Catenay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Catenay | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Norbert Cajot 2020-2026 |
Code postal | 76116 |
Code commune | 76163 |
Démographie | |
Gentilé | Castenais, Castenaises |
Population municipale |
672 hab. (2019 ![]() |
Densité | 114 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 47″ nord, 1° 19′ 33″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 170 m |
Superficie | 5,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.catenay.fr/ |
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Catenay se situe à 9 km au sud de Buchy, à 20 km au nord-est de Rouen et à 120 km au nord-ouest de Paris. Au sud du territoire communal coule le Crevon, rivière de 16,6 km, qui prend sa source à Saint-Germain-des-Essourts et se jette dans l'Andelle à Vascoeuil. L'Andelle est un affluent de la Seine.
Le village se situe sur le plateau et regroupe la plupart des habitants. Un quart des habitants vivent au Clos Réjoui où 80 maisons ont été édifiées dans la vallée du Crevon depuis 1975. C'est le seul hameau de la commune si l'on excepte les écarts de Montlambert (château) et de Bourceville (ferme)[1].
Saint-Germain-des-Essourts | Boissay | |
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Blainville-Crevon | Saint-Aignan-sur-Ry |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 16 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Catenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (3,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Casteneit à la fin du XIIe siècle[22], Castenei au XIIIe siècle, Casteney au XIVe siècle, Castenay au XVe siècle, puis Catenay au XVIIIe siècle[23].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale qui représente l'ancien normand castenei, équivalente de l'ancien français chastaignei, chastegnei (avant le XVIe siècle) « châtaigneraie » et qui correspond aux toponymes français Châtenoy, Châtenay[22]. Les noms communs chastaignei, chastegnei sont issus du bas latin castanetum[22], le suffixe collectif -etum servant à désigner une plantation d'arbres appartenant à la même espèce, forme féminine -eta, devenue -aie : châtaigneraie, chênaie, hêtraie.
Remarque : la graphie de l'ancien suffixe -ei originelle a ensuite été réinterprétée en -ai, puis -ay, comme c'est souvent le cas.
Vers 1180, le seigneur Renaud de Castenai, donna au prieuré Saint-Lô de Rouen, le droit de patronage sur l'église Notre-Dame de Castenai, c'est-à-dire le droit de nommer les curés de la paroisse et tous les autres privilèges dont il pouvait jouir lui-même, avec les deux parts de dîmes, la grange et le presbytère. Cette donation fut faite avec l'assentiment de son frère Gautier de Castenai, qui a cette époque, bénéficiait de la cure et avec l'approbation de monseigneur Rotrou de Warwick, archevêque de Rouen, qui la ratifia par une charte de confirmation[24].
Un domaine seigneurial émergea de ce cadre religieux sans s'y superposer. Appartenant à ce même Renaud de Castenai au XIIe siècle, puis à ses descendants au début du XIIIe siècle, il fut sans que la date soit connue, en partie rattaché à la seigneurie de Blainville et en partie à celle de Fontaine-Châtel. Catenay n'eut donc pas de seigneurs particuliers mais dépendit de plus vastes ensembles seigneuriaux[25].
Une nouvelle église Notre-Dame fut édifiée à la fin du XVe siècle.
L'existence d'une école, réservée aux garçons et tenue par le curé, fut attestée pour la première fois en 1715 lors de la visite pastorale de monseigneur Claude-Maur d'Aubigné, archevêque de Rouen[26].
Le décret du 14 décembre 1789 de l'Assemblée nationale constituante créa 44000 municipalités en France, sur le territoire de chaque paroisse, ville, bourg ou communauté de campagne[27]. Catenay devint une municipalité. La première élection municipale eut lieu au début de l'année 1790.
Le décret du 10 brumaire an II (31 octobre 1793) de la Convention nationale attribua à toutes les municipalités, qu'elles aient été nommées ville, bourg ou village, le nom de « commune », dans une intention d'égalisation.
L'inauguration de la mairie-école eut lieu en 1860. La construction fut entièrement financée par le legs de Jacques-Philippe Guillard, ancien maire de la commune, décédé en 1854. La mairie-école a été édifiée à l'emplacement de sa maison qui fut détruite, ce qui explique sa localisation à l'entrée du village[28].
La nouvelle église Notre-Dame, qui sera plus tard dédiée à Saint-Clair, fut construite de 1876 à 1878 à l'emplacement de l'ancienne église en ruine.
L'électrification du village fut réalisée en 1926.
Dans les années 1930, la commune comptait une dizaine d'exploitations agricoles, trois commerces (deux cafés-épiceries et une épicerie) et plusieurs artisans (un charron, un coiffeur, un cordonnier et un menuisier).
La seconde guerre mondiale débuta en septembre 1939. En mai 1940, après avoir vu passer et affluer des réfugiés, nombre d'habitants prirent avec eux les chemins de l'exode dans un climat de panique jusqu'à ce que les unités allemandes, des chars arrivant à travers champs par l'Épinay (hameau de Saint-Aignan-sur-Ry), traversèrent Catenay le 8 juin 1940[29]. En août 1944, des mouvements de troupes allemandes en tous sens firent craindre le pire jusqu'à ce que les premières unités de la 4e Division blindée canadienne, arrivant par Blainville-Crevon le 31 août 1944, traversèrent la commune après le départ des derniers soldats allemands. Catenay était libéré[30].
