Canville-la-Rocque est une commune française, située sur la Côte des Isles dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 121 habitants[Note 1].
Pour l’article homonyme, voir Canville-les-Deux-Églises.
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Canville-la-Rocque
Place du village.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire Mandat
Patrick Broquet 2020-2026
Code postal
50580
Code commune
50097
Démographie
Gentilé
Canvillais
Population municipale
121 hab. (2019 )
Densité
23 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 20′ 33″ nord, 1° 38′ 09″ ouest
Altitude
Min. 7 m Max. 43 m
Superficie
5,35 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Créances
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Canville-la-Rocque
Géolocalisation sur la carte: France
Canville-la-Rocque
Géolocalisation sur la carte: Manche
Canville-la-Rocque
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Canville-la-Rocque
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Géographie
Le village de Canville-La-Rocque est entouré par les communes de Saint-Lô-d'Ourville, Neuville-en-Beaumont et Saint-Sauveur-de-Pierrepont. Canville-la-Rocque est distant d'une quarantaine de kilomètres de Cherbourg. Situé à quarante mètres d'altitude il fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Barneville Carteret», sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à neuf kilomètres à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 603,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,7°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Canville-la-Rocque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (56,4%), terres arables (43,6%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Canvilla en 1149 et en 1172; Camvilla en 1153; Caumvilla entre 1170 et 1172[21].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (élément issu du gallo-roman villa «domaine rural»). L'identification du premier élément ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes[22].
En raison de l'existence d'un autre Canville en Seine-Maritime (aujourd'hui Canville-les-Deux-Églises), l'appellation de Canville-Canteraine fut proposée en 1828 par Louis Du Bois pour la commune de la Manche. Le déterminant -Canteraine faisait référence à un hameau qui semble avoir disparu aujourd'hui. Ce nom, attesté sur les cartes de Cassini (1753/1785) et d'État-Major (1825/1866) sous la forme Cantereine, est issu de l'ancien normand cante raine «chante grenouille», et désigne un lieu humide fréquenté par ces batraciens.
Le déterminant actuel -la-Rocque fut ajouté en 1939, d'après un autre hameau situé sur le territoire de la commune, et aujourd'hui subdivisé en la Rocque de Haut et la Rocque de Bas. On le trouve attesté sur la carte de Cassini sous la forme les Rocq, et sur la carte d'État-Major par la Roque de Haut et la Roque de Bas. Ce nom représente la forme normano-picarde du mot roche < gallo-roman ROCCA, très fréquemment employé en toponymie au sens de «château-fort, place fortifiée».
Le gentilé est les Canvillais.
Histoire
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Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[23], et au début du XIIIesiècle, comme relaté dans les Scripta de feodis, elle avait basculé dans l'honneur de Bricquebec[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 8], en diminution de 9,02% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
487
518
523
568
586
597
502
522
503
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
487
460
416
397
365
337
321
285
277
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
250
256
232
207
219
202
214
240
228
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
216
201
182
158
146
129
131
128
130
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
134
121
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le château Inscrit MH(2000).
Château d'Olonde[30] (XVIeetXVIIIesiècles), inscrit depuis le au titre des monuments historiques, a servi de cadre au roman de Jules Barbey d'Aurevilly Une Histoire sans nom.
Ancien moulin à vent.
Vallon du Gris.
Ferme-manoir du Hommet (XVe – XVIIesiècle).
Ferme-manoir de la Néhourie.
Ferme-manoir de la Rocque de Bas.
Ferme-manoir de la Rocque de Haut.
La Rosière[Quoi ?].
Église Saint-Malo (XVe, XVIIe – XVIIIesiècle) avec ses fresques, découvertes dans les années 1990 à la suite de travaux de rénovation, retraçant la légende du «pendu dépendu». Elles datent du XVIesiècle. Le village se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, lieu de pèlerinage célèbre et la fresque fait état d'une légende rapportée au XIIIesiècle par des pèlerins. La statuaire date du XVeauXVIesiècle[31].
Détail de la fresque
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.56
Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
.
Dominique Fournier, «Canville» in WikiManche.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.184.
«Notice n°PA50000011», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.120.
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