Chaunay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Chaunay | |
![]() Fresque d'Armand Langlois dans la Grand Rue. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
Guy Sauvaitre 2020-2026 |
Code postal | 86510 |
Code commune | 86068 |
Démographie | |
Gentilé | Chaunaisiens |
Population municipale |
1 211 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 29″ nord, 0° 09′ 52″ est |
Altitude | Min. 122 m Max. 148 m |
Superficie | 38,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lusignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chaunay.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Chaunaisiens[1].
Chaunay est située sur la RN 10, à 45 km de Poitiers.
Vanzay (Deux-Sèvres) |
Brux | |
Caunay (Deux-Sèvres) |
![]() |
Blanzay |
Pliboux (Deux-Sèvres) |
Limalonges (Deux-Sèvres) |
Champagné-le-Sec |
La superficie de la commune est de 3 864 hectares ; son altitude varie entre 122 et 148 mètres[2].
La région de Chaunay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[3] :
En 2006, 91 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 6 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[4].
La commune est traversée par la Bouleure sur 9,3 km.
La Bouleure et son affluent bénéficient d’un classement afin de protéger ou de restaurer sa continuité écologique sur le territoire communal : la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à sa continuité écologique est interdit[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Couhe », sur la commune de Valence-en-Poitou, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 769,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 43 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[16] à 11,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[18].
Chaunay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), forêts (5,8 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Chaunay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bouleure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[25].
Le nom dérive de l'appellation vicaria Colnacius ou de Conniacus, chef-lieu d'une viguerie. Il apparait pour la première fois en 587 sous le nom "Colniacum", puis le nom est transformé en "Colnyacum", "Coniacus" et "Colniaco".
Le camp des Prés-de-Caseron révèle une implantation humaine dès le Néolithique.
Une voie romaine passait à 2 km parallèlement à la N 10. Des pierres druidiques et des vestiges gallo-romains ont été découverts.
Un cimetière franc a été mis au jour autour de l'église.
Seigneurie de la famille des de Chaunay du XIe siècle jusqu'au XVe siècle.
Le , Henri IV apprend le décès de sa mère Jeanne d'Albret au cours d'une halte à Chaunay[31][réf. non conforme].
À partir de 1789, comme d'autres villes de France, le village accueille favorablement les avancées de la Révolution française et plante ainsi son arbre de la liberté. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI chaque [32].
Chaunay appartient au canton de Couhé et à l'arrondissement de Montmorillon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Guy Pautrot | |||
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Didier | ||
mars 2008 | En cours | Guy Sauvaitre[33] |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Le syndicat mixte du Clain Sud est chargé de la gestion de l'eau sur la commune.
La commune a adhéré à deux SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux): SAGE Charente et SAGE Clain. Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) définissent les objectifs et les règles, au niveau local, afin de concilier la satisfaction des différents usages, la préservation et la valorisation de ce patrimoine, et de gérer collectivement, de manière cohérente et intégré, la ressource en eau sur un bassin. Toutes les décisions prises dans le domaine de l’eau par les services de l’État et les collectivités locales doivent en effet être compatibles avec le SAGE[34].
La directive-cadre sur l'eau (D.C.E.) adoptée par l’Europe en 2000 impose l’atteinte d’un bon état des eaux en 2015. Afin de respecter ces objectifs, des états des lieux ont été réalisés, des enjeux identifiés, puis des programmes de reconquête ont été élaborés, avec la définition de politiques à conduire et d’actions à mener, pour la période 2010-2015. Ces actions sont définies par unité hydrographiques de référence (U.H.R.), c'est-à-dire par territoire ayant une cohérence hydrographique (bassin versant), de l’habitat et des organismes qui y vivent, hydrogéologique et socio-économique. La commune appartient ainsi à 2 U.H.R : UHR Charente amont pour 28 % et à l'U.H.R Clain pour 72 %[4].
Les eaux usées de la commune sont traitées dans une station d'épuration située sur le territoire communal[35].
La commune a aménagé une déchèterie[36]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2019, la commune comptait 1 211 habitants[Note 8], en augmentation de 3,15 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 673 | 1 665 | 1 463 | 1 759 | 2 163 | 2 164 | 2 241 | 2 530 | 2 400 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 347 | 2 361 | 2 148 | 2 026 | 2 113 | 2 131 | 2 082 | 1 970 | 1 873 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 780 | 1 752 | 1 710 | 1 563 | 1 554 | 1 550 | 1 535 | 1 581 | 1 503 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 481 | 1 317 | 1 275 | 1 157 | 1 174 | 1 180 | 1 200 | 1 202 | 1 179 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 212 | 1 211 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 31 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.
Selon la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 43 exploitations agricoles en 2010 contre 56 en 2000[41].
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 17 % et sont passées de 3 156 hectares en 2000 à 3 697 hectares en 2010[41]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[42].
55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour plus de 50 % mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux (essentiellement des pois) et 10 % pour le fourrage[41].
Huit exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage de bovins (515 têtes en 2010 contre 668 en 2000). Six exploitations en 2010 (contre trois en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 248 têtes en 2010 contre 575 têtes en 2000). L'élevage de volailles est important et s'est fortement concentré: 14 407 têtes en 2000 répartis sur 19 fermes contre 13 370 têtes en 2010 répartis sur trois fermes.
L'élevage de chèvres joue aussi un rôle prépondérant : 2 391 têtes en 2010 répartis entre dix fermes pour 2 833 têtes en 2000 entre seize fermes[41]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[43]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[44]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[45].
Un élevage important de porcs (1 700 têtes environ ) est situé sur la commune (SCEA Les Champs de la Richardière).
110 artisans et commerçants prospèrent jusqu'à la déviation de la N 10 en 1979.
Deux espaces naturels de la commune, qui couvre moins de 2 % de la surface communale, ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47]:
La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay est, par ailleurs, aussi classées par Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[48].
La vallée de la Bouleure/Mémageon est protégé au titre des espaces naturels sensibles (ENS) et couvre moins de 1 % de la surface communale.
Le marais de Chaunay, qui couvre 3 % de la surface communale, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes[49].
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[50], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un if commun situé au lieu-dit Chez Bernardeau.