Chaulieu est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 307 habitants[Note 1].
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Chaulieu
Le bourg de Saint-Martin, point culminant de la Manche.
Inclus dans la Manche, la commune est à la croisée des trois départements bas-normands. Elle est aussi aux confins du Mortainais, du Bocage virois et du Bocage flérien. Le bourg de Saint-Martin est à 5,5 km à l'est de Sourdeval, à 12 km à l'ouest de Tinchebray, à 13 km au sud de Vire et à 16 km au nord-est de Mortain[1].
Le territoire est également partagé entre les bassins de trois fleuves: la Vire qui prend sa source en limite au nord, la Sée par l'un de ses premiers affluents à l'ouest et la Loire par un sous-affluent de 3eordre, l'Égrenne qui prend également sa source en limite, mais à l'est. La moitié ouest est drainée par deux affluents de la Sée dont l'Yeurseul qui fait fonction de limite, tandis qu'un des premiers affluents de la Vire, le ruisseau de Maisoncelles, collecte les eaux du nord.
Le point culminant de la Manche (368 m) est situé à proximité du bourg de l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Chaulieu. Le point communal le plus bas (243 m) correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 15,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Cornier-des-Landes», sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10°C et la hauteur de précipitations de 1 113,2 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 54 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[14] à 11,9°C pour 1981-2010[15], puis à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Chaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vire Normandie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (64,1%), zones agricoles hétérogènes (29,2%), terres arables (4,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7%), forêts (0,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Commune constituée en 1972 par la réunion de Saint-Martin-de-Chaulieu et de Saint-Sauveur-de-Chaulieu.
Les deux paroisses réunies étaient dédiées à Martin de Tours (Saint-Martin) et à Jésus de Nazareth (Saint-Sauveur).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chauleu en 1144; de Calvo Loco vers 1169; Calido Loco vers 1185; Chautleu en 1230[24].
L'origine du toponyme Chaulieu est incertaine. François de Beaurepaire exprime sa préférence pour la solution, «lieu chauve», sans doute conforté (implicitement) par la topographie du lieu (point culminant de la Manche)[24]. Cette explication est adoptée par Ernest Nègre[25]. Si lieu semble bien issu du latinlocus, «lieu», René Lepelley évoque deux possibilités pour chau: calvus, «chauve», ou calidus, «chaud»[26] (évoquant une terre dont la topographie ou l'orientation l'expose au soleil).
En 1972, Saint-Martin-de-Chaulieu (324 habitants en 1968) et Saint-Sauveur-de-Chaulieu (70 habitants) fusionnent. La commune ainsi créée prend le nom de Chaulieu[28],[29].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[32].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 307 habitants[Note 9], en augmentation de 2,33% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Chacune des deux commune avait atteint son maximum démographique en 1836: Saint-Martin avec 700 habitants habitants et Saint-Sauveur avec 248 habitants habitants.
Évolution démographique de Saint-Martin-de-Chaulieu, puis de Chaulieu à partir de 1972 [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
650
689
637
654
660
700
678
639
642
Évolution démographique de Saint-Martin-de-Chaulieu, puis de Chaulieu à partir de 1972 [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
607
546
568
535
494
512
545
503
438
Évolution démographique de Saint-Martin-de-Chaulieu, puis de Chaulieu à partir de 1972 [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
455
402
388
386
401
396
380
319
300
Évolution démographique de Saint-Martin-de-Chaulieu, puis de Chaulieu à partir de 1972 [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
308
324
357
280
278
271
279
280
297
Évolution démographique de Saint-Martin-de-Chaulieu, puis de Chaulieu à partir de 1972 [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
295
307
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Saint-Sauveur-de-Chaulieu
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
210
203
212
217
233
248
245
230
Évolution démographique de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
210
207
191
193
166
177
172
183
Évolution démographique de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, suite (2)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
180
174
183
164
145
109
107
107
Évolution démographique de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, suite (3)
1936
1946
1954
1962
1968
-
-
-
104
102
95
99
70
-
-
-
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes. (Sources: EHESS[29])
Économie
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Lieux et monuments
L'église de Saint-Martin.Église Saint-Sauveur de Chaulieu.Château de Chaulieu.
Château de Chaulieu (XVIIe – XVIIIesiècle), possession historique de la famille des Rotours, inscrit au titre des monuments historiques[36].
Église Saint-Martin (XVIIe – XIXesiècle).
Église de Saint-Sauveur-de-Chaulieu (XVIIesiècle).
Belvédère sur le point culminant du département, dans le bourg de Saint-Martin.
Guillaume et Robert des Rotours qui, en 1928, rachètent le château à leur parent Camille de Caix de Chaulieu, propriétaire de 1894 à 1916, descendant de Hugues Antoine des Rotours de Chaulieu.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire - 1986 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Pages 99 et 100.
Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1118, § 20979.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2, BNF36174448), p.93.
Daniel Delattre, La Manche, les 602 communes, Granvilliers, Éditions Delattre, (ISBN2-915907-09-9), p.56.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.151.
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