Créé en 1790, il est supprimé en à la suite d’un découpage cantonal opéré en 2014.
Histoire
Article principal: Histoire du découpage cantonal de la Vendée.
Sous la Révolution française, pendant la mise en œuvre des décrets de l’Assemblée nationale concernant la division du royaume en 83 départements ( et ), un décret particulier du porte implicitement création du canton au sein du district[1]; les textes de la Constituante sont par la suite ordonnés dans des lettres patentes de Louis XVI données le [2]. La division admet alors un chef-lieu fixé dans la municipalité de Palluau[3].
Le 7 prairial an VIII (), la commune de Grand’Lande est absorbée par celle de Palluau.
Le 1ervendémiaire an IX (), la commune de Saint-Paul est absorbée par celle de La Chapelle-de-Palluau.
Le maintien du canton est projeté dans la loi concernant la division du territoire de la République et l’administration du 28 pluviôse an VIII (). Aussi, en vertu de l’arrêté du 9 brumaire an X (), deux communes rejoignent le canton (Apremont et Falleron)[4].
En l’an XII, la commune de Saint-Paul est érigée à partir de parcelles de celle de La Chapelle-de-Palluau.
En 1806, la commune de Maché est érigée à partir de parcelles de celle d’Apremont. De même, la commune de Grand’Lande est érigée à partir de parcelles de celle de Palluau.
Les limites du canton sont modifiées après une loi du par laquelle sont attribuées aux communes de Legé et de Touvois (canton de Legé, arrondissement de Nantes, Loire-Inférieure) des parcelles de celle de Grand’Landes.
Le , la commune de La Chapelle-Palluau est associée à celle d’Aizenay (canton du Poiré-sur-Vie). Un décret pris en Conseil d’État le modifie les limites du canton de Palluau et de l’arrondissement des Sables-d’Olonne en soustrayant l’ancienne commune. Cependant, le , La Chapelle-Palluau est restaurée comme commune et réintègre le canton de Palluau.
Nombre de communes du canton
1803-1804
1806
6
5
4
6
7
9
8
9
Dénomination
Le canton est créé le sous le nom de « canton de Palluau ».
Alors que l’arrêté du 9 fructidor an V () relatif à la dénomination des communes et arrondissements de justices de paix prescrit comme graphie officielle de la commune et du canton celle contenue dans les tableaux de division en justices de paix[5], l’arrêté du 9 brumaire an X () portant réduction des justices de paix du département de la Vendée attribue à la commune abritant le chef-lieu du canton le même nom[4]. Le canton conserve donc sa dénomination jusqu’à sa suppression.
Géographie
Situation administrative
Administrativement, le canton se situe au sein du département de la Vendée, dans le district des Sables-d’Ollonne de 1790 à 1795[3]. À partir de la loi concernant la division du territoire de la République et l’administration (), le canton relève du premier arrondissement départemental[6], baptisé, au sens de l’arrêté du 9 brumaire an X ()[4], « arrondissement des Sables-d’Olonne ».
Surfaces et altitudes
Superficies et altitudes des communes du canton au [7],[8]
Avocat Maire de Saint-Étienne-du-Bois (1926-1952) Membre de la Commission administrative de la Vendée (1941-1943)[11] Nommé conseiller départemental en 1943[12]
Vétérinaire Maire de Palluau (1971-1989) Président du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Palluau (1976-1991) Président du district de Palluau (1991-2000)
Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940 et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Évolution démographique des communes du canton de Palluau
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
1861
8 152
9 745
9 992
10 964
10 807
11 442
11 471
11 231
11 183
Évolution démographique des communes du canton de Palluau, suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
10 659
10 540
10 590
10 624
10 922
11 143
11 380
11 570
10 624
Évolution démographique des communes du canton de Palluau, suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
11 239
10 217
9 996
9 727
9 446
8 966
8 619
8 548
8 202
Évolution démographique des communes du canton de Palluau, suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2011
-
-
-
7 137
8 022
8 168
8 607
10 034
12 267
-
-
-
Recensements de population des communes du canton (de 1806 à 2011[alpha 12]). (Sources: base Cassini)
Histogramme de l’évolution démographique
Notes et références
Notes
La commune prend le nom de La Chapelle-de-Palluau dans l’arrêté du 9 brumaire an X (), puis celui de La Chapelle-Palluau au cours du XIXesiècle.
