Saint-Sauveur-de-Pierrepont est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 121 habitants[Note 1].
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Saint-Sauveur-de-Pierrepont
L'église Sainte-Trinité.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Coutances
Intercommunalité
Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche
Maire Mandat
Fabienne Angot 2020-2026
Code postal
50250
Code commune
50548
Démographie
Gentilé
Pierrepontais
Population municipale
121 hab. (2019 )
Densité
15 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 20′ 08″ nord, 1° 35′ 39″ ouest
Altitude
Min. 7 m Max. 42 m
Superficie
8,18 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Créances
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Sauveur-de-Pierrepont
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Saint-Sauveur-de-Pierrepont
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Géolocalisation sur la carte: Normandie
Saint-Sauveur-de-Pierrepont
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Géographie
La commune est au sud-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 7 km au nord-ouest de La Haye-du-Puits, à 9 km à l'est de Portbail et à 9 km au sud-ouest de Saint-Sauveur-le-Vicomte[1].
Communes limitrophes de Saint-Sauveur-de-Pierrepont[2]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 11,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Barneville Carteret», sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 603,9 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 34 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[14] à 10,7°C pour 1981-2010[15], puis à 11,1°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur-de-Pierrepont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (62,8%), terres arables (33,6%), zones agricoles hétérogènes (2,5%), zones humides intérieures (1,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Salvador de Perrepont en 1153[24].
L'hagiotoponyme Saint-Sauveur désigne le Christ. Pierrepont serait dû à la présence d'un pont de pierre[25].
Sur le territoire de la commune de nombreux objets d'origine romaine et mérovingienne furent découvert[26].
Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte[27].
Combat du
En position favorable, mais dans un inégal rapport de force de 1 contre 10, une trentaine de marins et 80 soldats français, commandés par l'ingénieur du génie maritime Ramas, barrent la route face aux blindés de Rommel. Après une tentative de pourparlers, un combat acharné s'engage. Au bout d'une trentaine de minutes, Henri Ramas est tué ainsi que deux de ses hommes. Cette résistance permet de retarder l'avance des Allemands de plus d'une dizaine d'heures, ce qui permet aux forces britanniques de rembarquer et d'effectuer le sabotage du matériel qui aurait pu servir à l'ennemi. Les blindés allemands seront encore arrêtés à 5 km de Cherbourg au pont de Martinvast[28].
Fusions de communes
Le , Baudreville, Bolleville, Saint-Nicolas-de-Pierrepont et Saint-Sauveur-de-Pierrepont fusionnent tout en conservant un statut de communes associées, la commune ainsi créée prenant le nom de Pierrepont-en-Cotentin. Le , imitant Baudreville qui s'était retirée en 1980, Bolleville, Saint-Nicolas-de-Pierrepont et Saint-Sauveur-de-Pierrepont se séparent, mettant fin à l'existence de la commune de Pierrepont-en-Cotentin.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[30].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 8], en diminution de 9,7% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
516
545
585
575
587
593
591
590
555
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
542
524
488
441
426
393
401
407
384
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
365
301
274
252
254
277
282
240
237
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
210
186
121
143
134
132
134
123
121
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
L'ancienne église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont.
Ruines de l'ancienne église romane Saint-Sauveur, détruite en 1944. Les vestiges sont situés à 200 mètres au sud de l'actuelle église. Le chœur est classé au monument historique[35].
L'église Sainte-Trinité, construite en 1955 en remplacement de la vieille église romane, abrite deux bas-reliefs du XIIesiècle classés à titre d'objets aux monuments historiques, dont un christ en majesté en pierre calcaire présentant un modelé saisissant[36], replacé dans l'église moderne au-dessus du baptistère[37].
Pour mémoire
Motte, qui relevait du fief de Saint-Sauveur, signalée par Gerville qui la situait au lieu-dit le Castel de Montauban (Gerville C., 1825, 187), qui n'existe plus de nos jours et dont l'emplacement au nord-est de la paroisse en bordure de prairies marécageuses s'appelle la lande de Lingrehou. Les deux champs qui portent ce nom sont aujourd'hui sont tous les deux entourés par une petite rivière[38].
La commune est un village fleuri (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[41].
Personnalités liées à la commune
Émile Couillard (1880-1951), écrivain et abbé, historien du Mont-Saint-Michel, est né et a grandi à Saint-Sauveur-de-Pierrepont, dans le hameau des Duvées.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.3: Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p.1524.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.603.
André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits et introuvables du patrimoine Normand», , 319p. (ISBN978-2-914541-96-1), p.41.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.181-182.
«Notice n°PA00110538», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.51.
Bernard Beck (photogr.Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises: 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204p. (ISBN2-7134-0053-8), p.111.
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