Chapareillan est une commune française située dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chapareillan | |
Place de la mairie | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan |
Maire Mandat |
Martine Venturini 2020-2026 |
Code postal | 38530 |
Code commune | 38075 |
Démographie | |
Gentilé | Chapareillannais |
Population municipale |
2 986 hab. (2019 ![]() |
Densité | 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 27′ 49″ nord, 5° 59′ 30″ est |
Altitude | 285 m Min. 245 m Max. 1 934 m |
Superficie | 30 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Chapareillan (ville isolée) |
Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chapareillan.fr |
modifier ![]() |
Chapareillan est situé dans la vallée du Grésivaudan, à la limite du département de la Savoie, à 16 km au sud-est de Chambéry et 42 km au nord-est de Grenoble, juste sous le Mont Granier, premier contrefort du massif de la Chartreuse.
Elle s'étend de l'Isère (altitude 244 m) au sommet du Mont Granier (1 934 m), sur plus de 3 000 ha.
En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] :
La commune compte plusieurs hameaux plus ou moins importants.
Du plus élevé au plus bas :
Des quartiers plus urbains mais bien identifiés :
Des lieux-dits aux noms plus ou moins évocateurs, dont :
etc.
Chapareillan possède un climat en partie de type montagnard en raison de la présence des massifs de la Chartreuse, de Belledonne et des Bauges (Alpes).
Pour autant, son climat demeure relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds. En hiver, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée[3].
Chapareillan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chapareillan, une unité urbaine monocommunale[7] de 3 010 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), terres arables (7,2 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (4,8 %), cultures permanentes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village est desservi par trois lignes de bus :
Chapareillan n'est desservi par aucune ligne de train mais la gare SNCF de Pontcharra sur Bréda se trouve à 5 kilomètres du village.
Le village est situé à 6 kilomètres de la sortie d'autoroute 21 « Les Marches - Chignin » et à 5 kilomètres de la sortie 22 « La Rochette - Pontcharra » toutes deux desservies par l'Autoroute A41 (reliant Grenoble à Genève).
Chapareillan est également desservi par la départementale 1090 (reliant Grenoble à Albertville), et les départementales 22, 285 et 590.
Dans les documents médiévaux, Chapareillan est mentionnée sous les formes suivantes Campania Riolentis / Campania Riolenda (IXe siècle), Caparuyllant / Chaparilent (XIIIe siècle), Chaparillen / Chaparolenco (XIVe siècle), Chappa Ruyllent (1356), Chapareillenc (1375)[13],[14].
Le toponyme de Chapareillan dérive du bas latin campania, qui désigne une « plaine »[13],[14].
Le nom officiel de la commune est Chapareillan [ ʃa.pa.ʁɛ.jã], mais elle est surnommée familièrement Chapa [ ʃa.pa][réf. souhaitée].
L'occupation ancienne du territoire est attestée par quelques découvertes fortuites : silex taillés sur le Granier (néolithique ancien), vestiges gallo-romains au-dessus des Atrus et à Clessant.
Au Moyen Âge, les paroisses de Chapareillan et de Bellecombe constituent le mandement de Bellecombe. À la limite de territoires des comtes de Savoie et des futurs dauphins, Bellecombe devient un enjeu stratégique pour ces voisins, dont la puissance s'affirme alors, et qui trouveront là bien des occasions d'affrontement.
La famille des seigneurs de Bellecombe est attestée en 1073. Elle se situe plutôt dans l'orbite de la Savoie. Mais les féodaux sont souvent versatiles et la prise de possession de Bellecombe par la famille savoyarde des Briançon en 1206, n'assoit pas indéfiniment l'emprise du comte de Savoie. Habilement, le dauphin cède la seigneurie de Varces à Aymeric de Briançon, en échange de Bellecombe, en 1287. Entre-temps, en 1248, l'effondrement du Granier, sur les confins nord, a bouleversé le paysage, et peut-être contribué à séparer la seigneurie des terres de Savoie.