Le dernier commerce de la commune, l'Auberge des Trois Vallées, cessa son activité en 1981.
La salle polyvalente de la Châtaigneraie fut inaugurée le 5 mai 1990.
L'école élémentaire Jacques-Philippe Guillard fut inaugurée le 25 mars 2000.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | Jean-Charles Alexandre | Propriétaire | ||
1792 | 1800 | Jean Guérout | Charpentier | |
1800 | 1808 | Jacques-Philippe Roussel | Cultivateur | |
1808 | 1816 | Pierre-Marin Couturier | Cultivateur | |
1816 | 1826 | Louis Soubanel | Propriétaire | |
1826 | 1845 | Jacques Fongueuse | Cultivateur | |
1845 | 1846 | Augustin Farin | Cultivateur | |
1846 | 1854 | Jacques-Philippe Guillard | Rentier | |
1854 | 1871 | Pierre Duval | Cultivateur | |
1871 | 1874 | Hector Le Breton | Rentier | |
1874 | 1884 | Pierre Duval | Cultivateur | |
1884 | 1893 | Pierre Julien | Cultivateur | |
1893 | 1904 | Augustin Fongueuse | Cultivateur | |
1904 | 1908 | Clovis Valentin | Boucher | |
1908 | 1921 | Émile Roussel | Cultivateur | |
1921 | 1963 | Alfred Roberge | Cultivateur | |
1963 | 1971 | Henri Dufour | Cultivateur | |
1971 | 1983 | Frans Donckele | Agriculteur | |
1983 | 2014 | Brigitte Langlois | Conseillère en économie sociale et familiale | |
2014 | En cours | Norbert Cajot | Retraité |
Catenay se situe dans l'arrondissement de Rouen depuis 1801 en Seine-Maritime. Auparavant, la commune était rattachée au district de Gournay de 1793 à 1801[31].
La commune se situe dans le canton du Mesnil-Esnard depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France. Auparavant, elle était rattachée au canton de Ry de 1793 à 1801, puis au canton de Buchy de 1801 à 2014[31].
Catenay est membre de la communauté de communes Inter-Caux-Vexin depuis le , à la suite de la loi no 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe). Auparavant, la commune était membre de la communauté de communes du Moulin d'Écalles (CCME) de 2002 au 31 décembre 2016.
Lubień (gmina) (Pologne)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 672 habitants[Note 8], en diminution de 2,89 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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450 | 381 | 386 | 377 | 410 | 391 | 363 | 387 | 374 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
356 | 384 | 406 | 340 | 318 | 278 | 255 | 270 | 260 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
263 | 291 | 260 | 228 | 231 | 263 | 299 | 263 | 273 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
278 | 270 | 330 | 550 | 632 | 651 | 719 | 697 | 684 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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672 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Catenay est situé dans l'Académie de Normandie et dans la circonscription du premier degré de Neufchâtel-en-Bray.
Le 4 juillet 1975 est créé le syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS) des Trois Vallées regroupant les communes voisines de Boissay, Catenay, Ernemont-sur-Buchy, Saint-Aignan-sur-Ry et Saint-Germain-des-Essourts. Elles sont représentées chacune par deux délégués titulaires et deux délégués suppléants tous issus des conseils municipaux. Un président ainsi que quatre vice-présidents y sont élus[35]. Le SIVOS permet de mutualiser les moyens des cinq communes en assurant la gestion du personnel non enseignant, ainsi que les dépenses de fonctionnement et d’investissement des écoles, de la restauration scolaire et de l’accueil périscolaire. En 2020, le SIVOS regroupait 211 élèves répartis sur 9 classes de primaire.
L'école élémentaire Jacques-Philippe Guillard de Catenay est composée de deux classes.
L'église de style néogothique est construite selon un plan en croix latine et orientée vers l'est. La façade ouest correspond au clocher. Il sert à la fois d'entrée et de porche au rez-de-chaussée, et de base à la flèche polygonale en ardoise[40].
Quatre bas-reliefs en albâtre datant de la fin du XVe siècle, classés à l'inventaire des monuments historiques en 1908, sont conservés dans l'église. Ils représentent l'Adoration des mages, l'Assomption, le Couronnement de la Vierge et l'Annonciation[41].
Avant la construction de l'église actuelle, plusieurs édifices se sont succédé. Une première église a été construite à la fin du XIIe siècle, avant d'être détruite et remplacée par un autre édifice en 1481. Son clocher fut édifié en 1486 et son chœur fut reconstruit en 1750. Étant à l'état de ruine au XIXe siècle, une nouvelle église est édifiée par l'architecte Delphir Isidore Marical entre 1876 et 1878 et fut bénie par monseigneur Henri de Bonnechose, archevêque de Rouen, le 15 mai 1878[40],[42].
Saint-Clair, prêtre bénédictin, naquit à Rochester en Angleterre vers 845 dans une famille noble. Il quitta l'Angleterre pour échapper à un mariage que sa famille voulut lui imposer. Il traversa la Manche et s'établit dans le Cotentin. Il fut ordonné prêtre à Coutances en 870 par l'évêque de la ville. Il mourut martyr à Saint-Clair-sur-Epte en 884, après avoir refusé d'épouser une femme, qui le fit décapiter par deux mercenaires. Saint-Clair est fêté le 18 juillet.
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Les armes de la commune de Catenay se blasonnent ainsi :
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