Brux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Brux | |
![]() L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
Frédéric Texier 2020-2026 |
Code postal | 86510 |
Code commune | 86039 |
Démographie | |
Gentilé | Brucéens |
Population municipale |
733 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 14′ 11″ nord, 0° 11′ 40″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 154 m |
Superficie | 35,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lusignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Brucéens[1].
La commune de Brux est située a 40 km au sud de Poitiers, la commune est très boisée (800 hectares de bois).
Rom (Deux-Sèvres) |
Valence-en-Poitou | |
Messé (Deux-Sèvres) |
![]() |
Romagne |
Vanzay (Deux-Sèvres) |
Chaunay | Blanzay |
La région de Brux présente un paysage complexe composé de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de plaines de champs ouverts, de bocages et de vallées. Le terroir se compose[2] :
Le paysage de bocage dans le département de la Vienne se caractérise par des champs cultivés ou des prés enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractéristiques contribuent à une meilleure qualité des eaux, permettent son infiltration et protègent ainsi contre l'érosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversité. Elles ont, aussi, un rôle de régulation climatique et de nombreux intérêts agronomiques (brise vent, protection du bétail...). Toutefois, avec la modification des pratiques agricoles (intensification et simplification des cultures, utilisation massive d'herbicides, mécanisation) et les remembrements fonciers à partir des années 50, elles ont laissé la place à un espace plus ouvert et sont menacées de nos jours. Ainsi, au niveau de la région Poitou-Charentes, ce sont plusieurs milliers de kilomètres de haies et d'arbres isolés qui ont disparu. On estime que 35 000 km de haies ont été supprimées depuis les années 1960, soit 36 % de perte en moyenne[3]
En 2006, 78 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 21 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 1 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[4]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides … constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
La forêt privée représente, en 2007, 761 hectares soit 21 % du territoire communal[5]. Les espaces boisés (la moyenne sur la région Poitou-Charentes est de 15 %, et 29,2 % pour la France) sur le territoire communal contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau, etc.) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et surexploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[6].
La commune est traversée par la Bouleure, affluent de la Dive du Sud, sur 8 km. C'est une rivière temporaire qui devient permanente quelques kilomètres plus en aval sur la commune de Vaux (Vienne).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Couhe », sur la commune de Valence-en-Poitou, mise en service en 1993[13] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 769,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 39 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[19].
Brux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65 %), forêts (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Brux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bouleure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[28],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[29]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[30]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[31]. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[32].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[26].
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1080 (Brusc). Le nom serait formé du terme occitan bruc (bruyère) et du suffixe -et, désignant une étendue couverte de quelque chose[33].
Le nom pourrait être aussi d'origine celte[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | avril 1963 | Gaston Ferchaud | ||
mai 1963 | mars 2001 | Guy Robert | ||
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Proust | ||
mars 2008 | mars 2014 | Robert Berger | ||
mars 2014 | mars 2020 | Marcel Peny | ||
mars 2020 | En cours | Frédéric Texier |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 733 habitants[Note 8], en diminution de 0,27 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 158 | 980 | 1 294 | 1 372 | 1 483 | 1 466 | 1 519 | 1 582 | 1 601 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 592 | 1 640 | 1 561 | 1 563 | 1 609 | 1 647 | 1 613 | 1 589 | 1 540 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 553 | 1 551 | 1 505 | 1 324 | 1 217 | 1 182 | 1 199 | 1 170 | 1 105 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
996 | 881 | 757 | 741 | 693 | 670 | 677 | 677 | 722 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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716 | 733 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, la densité de population de la commune était de 19 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 26 exploitations agricoles en 2010 contre 30 en 2000[40].
Sur la même période, les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 6 % et sont passées de 1 731 hectares en 2000 à 1 841 hectares en 2010[40]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[41].
56 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi un peu d'orges et du maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 3 % pour les protéagineux, 7 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes[40].
3 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un élevage de bovins (125 têtes en 2010 contre 158 têtes en 2000) ; 4 exploitations en 2010 (contre 3 en 2000) abritent un élevage d'ovins (135 têtes en 2010 contre 76 têtes en 2000)[40].
L'élevage de chèvres est dominant : 957 têtes en 2010 répartis sur 3 fermes contre 1 011 têtes en 2000 dans 6 exploitations[40]. Cette baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant[42]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[43]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC chabichou du Poitou et Sainte Maure de Touraine pour les fromages produits[42].
La construction d'un parc de quatre à cinq éoliennes devrait débuter d'ici fin 2014 sur le site de la Plaine des Noyers.
L'église Saint-Martin de Brux est un édifice de style roman du XIIe siècle. L'église est couverte de lauzes comme l'église de Champagné-le-Sec, à l'exception du clocher dont le toit est en tuiles. L'intérieur présente des restes de fresques. L'église est classée comme monument historique depuis 1914[44].
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[45], il y a quatre arbres remarquables sur la commune qui sont un Cèdre de l'Atlas, un Thuya géant, un Tilleul à petites feuilles et un Érable sycomore.
La plaine de la Mothe Saint-Heray - Lezay est classée par la Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[46]. C'est aussi une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47].