Posséder Bellecombe, c'est tenir la clef de tout le Dauphiné, selon l'expression consacrée (Clavis Totius Delphinatus), en face du château, puis de la forteresse de Montmélian. Le comte de Savoie entreprend la construction du bourg fortifié et du château des Marches en 1300, pour faire pièce à la perte de Bellecombe. Dès lors le destin des Bellecombe-Chapareillan sera divergeant de celui de ses proches voisins savoyards.
Le , est signé le traité de Chapareillan qui doit mettre fin aux conflits qui opposent les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois dans la plaine de l'Ain. L'Albarine devient alors une limite franche entre la Savoie et le Dauphiné[15].
Lorsqu'en 1349, le Dauphiné est « transporté » à la France, à la suite de sa vente par le dernier dauphin, Bellecombe-Chapareillan devient définitivement français.
Confrontés à un puissant voisin, compensant leur faiblesse relative par une politique de balancier, les comtes puis ducs de Savoie, futurs roi de Sardaigne puis d'Italie, vont souvent se trouver en conflit avec la France.
La région verra se dérouler bien des guerres et la forteresse de Montmélian, considérée comme une des plus puissantes d'Europe, subira plusieurs sièges. La Savoie souffrira bien davantage de la situation que Chapareillan, qui se trouve dès lors du « bon côté » :
Les limites sont parfois floues et sujettes à bien des contestations.
En 1796, sous la Révolution, la commune s'agrandit par le rattachement des hameaux des Blards, de Hauterive, et du territoire qui s'étend au sud du Cernon jusqu'à Cotagnier. Ceux-ci faisaient partie jusque-là de Barraux.
En 1870, les hameaux du Grand-Crozet et du Petit-Crozet sont rattachés à Chapareillan à la suite du démembrement de la commune de Saint-Marcel. Ils deviennent nos actuels Saint-Marcel-d'en-Haut et Saint-Marcel-d'en-Bas.
Dès le Moyen Âge, l'alpage de l'Alpette appartient aux habitants du mandement de Bellecombe. Paradoxalement, l'accès en est plus facile depuis la vallée d'Entremont et de nombreuses contestations et procédures se font jour.
L'Isère , qui n'est endiguée qu'au XIXe siècle, s'étale largement, dans la vallée, selon les crues. Des îles se forment, sur lesquelles poussent quelques arbres et où l'on mène le bétail pour la pâture. Dans une agriculture de subsistance, elles constituent une forme de richesse, mais les fluctuations qui les affectent selon les caprices de l'Isère, incitent les habitants de Villard-Benoît, des Molettes et de Sainte-Hélène à en revendiquer l'usage.
Le point d'achoppement le plus sévère est celui de la limite nord. Des guérillas incessantes qui se succèdent au Moyen Âge, souvent sous la forme de « chevauchées », de tentatives d'appropriation ou d'expéditions punitives, et les nombreux accords entre communautés voisines ne sont pas longtemps respectés. En 1672, le traité de Saint-Germain fixe la frontière de la cime du Granier jusqu'à Pierre Achée. De là, elle se dirige vers l'Isère, passant au travers du lac de Saint-André dont les deux tiers sont en France.
En 1760, un nouveau traité est conclu entre le roi de Sardaigne et le roi de France, pour procéder à un certain nombre d'échanges et établir des frontières fondées, autant que possible, sur les lignes de crêtes ou sur des cours d'eau. Partant de la croix du col du Frêne (col du Granier), la frontière est ramenée vers le sud, pour être matérialisée en partie, sur le cours du Glandon. Le bornage de 1761 fut renouvelé en 1822-1823.
Bien entendu, les habitants de Bellecombe-Chapareillan vivent cette amputation de leur territoire comme un drame, d'autant que l'essentiel en est régi par le statut de communaux. Ils ont, dès lors, la jouissance d'un bien qui se trouve, non seulement sur une communauté voisine, mais dans un État étranger. Il faudra attendre 1829 pour qu'un accord soit conclu entre Les Marches et Chapareillan, sous l'égide du préfet de l'Isère et de l'intendant de Savoie. La forêt communale de Chapareillan, dans le secteur du Lac Noir, mais sur la commune des Marches, est une survivance de cette période.
