Caudiès-de-Fenouillèdes Écouter est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.
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Caudiès-de-Fenouillèdes | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades[1] |
Intercommunalité | Communauté de communes Agly-Fenouillèdes |
Maire Mandat |
Toussainte Calabrèse 2020-2026 |
Code postal | 66220 |
Code commune | 66046 |
Démographie | |
Gentilé | Caudiésiens |
Population municipale |
603 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 48′ 46″ nord, 2° 22′ 35″ est |
Altitude | Min. 279 m Max. 1 000 m |
Superficie | 36,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | La Vallée de l'Agly |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Boulzane, le ruisseau de Saint-Jaume et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Caudiès-de-Fenouillèdes est une commune rurale qui compte 603 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 969 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Caudièsiens ou Caudièsiennes.
La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 44 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 22 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 41 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Quillan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Fenouillet (2,2 km), Prugnanes (4,9 km), Fosse (5,2 km), Vira (5,6 km), Puilaurens (5,8 km), Saint-Louis-et-Parahou (6,0 km), Salvezines (6,6 km), Gincla (6,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Caudiès-de-Fenouillèdes fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].
Saint-Louis-et-Parahou (Aude) |
Bugarach (Aude) |
Camps-sur-l'Agly (Aude) |
Puilaurens (Aude) |
![]() |
Prugnanes |
Fenouillet | Saint-Paul-de-Fenouillet, Fosse |
La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est connue pour son karst remarquable, il a livré plusieurs centaines de cavités naturelles dont certaines donnent accès au réseau endokarstique : le Réseau Fanges-Paradet. Ce réseau spéléologique développe 20 km de galeries, il constitue le plus important réseau spéléologique des Pyrénées-Orientales par son extension, son dénivelé, son développement.[8]
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est située sur la Boulzane.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Louis-et-Parahou », sur la commune de Saint-Louis-et-Parahou, mise en service en 1978[15] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 071,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 44 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[23], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l’Aigle botté[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[25] : la « serre d'Alquières » (360 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[26] et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] :
Caudiès-de-Fenouillèdes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[30],[I 2],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,9 %), cultures permanentes (21 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,5 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ligne 500 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan et à Quillan.
Le territoire de la commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34],[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Le lieu est mentionné en 1011 sous le nom de Caldarios d'après des auteurs anciens. Cependant ce lieu n'est pas situé en Fenouillèdes et ne peut pas correspondre à Caudiès. On rencontre au XIVe siècle la forme Cauders, puis du XVe au XVIIe siècle Caudies. Par la suite, les formes modernes en occitan sont Caudiers ou Caudiès (équivalent phonétique)[41].
En français, le nom officiel de la commune devient Caudiès en 1790, mais on utilisait déjà tantôt Caudiès-de-Fenouillèdes ou Caudiès-de-Saint-Paul[42]. Cette dernière forme est encore utilisée à la fin du XIXe siècle[43], alors même que le , Caudiès change officiellement de nom pour devenir Caudiès-de-Fenouillèdes[42].
En occitan, le nom de la commune peut être Caudiers de Fenolledès (forme historique), de Fenolhedés (forme normalisée) ou, par analogie avec les autres communes de la région, de Fenolhet[41].
Le latin caldarius désigne un chaudron, que l'on retrouve d'ailleurs sur le blason de la commune. Toutefois, si ailleurs ce terme a servi à qualifier des territoires bénéficiant de sources chaudes, ce n'est pas le cas ici. On peut penser que le chaudron fait plutôt référence aux gouffres situés dans le lit de la Boulzane, au pied des falaises sombres au-dessus desquelles est installé le village, constituant ainsi une sorte de marmite cendrée naturelle[41].
Le territoire apparait dans l'Histoire en 955 grâce à l'église Notre-Dame de la Val, dont la paroisse englobe Brugens (aujourd'hui lieu-dit), Perles (à ne pas confondre avec Perles à Fosse), Conac et surtout Le Bouich, qui semble être la localité la plus importante jusqu'au XIIIe siècle au moins[44]. En 962 l'église accueille un important procès présidé par le seigneur éminent de la vicomté de Fenouillèdes, Sunifred II de Cerdagne, entre l'abbaye de Saint-Martin-Lys qui possède la paroisse, et des habitants du lieu. Il semble que Notre-Dame de la Val occupe une place centrale importante dans la vicomté. Le lieu de Caudiès n'est pas cité avant le XIVe siècle.
En 1271, l'archevêque de Narbonne récupère les possessions de l'abbaye et devient donc le nouveau seigneur du territoire.
