Caubous est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Caubous.
Caubous | |
![]() Panneau d'entrée dans Caubous, sur la route départementale 51. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises |
Maire Mandat |
José Gouzy 2020-2026 |
Code postal | 31110 |
Code commune | 31127 |
Démographie | |
Gentilé | Caubousois |
Population municipale |
4 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 51′ 05″ nord, 0° 31′ 23″ est |
Altitude | Min. 1 199 m Max. 1 918 m |
Superficie | 3,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnères-de-Luchon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Neste d'Oueil et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Caubous est une commune rurale qui compte 4 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 233 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Caubousois ou Caubousoises.
La commune de Caubous se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 112 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 33 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 9 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Cirès (0,4 km), Mayrègne (1,6 km), Bourg-d'Oueil (2,2 km), Saint-Paul-d'Oueil (3,6 km), Billière (4,4 km), Cathervielle (4,6 km), Garin (4,7 km), Poubeau (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Caubous fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Caubous est limitrophe de huit autres communes dont deux dans le département des Hautes-Pyrénées.
Ferrère (Hautes-Pyrénées) (par un quadripoint) |
Sost (Hautes-Pyrénées) |
|
Cirès | ![]() |
Mayrègne |
Cathervielle | Garin | Benque-Dessous-et-Dessus, Billière (par un quadripoint) |
La superficie de la commune est de 378 hectares ; son altitude varie de 1 199 à 1 918 mètres[7].
Son altitude minimale est de 1 199 mètres, là où la Neste d'Oueil quitte la commune pour entrer sur celle de Mayrègne. Son altitude maximale, selon deux sources différentes du Géoportail, s'élève soit à 1 918[8], soit à 1 912 mètres au Honteyde[Carte 1].
Elle est drainée par le Neste d'Oueil, le ruisseau d'Artigue Pardin, le ruisseau de Labos, le ruisseau de Rustier et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[9],[Carte 2].
Le Neste d'Oueil, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune de Bourg-d'Oueil et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans la rivière l'One à Saint-Aventin, après avoir traversé 9 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Paul-d'Oueil », sur la commune de Saint-Paul-d'Oueil, mise en service en 1999[16] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8 °C et la hauteur de précipitations de 989,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 52 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : la « vallée d'Oueil et soulane du Larboust » (6 150 ha), couvrant 27 communes dont 21 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : la « Haute montagne en Haute-Garonne » (33 294 ha), couvrant 49 communes dont 41 dans la Haute-Garonne et huit dans les Hautes-Pyrénées[25].
Caubous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53 %), forêts (31,8 %), prairies (15,2 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Accès avec la route départementale D 51.
Le territoire de la commune de Caubous est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste d'Oueil. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2019[31],[29].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Caubous est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[32],[33]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 20,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 19 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 4].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[37],[38].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Chantal Sacaze | ||
mars 2008 | En cours | José Gouzy | Employé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2019, la commune comptait 4 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
78 | 233 | 71 | 71 | 68 | 72 | 81 | 85 | 84 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
85 | 81 | 67 | 61 | 65 | 63 | 66 | 58 | 50 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
53 | 50 | 53 | 43 | 41 | 34 | 37 | 35 | 23 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
16 | 11 | 12 | 12 | 7 | 12 | 7 | 6 | 4 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 | 4 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 590 | 570 | 583 | 586 | 584 | 586 | 588 | 589 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Caubous fait partie de l'académie de Toulouse.
Pêche, chasse, randonnée pédestre.
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 0 % | 0 % | 0 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 5],[I 8]. Elle ne compte aucun emploi en 2018, contre 1 en 2013 et 0 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2, soit un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,7 %[I 9].
Sur ces 2 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, aucun ne travaille dans la commune[I 10]. Pour se rendre au travail, la totalité des habitants utilise un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues[I 11].
Un seul établissement[Note 11] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Caubous au [I 12]. Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 12]</ref> (un en 1988)[48],[Carte 6].
Sur les autres projets Wikimedia :