Jusqu'en 1860, le bureau principal de la douane est installé à Cernon et divers postes sont répartis sur le territoire de la commune. Il subsiste encore des traces de certaines cabanes de douanier. L'une d'entre elles avait été construite sur l'Alpette.
L'effondrement du mont Granier en 1248 laissa environ 30 km2 de terrain bouleversé, couvert de rochers, parsemé de petits lacs, mais inexploitable pour longtemps. En 1337, le dauphin donne la pêche dans les lacs aux dominicains de Grenoble. En 1393, Jacques de Montmaur, chambellan du roi de France et gouverneur du Dauphiné, alberge à des représentants des paroisses de Bellecombe et Chapareillan, pour le compte de leurs habitants, les terrains, en partie incultes des Abîmes, afin qu'ils les défrichent et en jouissent, moyennant le paiement d'un cens annuel (redevance) de 10 deniers par feu (famille). Cet albergement porte sur environ 3000 journaux.
Le défrichement s'étala sur sept siècles.
Malgré bien des évolutions, on peut dire que le statut actuel de ce territoire tire son origine de cet albergement médiéval.
Des particuliers profitèrent de la période révolutionnaire pour accaparer d'une partie des communaux. Une procédure de régularisation, lancée en 1819, confirma la propriété de certains particuliers. Le territoire fut dès lors réparti sous les deux statuts de la propriété foncière particulière et des communaux. Un jugement de la cour d'appel de Grenoble de mai 1870 confirmera la propriété des communaux par la commune de Chapareillan, considérant, entre autres, que « le sentiment public dans la commune, à toutes les époques, n'a vu que de simples fermiers dans les détenteurs de parcelles assujetties à la taxe… »
Chapareillan est le village natal, en 1752, du libraire Jean-Charles Falcon, Républicain jacobin installé à Grenoble dont Stendhal disait : « C'est peut-être le Grenoblois que j'ai le plus estimé ». Falcon restera, jusqu'au bout, fidèle à ses opinions égalitaires.
Entre 1900 et 1933, Chapareillan est le terminus d'une ligne de tramway connu sous le nom de tramway Grenoble - Chapareillan (TGC).
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chapareillan :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1790 | Louis Bravet | Notaire royal et notable de l'ancien régime. Habite à Clessant. Premier maire de Chapareillan, élu le 31 janvier 1790. Élu député de l'Isère à l'Assemblée Législative en 1790-1792. | |
1792 | Joseph Ignace Bonnet | Exerce un premier mandat lorsque Louis Bravet souhaite se consacrer à d'autres mandats . Voir détails plus haut. | ||
1793 | 1794 | Joseph Louis Bietrix | Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville. | |
1795 | 1795 | Henri Juglard | Né à Saint-André-de-Méouille (actuellement Saint-André-des-Alpes, Alpes de Haute-Provence). Premier mandat de maire. Son nom est d'abord orthographié "Juglar". Voir détails plus haut. | |
1795 | 1800 | Agents municipaux | De 1795 à 1800, les communes de moins de 5 000 habitants sont regroupées en municipalité de canton. Chapareillan n'est plus commune en titre et intègre la municipalité cantonale dont le siège est à Barraux. Elle est alors représentée par un agent municipal assisté d'un adjoint. Les municipalités de canton sont supprimées par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800). | |
1795 | 1797 | Charles Bernard | Agent municipal. Né à Goncelin. Cultivateur, propriétaire. Habite à Cernon. | |
1797 | 1798 | Jean Bel | Agent municipal. Cultivateur. Habite à Bellecour. | |
