Champcella est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Champcella | |
![]() Pra Reboul, vers l'aérodrome de Mont-Dauphin - Saint-Crépin. Tout au fond, vers la gauche, le territoire de Champcella. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Briançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Écrins |
Maire Mandat |
Michel Cheylan 2020-2026 |
Code postal | 05310 |
Code commune | 05031 |
Démographie | |
Gentilé | Champcellouires |
Population municipale |
188 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 43′ 25″ nord, 6° 34′ 20″ est |
Altitude | Min. 900 m Max. 3 156 m |
Superficie | 30,25 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Briançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Argentière-la-Bessée |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Champcellouires[1].
La commune de Champcella est située en rive droite de la Durance[2]. Le village est accessible par la route départementale 38.
La superficie de la commune est de 3 025 hectares ; l'altitude varie entre 900 et 3 156 mètres[3].
Le nom de la localité est attesté au XIIIe siècle sous la forme Chancelata, ce nom viendrait du latin cancela terra, qui désigne un champ entouré d'une clôture ou d'une balustrade[4].
En occitan alpin, la commune se nomme Champcelat.
Champcella est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La commune est composée de dix-sept petits hameaux[10], dont :
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,0 % | 31 |
Forêts de feuillus | 2,1 % | 64 |
Forêts de conifères | 38,3 % | 777 |
Forêts mélangées | 5,9 % | 175 |
Pelouses et pâturages naturels | 27,5 % | 821 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 6,6 % | 196 |
Plages, dunes et sable | 0,7 % | 20 |
Roches nues | 11,8 % | 351 |
Végétation clairsemée | 18,3 % | 547 |
Source : Corine Land Cover[11] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Michel Cheylan[12],[13] | Ancien employé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 188 habitants[Note 3], en augmentation de 6,21 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
632 | 657 | 678 | 637 | 682 | 687 | 713 | 688 | 649 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
694 | 686 | 666 | 643 | 633 | 621 | 611 | 585 | 531 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 459 | 441 | 413 | 373 | 362 | 332 | 298 | 218 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 197 | 153 | 147 | 156 | 142 | 166 | 176 | 185 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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188 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille. L'école maternelle publique communale a accueilli 16 élèves en 2017[18].
Les membres de la communautés catholiques disposent d'un lieu de culte, l'église Saint-Pierre, dépendante du diocèse de Gap et d'Embrun[19].
Une centrale hydroélectrique hydroélectrique est implantée sur la commune.[réf. nécessaire]
Le canal de Pierrefeu est un ancien canal d'arrosage prenant son eau dans le torrent de Tramouillon.
Il servait à irriguer les terres du Collet, des Seyes et des Faures.
Percée dans la falaise du Tarnoye en 1860, la tête de ce canal, lui attribue sans doute le titre du canal d'irrigation le plus vertigineux du Grand Briançonnais.
En effet, depuis sa prise d'eau, il surplombe un immense cône de déjection, pour ensuite traverser la falaise du Tarnoye, haute d'une centaine de mètres. Jadis, lors des traditionnelles corvées, on envoyait les enfants nettoyer le canal dans sa partie la plus étroite et dangereuse, qui à quatre pattes, enlevaient les rochers et le sable présents dans sa cuvette.
Aujourd'hui, il reste encore quelques ouvrages d'art, permettant à l'époque le transport efficace de l'eau, face aux différents obstacles naturels rencontrés (falaise, éboulis…).
On observe alors plus particulièrement, en plus ou moins bon état, des cuvettes en métal, des murs en pierres sèches et des restes de cuvettes en bois.
La commune, qui est intégrée au parc national des Écrins, est abritée par la tête de Vautisse (3 156 m), l'Aiguillas (2 823 m) et par la Tête du Gaulent (2 867 m). Le gouffre de Gourfouran est une particularité géologique locale. En plus de zones forestières, la commune dispose également de zones humides (ripisylve, adoux de Barrachin) et d'autres très sèches (coteaux steppiques du Soreillon)[2]. Une ancienne carrière minière a été aménagée, pour devenir le lac de Rama, en bord de Durance, au nord-est du village[20].
Jean Joseph Guieu ou Guyeux, général de division sous Napoléon Ier (né le à Champcella et mort le à Châteauroux). Son nom apparaît sur l’Arc de triomphe sur la 24e colonne. Il a été fait chef de brigade le , général de brigade le et général de division le .
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Blason | Part i: d'or à une clef de gueules posée en pal ; d'azur à un rocher d'argent, d'un bourg, bâti au pied du rocher, composé d'une église et de plusieurs maisons du même, essorées de sable, au pied duquel coule une rivière aussi d'argent[21]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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