Cazeaux-de-Larboust est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste d'Oô, le Lis, le Portet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (les «vallées du Lis, de la Pique et d'Oô», la «haute vallée d'Oô» et la «haute vallée de la Pique») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cazeaux-de-Larboust est une commune rurale qui compte 99 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 307 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Cazeausois ou Cazeausoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques: l'église Sainte-Anne, classée en 1921.
Géographie
Localisation
La commune de Cazeaux-de-Larboust se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[I 1].
Elle se situe à 116 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 37 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 5 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Cazeaux-de-Larboust fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Cazeaux-de-Larboust est limitrophe de cinq autres communes dont une en Espagne.
Carte de la commune de Cazeaux-de-Larboust et de ses proches communes.
Communes limitrophes de Cazeaux-de-Larboust[6],[7]
La superficie de la commune est de 1 914 hectares; son altitude varie de 914 à 3 110mètres[9].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[10]. Elle est drainée par la Neste d'Oô, le Lis, le Portet, le ruisseau de Coume Nère, le ruisseau de Lacourbe, le ruisseau Houradade et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[11],[Carte 1].
La Neste d'Oô, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune d'Oô et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle traverse la commune et se jette dans la Pique à Bagnères-de-Luchon, après avoir traversé 7 communes[12].
Réseaux hydrographique et routier de Cazeaux-de-Larboust.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]
Moyenne annuelle de température: 9,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 7,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Paul-d'Oueil», sur la commune de Saint-Paul-d'Oueil, mise en service en 1999[18] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8°C et la hauteur de précipitations de 989,6 mm pour la période 1981-2010[20].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 53 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[22], à 12,3°C pour 1981-2010[23], puis à 12,7°C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[26]::
la «haute vallée d'Oô», d'une superficie de 3 407ha, une vallée de haute montagne avec des vallons latéraux, marqués par l'érosion glaciaire. La végétation est caractérisée par une grande richesse des habitats, avec la présence d'espèces de la directive Habitats comme le Desman des Pyrénées et l'Ours brun (réintroduit). Par ailleurs, il existe une faune montagnarde caractéristique notamment de rapaces, d'oiseaux forestiers (pic à dos blanc), ou de mammifères: Chat sauvage par exemple.[27];
la «haute vallée de la Pique», d'une superficie de 8 251ha, une haute-vallée glaciaire divisée en deux vallons principaux surplombés par une chaîne de sommets dépassant à l'est les 3 000 mètres pour sept d'entre eux, avec la présence de glaciers[28];
les «vallées du Lis, de la Pique et d'Oô», d'une superficie de 10 515ha, hébergeant une avifaune de montagne bien représentée avec treize espèces de l'Annexe 1 se reproduisant sur le site. Parmi ces espèces figurent des populations remarquables pour l'Aigle Royal, la Chouette de Tengmalm, le Grand Tétras, le Lagopède alpin, le Pic à dos blanc, le Gypaète barbu, le Milan Royal et le Faucon pèlerin[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[30]:
les «affluents et rivière de l'One» (61ha), couvrant 12 communes du département[31] et
les «massifs du Luchonnais et du Larboust» (16 267ha), couvrant 13 communes dont dix dans la Haute-Garonne et trois dans les Hautes-Pyrénées[32]
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[30]:
la «Haute montagne en Haute-Garonne» (33 294ha), couvrant 49 communes dont 41 dans la Haute-Garonne et huit dans les Hautes-Pyrénées[33].
Urbanisme
Typologie
Cazeaux-de-Larboust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[I 2],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,8%), forêts (26,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23,2%), prairies (2,4%), zones urbanisées (0,5%)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Accès par l'autoroute A64 sortie no17 puis la route départementale 125c, et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Luchon située sur la ligne de Montréjeau à Luchon.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cazeaux-de-Larboust est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Neste d'Oô. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[39],[37].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cazeaux-de-Larboust est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[40],[41]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cazeaux-de-Larboust.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[42]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 104 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en en aléa moyen ou fort, soit 74%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[37].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cazeaux-de-Larboust est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].
Toponymie
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Le terme «cazaux«avait aux Xe et XIe siècles en Gascogne le sens de «habitat groupé»[47].
Histoire
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[48],[49].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon avant le Cazeaux-de-Larboust faisait partie de la communauté de communes du Pays de Luchon.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1977
mars 2019
Jean Mengarduque
DVD
Retraité
mars 2019
(mars 2020) juin 2020
Francis Ader
Agriculteur
juin 2020
En cours
Simon Escole
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 99 habitants[Note 10], en augmentation de 8,79% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
270
217
198
228
307
306
287
301
291
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
300
263
259
255
238
217
220
213
205
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
197
179
174
142
128
115
114
113
126
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
97
89
62
65
72
81
90
91
95
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
97
99
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Cazeaux-de-Larboust fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Panthéon pyrénéen,
Activités sportives
Chasse, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Pays de Luchon[58].
Protection environnementale
La zone Natura 2000 de la Haute Vallée de la Pique est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 8 251 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cazeaux-de-Larboust[59].
La zone Natura 2000 des Vallées du Lis, de la Pique et d'Oô est classé en zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006, avec une superficie de 10 515 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cazeaux-de-Larboust[60].
Ces deux zones Natura 2000 se superposent sur une grande partie de leur superficie.
La zone Natura 2000 de la Haute vallée d'Oô est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 3 407 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cazeaux-de-Larboust[61].
La zone Natura 2000 de la Haute vallée d'Oô se superpose aussi avec la zone Natura 2000 des Vallées du Lis, de la Pique et d'Oô.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 58 personnes, parmi lesquelles on compte 75% d'actifs (73,2% ayant un emploi et 1,8% de chômeurs) et 25% d'inactifs[Note 11],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6%[I 9].
Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 17% des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 88,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4% les transports en commun, 7,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
11 établissements[Note 12] sont implantés à Cazeaux-de-Larboust au [I 12].
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,5% du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 11 entreprises implantées à Cazeaux-de-Larboust), contre 16,6% au niveau départemental[I 13].
La commune est dans les «Pyrénées centrales», une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 86ha[64],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’église Sainte-Anne, classée monument historique en 1921[65], est décorée de fresques classées[66] du XVesiècle dues à deux peintres, un peintre local et un autre, catalan. Elles ont été badigeonnées en 1790, puis redécouvertes en 1893 par le peintre décorateur de Bagnères-de-Luchon, Bertrand Bernard[67]. Les fresques de l'abside représentent l'Assomption de la Vierge. Les trois fresques du mur de droite représentent la Naissance d’Ève, le Péché originel et Adam et Ève chassés du Paradis. Les fresques du mur de gauche, elles, représentent le Couronnement de la Vierge et saint Jean-Baptiste prêchant[68] et le Jugement dernier. À l'extérieur, un cippe funéraire gallo-romain a été encastré au-dessus du linteau de la porte d'entrée[69].
Le gouffre d'Enfer et la cascade d'Enfer, situés sur le ruisseau d'Enfer, marquent la limite entre la commune et celle de Castillon-de-Larboust.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Maurice Berthe, Villages pyrénéens: morphogenèse d’un habitat de montagne, Toulouse, Presses Universitaires du Midi, (ISBN9782810709939, lire en ligne), p.245-259
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