1798 | 1799 | Charles Bravet | Agent municipal. Avocat au Parlement du Dauphiné sous l'ancien régime puis juge au Tribunal révolutionnaire de Paris. Échappa à l'épuration thermidorienne et revint à Chapareillan. Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville. | |
1799 | 1799 | François Vacher | Agent municipal. Cultivateur, propriétaire. Habite au Villard | |
1800 | 1802 | Henri Juglar | Avocat, maire de Saint-André-les-Alpes, puis député des Basses-Alpes à l'Assemblée Législative en 1791-1792. S'installe plus tard à Chapareillan. Habite à Clessant. Exerça un premier mandat de maire de Chapareillan en 1795. Sa fille Henriette épouse en 1799 Louis Bravet, premier maire de Chapareillan, qui fut également député à la Législative. | |
1803 | 1805 | Joseph Ignace Bonnet | Deuxième mandat de maire. Voir détails plus haut. | |
1806 | 1811 | Jean Baptiste Dallière | Successivement commis-voyageur, chapelier à Lyon, cultivateur, propriétaire à Chapareillan. Habite à Cernon. Capitaine des Vétérans. Fut chevalier de l'Ordre de Saint Louis supprimé sous la Révolution. | |
1811 | 1814 | Joseph Ignace Bonnet | Né à Saint-Aupre. Cultivateur, propriétaire à l'Étraz. A été maire de 1790 à 1792, puis de 1803 à 1805. | |
1814 | 1815 | Jean-Baptiste Bravet | Notaire à l'Étraz. Premier mandat. Grand-père d'Ambroise Bravet, maire de 1871 à 1882. | |
1815 | 1818 | Antoine Jean-Charles Paturel | Premier mandat à l'âge de 29 ans. Sera de nouveau maire de 1835 à 1842. | |
1818 | 1821 | Jean-Baptiste Bravet | Notaire. Habite à l'Étraz. Ancien maire (1814-1815). | |
1821 | 1823 | Cyril Bietrix | Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville. Fils de Joseph Bietrix, maire de 1793-1794. A souhaité démissionner dès février 1822, mais il se maintient jusqu'à la fin 1823. | |
1824 | 1830 | Joseph-Antoine Muiron | Né à Laon, dans l'Aisne. Inspecteur de l'Enregistrement et des Domaines, puis Percepteur. Habite à Clessant. Gendre de Charles Bravet qui fut juge au tribunal révolutionnaire à Paris et agent municipal de Chapareillan (voir plus bas). | |
1831 | 1833 | Charles Louis Bravet | Propriétaire. Habite à Clessant. A été "Receveur à cheval des droits réunis, à Saint-Damien, département de Marengo, à l'époque napoléonienne.Fils de Louis Bravet, premier maire de Chapareillan. Démissionnaire début 1833, il propose au préfet son remplacement par Charles Falcoz. | |
1833 | 1834 | Charles Falcoz | Propriétaire, cultivateur. Habite à Bellecour. Possède le moulin, maintenant disparu, de Saint-Martin. | |
1835 | 1842 | Antoine Jean-Charles Paturel | Né à la Buissière. Habite à la Ville.Gendre de l'ancien maire Jean-Baptiste Dallière. Juge de Paix du canton du Touvet en 1830. A déjà été maire de 1815 à 1818. Démissionne en 1842. Sera encore conseiller général du canton de Vizille en 1848. | |
1842 | 1848 | Louis Adolphe Bravet | Chirurgien, aide-major en 1830. Fils de Louis Bravet, premier maire de Chapareillan, frère de Charles-Louis Bravet, maire de 1830 à 1833, petit-fils d'Henri Juglar par sa mère. Habite à Clessant. N'exerce plus ses fonctions à la fin de son mandat. Celles-ci sont alors assurées par Joseph Guiffray, adjoint, géomètre habitant à la Palud. | |
1848 | 1870 | Eustache Marie Etienne Arragon | bonapartiste | Négociant, maître de poste. Habite à Cernon où il tient le relais de poste. Chevalier de l'Ordre de Saint Grégoire le Grand. Démissionne en 1870. |
1871 | 1882 | Ambroise Arsène Bravet | républicain | Notaire. Habite à l'Étraz. Conseiller général, Député de 1876 à 1882. Meurt avant la fin de ses mandats. |