En 1790, la commune de Caudiès devient chef-lieu du canton de Caudiès. Elle est rattachée en 1801 au canton de Saint-Paul (devenu plus tard Saint-Paul-de-Fenouillet), qu'elle ne quitte plus par la suite[42].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1790 | Jean Martin | ||
1790 | 1791 | Jean-Pierre Blancard | ||
1791 | 1793 | Pierre Baux | ||
1793 | 1796 | Jean Poumès | ||
1796 | 1798 | Jean-Pierre Blancard | ||
1798 | 1808 | Jean-François Pepratx | ||
1808 | 1810 | Henri Bataille | ||
1810 | 1814 | Jean Canaby | ||
1814 | 1815 | Antoine Pepratx | ||
1815 | 1816 | Benoît Bataillé-Lazeu | ||
1816 | 1821 | Antoine Pepratx | ||
1821 | 1830 | Benoît Bataillé-Lazeu | ||
1830 | 1832 | Paul Baux | ||
1832 | 1833 | Jean-Baptiste Tisseyre | ||
1833 | 1837 | Jean-Baptiste Benard | ||
1837 | 1848 | Paul Baux | ||
1848 | 1848 | Désiré Leroy-Daumenil | ||
1848 | 1852 | Pierre Canaby | ||
1852 | 1860 | François Laforgue | ||
1860 | 1865 | Henri Bataille | ||
1865 | 1870 | Victor Benet | ||
1870 | 1870 | Pierre Canaby | ||
1870 | 1877 | Casimir Benet | ||
1877 | 1878 | François Coronat | ||
1878 | 1888 | Casimir Benet | ||
1888 | 1896 | Joseph Merou | ||
1896 | 1908 | Tristan de Ferlue | ||
1908 | 1914 | Joseph Poutou | ||
1914 | 1919 | Jean Rivière | ||
1919 | 1932 | Félix Fourcade | ||
1932 | 1935 | François Torreilles | ||
1935 | 1941 | Auguste Vayre | ||
1941 | 1942 | Alexis Martignolles | ||
1942 | 1944 | Aimé Pepratx | ||
1944 | 1944 | Auguste Vayre | ||
1944 | 1946 | Jean Molins | ||
1946 | 1949 | Hector Peille | ||
1949 | 1953 | Louis Fons | ||
1953 | 1959 | Joseph Morer | ||
1959 | 1983 | Louis Espinasse | PS | conseiller général (1969-1973) |
1983 | 1995 | Jean Marty | ||
1995 | 2001 | Jean-Yves Lacroix | ||
2001 | 2008 | Louis Balagué | ||
2008 | 2020 | Jean-Pierre Fourlon | ||
2020 | en cours | Toussainte Calabrèse | PS | conseillère départementale (depuis 2011) |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1693 | 1709 | 1720 | 1744 | 1774 | 1789 | 1790 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12 f | 7 f | 188 f | 285 f | 285 f | 700 H | 191 f | 250 f | 1 070 H |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].
En 2019, la commune comptait 603 habitants[Note 10], en diminution de 6,51 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
928 | 1 007 | 1 100 | 1 211 | 1 327 | 1 350 | 1 406 | 1 450 | 1 969 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 331 | 1 260 | 1 253 | 1 202 | 1 167 | 1 129 | 1 096 | 1 011 | 997 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 109 | 1 058 | 1 070 | 1 019 | 1 028 | 1 008 | 955 | 907 | 849 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
821 | 792 | 677 | 618 | 580 | 598 | 573 | 634 | 630 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
603 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 63 | 89 | 83 | 90 | 93 | 104 | 103 | 101 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
En 2018, la commune compte 267 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 542 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 610 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 9,6 % | 12,9 % | 16,2 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 319 personnes, parmi lesquelles on compte 64,4 % d'actifs (48,2 % ayant un emploi et 16,2 % de chômeurs) et 35,6 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 115 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,3 %[I 11].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
55 établissements[Note 13] sont implantés à Caudiès-de-Fenouillèdes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 14,5 % | (8,7 %) |
Construction | 6 | 10,9 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 32,7 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,8 % | (3 %) |
Activités immobilières | 6 | 10,9 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 14,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 7,3 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 4 | 7,3 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 55 entreprises implantées à Caudiès-de-Fenouillèdes), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
La commune est dans les Fenouillèdes », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département des Pyrénées-Orientales[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 73 | 38 | 17 | 13 |
SAU[Note 16] (ha) | 467 | 389 | 143 | 157 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 38 en 2000 puis à 17 en 2010[58] et enfin à 13 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[59],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 467 ha en 1988 à 157 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 12 ha[58].
![]() |
Blason | D'or à la chaudière de gueules l'anse levée[60]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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