1130): les terres et l'église étaient données par le prieur d'Aureil à celui de Saint Léonard. L'existence d'une paroisse est attestée en 1318. Ensuite, elle fut alternativement intégrée soit dans celle de Bujaleuf (v. 1558), puis de Champnètery [Pierre de Bruxelles, curé en 1780], et à nouveau de Bujaleuf (1825). Elle redevint autonome en 1869.
Par contre, avec l'apparition des registres paroissiaux (fin XVIIesiècle), on peut voir se développer une micro-société assez banale, dans le cadre de paroisses successives. Curieusement, on trouve un certain nombre de mariages avec des habitants de Royère-en-Poitou (aujourd'hui Royère-de-Vassivière), en amont, et Saint Léonard (aujourd'hui Saint-Léonard-de-Noblat), en aval. Il semble que Cheissoux ait été une étape importante sur la route des "maçons creusois" vers l'Angoumois et l'Aquitaine.
La fin du XIXesiècle voit la création de deux écoles, non mixtes. En 1896, il y avait 136 élèves (66 garçons, 70 filles). J.Dubois donne la liste des instituteurs, dont le couple Chapoulaud en 1888.
Comme partout, la guerre de 1914-1918 fut très meurtrière: 25 noms figurent sur le monument aux morts dédié "à nos enfants victimes de la guerre". Tous ces "poilus" étaient des 2eclasse. Le plus jeune avait 20 ans, le plus âgé 39. L'un est même mort après l'armistice, en captivité, le 12 décembre 1918. Pour 10 d'entre eux, on n'a pas retrouvé leurs corps. Ils ont été déclarés décédés par décision de justice.
[sources: association "Patrimonia"]
Les Hospitaliers
Village de Villetelle, au sud-ouest, il a appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Charrières et du grand prieuré d'Auvergne[32].
Blasonnement
Les armoiries[33] de Cheissoux se blasonnent ainsi:
D'azur au mont de trois coupeaux d'argent, sommé d'une colombe contournée et couvant d'or, surmontée d'un croissant d'argent.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 204 habitants[Note 11], en augmentation de 10,27% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
608
587
521
507
451
427
385
339
287
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
261
259
210
192
209
210
211
188
181
Évolution de la population [modifier], suite (2)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
204
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église de la Nativité-de la-Vierge de Cheissoux
Église de la Nativité-de la-Vierge, du XIIIesiècle et sa croix monumentale[40]. Un panneau explicatif est visible à l'entrée à droite. Simple et clair, on découvre l'essentiel. La restauration des fresques murales a mis en valeur des œuvres sobres, et surtout d'une grande beauté. Pas besoin d'être croyant pour apprécier [photos dans le site internet de la mairie]
Le Puy des Roches, hauteur surmontée d'un énorme bloc granitique[31]. Un circuit pédestre passe à proximité.
Le monument aux morts[41]: Érigé en bas du bourg, près de l'église, il ne présente a priori pas de caractéristiques remarquables. Il ressemble à la grande majorité des monuments limousins. Sur un grand bloc de granite, en forme d'obélisque, sont gravés 25 noms de soldats «morts pour la France» (selon la terminologie officielle). Seule figure l'initiale du prénom. On y trouve deux décors assez banals: un rameau avec feuilles de palmes et deux «croix de guerre». En observant plus attentivement, on peut s'apercevoir que quelques feuilles de chêne ont été ajoutées; il s'agit d'une marque identitaire assez originale (pas de trace ailleurs dans le canton, et même au-delà sur le Plateau de Millevaches). Les distinctions militaires sont une concession à un modèle assez classique, et ne veulent pas signifier un quelconque militarisme. Aucun casque, aucune arme, encore moins de représentation d'un soldat en pied. Par contre, l'inscription est plus originale. Elle apporte une nette connotation pacifiste, comme nombre de monuments dans l'est de la Haute-Vienne: «La commune de Cheissoux à ses enfants victimes de la guerre». C'est bien le mot «victime» qui est ici important. Les élus des années 1920 ont décidé de souligner le sacrifice plutôt que l'héroïsme. On conviendra que cette nuance n'est pas très apparente, l'ensemble du monument, sans référence religieuse, se voulant avant tout consensuel.
Personnalités liées à la commune
Georges Guingouin (1913-2005), personnage (héros) de la Résistance française. «Lo grand» n'a pas de rapport direct avec la commune, mis à part le fait qu'il y avait des amis pour l'hébergement durant les plus durs moments de la lutte contre l'envahisseur nazi. Par contre, le chef du maquis eut à prendre une décision lourde de conséquences. Le capitaine Kampf, SS de la division Das Reich, capturé le 9 juin 1944, à La Bussière (commune de St Léonard de Noblat) fut ensuite amené et «planqué» à Cheissoux [ferme de La Combe]. Cet officier important aurait pu être une monnaie d'échange capitale. Mais le 10 juin, ses «collègues» perpétraient l'effroyable massacre d'Oradour-sur-Glane. L'apprenant, Georges Guingouin donna l'ordre d'exécuter l'officier allemand. On n'a jamais retrouvé son corps, même si une pierre tombale lui est consacrée dans un cimetière militaire en Charente.
Pour approfondir
Bibliographie
Joseph Dubois: le canton d'Eymoutiers (1900, réédité en 1996).
notes de l'association culturelle "Patrimonia" [M.Patinaud].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[27].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marie-Claire Pontier, Archives départementales de la Haute-Vienne: Fonds des commanderies de l'ordre de Malte (1195-1791) - Inventaire analytique, Limoges, (lire en ligne), p.11 (39 H 4)
Reconnaissance des habitants du Burgt (Rempnat) et de Villetelle en 1727. L'auteur indique La Villetelle, commune de Bujaleuf, ce qui a été le cas jusqu'en 1869 mais ce lieux fait dorénavant partie de la commune de Cheissoux.
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