1882 | 1883 | Séraphin Abraham Uchet | Propriétaire, agriculteur habitant à l'Épinette. Adjoint d'Ambroise Bravet qu'il remplace lorsqu'il est en session parlementaire, lorsqu'il est malade et à la suite de son décès en décembre 1882. Sera maire de 1893 à 1919. | |
1883 | 1889 | Eugène Constant Coutavoz | Exerce plusieurs professions, dont commis-négociant et manufacturier en papeterie à Saint-Victor-de-Cessieu. Habite à Cernon. Est empêché par la maladie en février 1889.Père de Charles Coutavoz, architecte, maître-d'oeuvre de nombreuses constructions "Arts-nouveaux" à Grenoble et dans le reste de la France, et également de la mairie de Chapreillan inaugurée en 1913. | |
1889 | 1889 | François Puissant | Entrepreneur de maçonnerie et fabricant de tuiles. Habite au Villard. Adjoint d'Eugène Constant Coutavoz qu'il remplace à la suite de sa maladie et de son décès. Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat. | |
1889 | 1889 | Gustave Léon | Notaire. Conseiller municipal.Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat. | |
1889 | 1889 | Joseph Guiffray | Géomètre. Habite à l'Épinette.Conseiller municipal.Élu le 26 mai 1889. Refuse le mandat peu après. | |
1889 | 1889 | Joseph Falcoz | Habite à la Ville. Conseiller municipal. Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat. | |
1889 | 1892 | François Puissant | Entrepreneur de maçonnerie et fabricant de tuiles.Habite au Villard. Adjoint d'Eugène Constant Coutavoz qu'il remplace à la suite de sa maladie et de son décès. Élu le 11 septembre 1889 après avoir refusé le mandat le 26 mai. Démissionne en 1892. | |
1892 | 1893 | Louis Bravet | Ingénieur chimiste. Habite à l'Étraz et à Grenoble. Promoteur de l'usine électrique sur le Cernon. Élu maire en 1892, il démissionne en 1893. | |
1893 | 1919 | Séraphin Abraham Uchet | Propriétaire, agriculteur habitant à l'Épinette. Après avoir été adjoint au maire et candidat malheureux au poste de maire, il est élu premier magistrat en 1893. Il exercera cette charge durant 26 ans, jusqu'en 1919. | |
1919 | 1935 | François Truchon | Agriculteur. Habite à Cernon. Élu maire en 1919, réélu en 1925 et en 1929. Élu conseiller d'arrondissement en 1931. | |
1935 | 1940 | Lucien Tardy | Épicier à l'Épinette. Élu maire en 1935, au bénéfice de l'âge, à la suite du partage des voix avec Louis Gallay. Révoqué par le régime de Vichy[17]. Meurt fin décembre 1940. | |
1940 | 1941 | Jean Tissot | Hôtelier-restaurateur à Bellecour (place de la Mairie), conseiller municipal avant-guerre, désigné par le préfet le pour remplacer le maire Lucien Tardy. Le conseil municipal se réunit pour la dernière fois sous sa présidence, le . Jean Tissot meurt peu après, fin décembre 1941, dans sa maison des Girards. | |
1941 | 1944 | Délégation spéciale | Suppression du conseil municipal par le régime de Vichy remplacé par une délégation spéciale composée de quatre membres désignés. | |
1941 | 1942 | Louis Gallay | Lieutenant en retraite habitant à Clessant, chevalier de la Légion d'honneur. Conseiller municipal depuis 1935. Un arrêté du ministère de l'Intérieur daté du supprime le conseil municipal et instaure une délégation spéciale composée de quatre membres désignés. Louis Gallay en est le premier président jusqu'à sa démission en 1942. | |
1942 | 1944 | Félix Nicolaï | Ingénieur des Mines. Habite à Cernon. Directeur de l'usine de la Viscamine à Pontcharra. Président de la délégation spéciale jusqu'à sa dissolution par le préfet de la Libération. Décédé à Paris en 1967. | |
1944 | 1945 | Jacques Paoli | Commissaire spécial honoraire. Habite à Saint-Martin. Dirige l'équipe municipale installée le par le préfet de l'Isère, pour remplacer la délégation spéciale. Conforté lors des élections de mai 1945. Décède en septembre de la même année. Remplacé par son adjoint, Émile Bouvier. | |
