Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole «la Beauce», une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Cisse, le Villay et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune: un site natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 4 en 1988, à 17 en 2000, puis à 11 en 2010.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Champigny-en-Beauce se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,6 km de Blois[4], préfecture du département et à 24,3 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de «la Beauce»[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 92 mètres à 129 mètres[12],[13].
Hydrographie
Réseau hydrographique de Champigny-en-Beauce.
La commune est drainée par la Cisse (2,518 km), le Villay et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,56 km de longueur totale[14].
La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[15].
Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,1 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C: 3,4 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C: 5 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2]: 15,2 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 653 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,9 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
La commune bénéficie d'un climat «océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Champigny-en-Beauce comprend trois ZNIEFF[18]:
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 4].
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune[Note 5].
Urbanisme
Typologie
Champigny-en-Beauce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Champigny-en-Beauce.
Occupation des sols
Selon l'Insee, Champigny-en-Beauce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 8],[27],[28].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (97,1%). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante:
terres arables (81,5%),
zones agricoles hétérogènes (3,3%),
forêts (9,4%),
zones humides intérieures (2,9%),
zones urbanisées (2,9%)[14].
L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Champigny-en-Beauce, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5% des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[29].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [30].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois «Agglopolys» a été prescrit le [32].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigny-en-Beauce en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,1%) par rapport au département (18%) et à la France entière (9,6%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2% en 2011), contre 68,1% pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
6,1
18
9,6
Logements vacants (en%)
9,6
7,5
8,1
Risques majeurs
Le territoire communal de Champigny-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels: climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).
Il est également exposé à un risque technologique: le transport de matières dangereuses[36],[37].
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Histoire
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'«il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne»[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Champigny-en-Beauce devient formellement «commune de Champigny-en-Beauce»[41],[42].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43],[44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Champigny-en-Beauce est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46],[42],[47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Champigny-en-Beauce est membre de la communauté d'agglomération de Blois «Agglopolys», un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].
Politique et administration municipale
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Champigny-en-Beauce, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec liste ouvertes et panachage[52]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].
Assainissement des eaux usées
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champigny-en-Beauce est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[57].
Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[58]:
«Nouvelle station», un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 850 EH , mis en service le [59];
«La Cuisine», un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 370 EH[60].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté d'agglomération de Blois «Agglopolys» assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].
Sécurité, justice et secours
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].
En matière de justice, Champigny-en-Beauce relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[67].
En 2019, la commune comptait 618 habitants[Note 9], en augmentation de 4,39% par rapport à 2013 (Loir-et-Cher: −0,76%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
635
596
619
648
747
739
692
703
709
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
744
748
799
793
798
782
811
771
707
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
697
669
653
552
580
603
609
622
572
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
507
462
438
472
481
553
631
653
592
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
613
618
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6%, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7% la même année, alors qu'il est de 31,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 52,04% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,4
6,3
75-89 ans
7,8
12,2
60-74 ans
15,3
27,9
45-59 ans
24,5
16,6
30-44 ans
18,4
15,4
15-29 ans
15,6
21,0
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,5
9
75-89 ans
11,7
19,1
60-74 ans
19,7
21
45-59 ans
20,2
16,8
30-44 ans
16,4
15,3
15-29 ans
13,3
17,8
0-14 ans
16,2
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Champigny-en-Beauce selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72]:
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (18 entreprises sur 37) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (24,3)%, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8%).
Sur les 37 entreprises implantées à Champigny-en-Beauce en 2016, 32 ne font appel à aucun salarié, 4 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[74]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[75]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 31 en 1988 à 17 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 59ha en 1988 à 138ha en 2010[74].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Champigny-en-Beauce, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l'agriculture à Champigny-en-Beauce (41) entre 1988 et 2010.
La commune de Champigny-en-Beauce est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 11] d'un produit[77]: un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[78]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP): les rillettes de Tours[79], le vin Val-de-loire[80] et les volailles de l’Orléanais[81],[77].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La Cité agricole est une cité d'habitations destinée lors de sa création aux ouvriers agricoles. Elle est fondée au nord du village par François-Philibert Dessaignes entre les années 1870 et 1890. Cet ensemble, de près de 40 maisons, a été primé d'une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1889[82]. Aujourd'hui les maisons sont encore existantes, le site n'a fait l'objet d'aucune mesure particulière de protection au titre du patrimoine. Elles sont occupées par des habitants de la commune.
L'église Saint-Félix, qui conserve une peinture de l'atelier de Sandro Botticelli, intitulé «Vierge à l'enfant avec le jeune Jean-Baptiste»[83], vers 1505-1510, tempera et huile sur toile, 137 x 92 cm, classée au titre des monuments historiques le 30 juin 2021, exposée au musée Jacquemart-André à Paris lors de l'exposition «Botticelli, artiste & designer» du 10 septembre 2021 au 24 janvier 2022. Installée avant 1972 dans l'église du village, l'œuvre, entièrement négligée par la critique, considérée comme une simple copie du XIXe siècle, a été identifiée en 2011 par Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine chargé des collections de peintures, tapisseries, arts graphiques, textiles et cuirs, du musée national de la Renaissance, château d’Ecouen, lors du recensement établi par le Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises.
Personnalités liées à la commune
François-Philibert Dessaignes.
Notes et références
Notes
Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.
Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Laurent Leroy, "François-Philibert Dessaignes et la cité agricole de Champigny-en-Beauce: des habitations modèles pour ouvriers agricoles à la fin du XIXe siècle " in Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, n° 68, Blois, 2013, pp. 149-183.
Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule: Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159p. (ISBN2-87754-003-0)
Christian Poitou, Paroisses et communes de France: Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591p. (ISBN2-271-05482-6)
Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232p. (ISBN978-2-86253-226-4).
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui: Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
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