La commune prend le nom de Grand’Landes au cours du XIXesiècle.
La commune prend le nom de Saint-Christophe dans l’arrêté du 9 brumaire an X (), puis celui de Saint-Christophe-du-Ligneron au cours du XIXesiècle.
La commune prend le nom de Saint-Étienne dans l’arrêté du 9 brumaire an X (), puis celui de Saint-Étienne-du-Bois au cours du XIXesiècle.
La commune prend le nom de Saint-Paul-Mont-Penit au cours du XIXesiècle.
La commune de Maché est érigée à partir de parcelles de la commune d’Apremont en 1804. Elle demeure dans le canton de Palluau[Cass. 7].
La commune de Saint-Paul est érigée à partir de parcelles de la commune de La Chapelle-de-Palluau en l’an XII. Elle demeure dans le canton de Palluau[Cass. 6].
La commune de Grand’Lande est érigée à partir de parcelles de la commune de Palluau en 1806. Elle demeure dans le canton de Palluau[Cass. 2].
Demi-frère de Stéphane Halgan, précédent conseiller général.
Le conseil général est supprimé par le gouvernement de Pierre Laval.
Belle-fille de Pierre Roy, conseiller général de 1952 à 1970.
Le recensement de 1866 est le premier à tenir compte de l’amputation d’une partie du territoire du canton dans la commune de Grand’Landes, où des parcelles sont attribuées à des communes de la Loire-Inférieure (Legé et Touvois) en 1861. Seul celui de 1975 exclut le territoire de La Chapelle-Palluau (associée à Aizenay en 1972), qui appartient au canton du Poiré-sur-Vie de 1975 à 1979.
Références
Archives départementales de la Vendée et Société d’émulation de la Vendée, Dictionnaire historique des communes, sur le site des archives départementales (http://communes-archives.vendee.fr/)
« Commune de Chapelle-Palluau, La », [lire en ligne].
Archives départementales de la Vendée et Société d’émulation de la Vendée, Dictionnaire historique des Vendéens, sur le site des archives départementales (http://www.vendeens-archives.vendee.fr/) Référence notée « DHV » dans le texte
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Index: communes par ordre alphabétique», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). Référence notée « Cass. » dans le texte
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Grand'Landes», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Palluau», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Maché», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Apremont», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Falleron», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Autres références
«Suite des décrets sur la division du royaume», dans Collection générale des décrets rendus par l’Assemblée nationale, vol.2, t.11, Paris, Chez Baudouin, (lire en ligne), p.42-43.
Lettres-patentes du roi sur décrets de l’Assemblée nationale des 15 janvier, 16 et 26 février 1790, qui ordonnent la division de la France en quatre-vingt-trois départements, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p.42-43.
Louis-Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en CXX départemens, vol.I, Paris, éditions Louis-Marie Prudhomme, , 673p. (OCLC715881089, lire en ligne), p.216-220.
«Arrêté portant réduction des justices de paix du département de la Vendée (no1017)», Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, no133, pluviôse an x, p.428-432 (lire en ligne).
Claude Motte, Isabelle Séguy, Christine Théré et Dominique Tixier-Basse (coll.) (préf.Gérard Lang), Communes d’hier, communes d’aujourd’hui, les communes de la France métropolitaine (1801-2001): Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut national d’études démographiques, coll.«Classiques de l’économie et de la population», , 406p. (ISBN2-7332-1028-9), p.31-32.
«Loi concernant la division du territoire de la République et l’administration (no115)», Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, no17, brumaire an ix, p.89-90 (lire en ligne).
Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), Répertoire géographique des communes, 2015.
Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
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