1945 | 1959 | Émile Bouvier | Agriculteur aux Girards. Élu maire en novembre 1945 en remplacement de Jacques Paoli dont il était l'adjoint. Réélu en 1947 et en 1953. Décédé à Chambéry en 1991. | |
1959 | 1977 | André Béthoux | Directeur de l'école de garçons. Habite à la Ville. Titulaire des palmes académiques. Élu en 1959, réélu en 1965 et en 1971. Décédé à Grenoble en 1981. | |
1977 | 1983 | Jean Erhard | Cheminot. Habite à Clessant. Ancien maire (1977-1983), conseiller municipal (1983-1989), adjoint au maire (1995-2001), fait maire honoraire. | |
1983 | 1989 | Christian Casset | Cadre bancaire. Habite à l'Épinette. Décédé en 2005. | |
1989 | 1995 | Jean Erhard | Cadre SNCF.Voir ci-dessus | |
1995 | 2001 | Christian Cugnolio | Retraité EDF. Habite à l'Épinette. Adjoint au maire de 1989 à 1995. | |
2001 | 2014 | Daniel Bosa | Enseignant, directeur centre de formation. Habite à l'Étraz. Élu maire en 2001, réélu en 2008. Vice-président de la communauté de communes du Grésivaudan, chargé de l'emploi et de la formation. | |
2014 | En cours | Martine Venturini-Cochet | Première femme élue maire de Chapareillan. Réélue en 2020. | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 2 986 habitants[Note 4], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 541 | 1 749 | 1 881 | 2 327 | 2 541 | 2 539 | 2 504 | 2 544 | 2 612 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 543 | 2 438 | 2 383 | 2 487 | 2 399 | 2 331 | 2 271 | 2 137 | 2 179 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 061 | 1 968 | 1 835 | 1 642 | 1 585 | 1 489 | 1 430 | 1 401 | 1 320 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 300 | 1 302 | 1 418 | 1 682 | 1 898 | 2 147 | 2 443 | 2 477 | 2 747 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 950 | 2 986 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[22],[23].
Chapareillan possède une activité vinicole, développée depuis les années 1950. Elle possède 35 exploitants, en 2019[24].
Le patrimoine naturel de Chapareillan est riche. La forêt des pentes du Granier est dense. On trouve dans ce secteur plusieurs variétés d'orchidées. Le site de la Grenouille abrite une impressionnante concentration de sabots de Vénus. À l'opposé, la forêt alluviale de l'Isère est en cours de classement en Espace Naturel Sensible. On y remarque la nivéole d'été.
La zone humide des Lacs de Bey et Froment fait l'objet d'une mesure de protection afin de préserver une des dernières zones humides nées de l'effondrement du Granier. On note également la zone humide de la Grande Côte et celle des Martinons.
Des haies, ou ripisylves, suivant les cours d'eau (Cernon, Glandon, Rivasson, etc.) sont constituées d'espèces variées et rythment le paysage.
Enfin, le secteur des Essarts, défriché depuis le Moyen Âge dans les éboulis du Granier, remodelé pour planter la vigne, reste un site exceptionnel malgré l'impact visuel désastreux de la double ligne à très haute tension.
La commune fait partie de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse et du parc naturel régional de Chartreuse.
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Blason de Chapareillan : |
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Archives communales de Chapareillan : LL3 (Révolution), 1D2 à 1D23 (Conseil municipal), 1E2 et suivantes (état-civil). Archives départementales de l'Isère : Séries 15M (maires et adjoints) et 16M (municipalités).
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