Chaumont-Porcien est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. Sa sainte patronne est Sainte Croix.
Pour les articles homonymes, voir Chaumont et Porcien.
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Chaumont-Porcien | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Guy Camus 2020-2026 |
Code postal | 08220 |
Code commune | 08113 |
Démographie | |
Gentilé | Chaumontais, Chaumontaises |
Population municipale |
497 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 00″ nord, 4° 14′ 52″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 240 m |
Superficie | 35,97 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Signy-l'Abbaye |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ce village appartient aux villes et villages fleuris depuis 2018, mais également aux Sites Historiques Grimaldi de Monaco.
![]() |
Rubigny | Rocquigny | La Romagne | ![]() |
Fraillicourt | N | Givron | ||
O Chaumont-Porcien E | ||||
S | ||||
Seraincourt | Remaucourt | Chappes |
La commune se trouve dans le Porcien, une petite région naturelle rurale des Ardennes. Elle est associée, depuis le 1er mai 1974, aux communes de Logny-lès-Chaumont et Wadimont (lesquelles avaient été créées en 1794), sous le régime de la fusion-association.
Chaumont-Porcien est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), prairies (43,6 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Comme presque tous les Chaumont de France, il s'agit d'un « mont chauve » ; issu du latin mons calvus / montem calvum.
Le petit bourg de Chaumont-Porcien, un des hauts lieux historiques et religieux de la région, doit son nom à cette colline à l'origine chauve (d'où son nom de « chauve mont »), sur laquelle une chapelle baroque rappelle l'existence d'une abbaye au temps jadis.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | M. Jacques Lucas | ||
mars 2001 | En cours (au 11 mai 2020) |
M. Guy Camus | UMP-LR | artisan mécanicien à la retraite Conseiller général (2001-2015) Réélu pour le mandat 2014-2020[8] |
Les maires délégués des communes associées pour le mandat 2014-2020 sont :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 497 habitants[Note 2], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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867 | 1 004 | 1 065 | 1 128 | 1 091 | 1 153 | 1 100 | 1 118 | 1 147 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 104 | 1 009 | 946 | 893 | 916 | 896 | 904 | 899 | 860 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
761 | 616 | 614 | 622 | 612 | 443 | 436 | 425 | 382 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
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569 | 478 | 479 | 473 | 457 | 453 | 472 | 492 | 497 |
L'abbaye de Chaumont.
Saint Berthauld (452-525), ermite irlandais, fils du roi scot Théold, ordonné par saint Remi de Reims, vint séjourner sur la butte du bourg de Chaumont avec son compagnon Amand, lors de l'évangélisation du Porcien. Ils y firent beaucoup de disciples, notamment sainte Olive et sainte Liberette (ou Libérète), filles du seigneur de Hauteville.
À la mort de saint Berthauld, une chapelle est construite sur le mont devenu un ermitage réputé.
En 1078, les comtes de Porcien y fondent une collégiale qui recevra la bénédiction de saint Arnould, évêque de Soissons ; un château y sera également élevé par les puissants comtes de porcien.
En 1147, cette abbaye de chanoines réguliers est mise sous l'ordre des Prémontrés qui y édifient une imposante église en l'honneur de saint Berthauld. Les guerres qui vont suivre amèneront progressivement ce lieu à sa ruine ; ainsi, lors de la guerre de Cent Ans, il sera brûlé et dévasté plusieurs fois par les Bourguignons et les Armagnacs. Puis, après une courte période de prospérité, au début du XVIe, l'abbaye sera brûlée à nouveau et ruinée par les calvinistes de Sedan, ainsi qu'en 1589 et 1591, lors des luttes entre les loyalistes et les ligueurs. Par ailleurs, les rivalités d'alors entre les abbés et les seigneurs vont aboutir à son transfert à Remaucourt au lieudit la Piscine vers 1619-1623. Création de cette nouvelle abbaye par Etienne (stephannus) de GALINET jusqu'en 1628. Voir la taque de cheminée existante mais abîmée à la ferme de la piscine.
En 1876, un héritier des seigneurs des lieux, le père Isidore Fressancourt, entreprend les fouilles des vestiges et édifie, au centre du mont, une motte avec tous les déblais pour y élever une chapelle de style byzantin rappelant avec son clocher et ses quatre tourelles à bulbes, l'abbaye Saint-Berthauld et le château des comtes. On peut encore voir cette chapelle, mais son clocher, réformé car il menaçait ruines, a perdu de son charme.
Depuis la première fleur du Concours des villes et villages fleuris, la nouvelle association des fleurs organise un marché aux fleurs le 1er mai.
Le lundi de Pentecôte, un pèlerinage suivi d'une messe a lieu à la chapelle Sainte-Olive.
Le dimanche de la fête des pères, une messe est organisée à l'honneur de saint Berthauld à sa chapelle.
Le troisième dimanche de septembre, la foire du Porc & de la Pomme est organisée avec orchestre, spectacles, restauration, producteurs locaux...
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Blason | D'azur à la croisette surmontée d'un croissant, accosté de deux fleurs de lis et soutenue d'un lion, le tout d'argent. |
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Détails |
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