La Chapelle-Palluau est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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La Chapelle-Palluau | |
La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde (1763-1824-1999). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vie et Boulogne |
Maire Mandat |
Xavier Prouteau 2020-2026 |
Code postal | 85670 |
Code commune | 85055 |
Démographie | |
Gentilé | Chapellois |
Population municipale |
935 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 47′ 03″ nord, 1° 37′ 17″ ouest |
Altitude | 40 m Min. 11 m Max. 64 m |
Superficie | 12,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Challans |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de La Chapelle-Palluau s’étend sur 1 295 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 40 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 11 et 64 mètres[1],[2].
Saint-Paul-Mont-Penit | Palluau | |
Maché | ![]() |
Le Poiré-sur-Vie |
Aizenay |
La Chapelle-Palluau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), prairies (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
En poitevin, la commune est appelée La Chapéle-Palea[10].
La Chapelle-Palluau est rattachée à Aizenay du 01/09/1972 au 31/05/1979.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Marcel Ponthoreau | ||
mars 2001 | 2014 | Éliane Rousseau[Note 4],[11] | ||
En cours | Xavier Prouteau[12] | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 935 habitants[Note 5], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 1 075 | 944 | 1 085 | 1 105 | 1 062 | 1 033 | 1 050 | 1 068 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 052 | 1 046 | 1 054 | 1 032 | 991 | 986 | 965 | 960 | 945 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
939 | 972 | 929 | 840 | 811 | 777 | 759 | 723 | 726 |
1962 | 1968 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
719 | 684 | 618 | 647 | 686 | 826 | 931 | 952 | 935 |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 464 hommes pour 481 femmes, soit un taux de 50,90 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,4 |
6,0 | 75-89 ans | 7,3 |
15,2 | 60-74 ans | 14,9 |
19,8 | 45-59 ans | 19,7 |
23,4 | 30-44 ans | 20,3 |
14,9 | 15-29 ans | 14,6 |
20,8 | 0-14 ans | 22,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
La chapelle de Notre Dame de la Miséricorde située à l'entrée sud du bourg de la Chapelle Palluau, trouve son origine au XVIIIe siècle, à la suite d'un prodige survenu à proximité.
Quelque temps avant l'année 1718, une bergère du nom de Féniotte, habituée à garder ses moutons dans les prés qui surplombent la Vie, souffrait d'un mal inexorable, un cancer, qui lui rongeait le sein. Les rebouteux l'avaient prévenue que lorsqu'il saignerait, cela annoncerait sa fin. N'ayant plus foi en les remèdes des hommes, Féniotte mît sa confiance dans la miséricorde de sa Mère du ciel, et suppliait Marie de la guérir. Un jour, alors qu'elle menait ses moutons, dans le chemin creux en face de l'actuel cimetière, elle s'aperçut que son mal se mit à saigner en abondance. La pauvre pensait son heure arrivée. Elle se tourna alors vers sa mère céleste et une ardente prière jaillit de nouveau de son cœur, pour implorer sa guérison. Soudain, en levant les yeux, elle est éblouie par l'apparition d'une belle dame : la Vierge Marie. Celle-ci accueille sa prière et la guérit de son mal.
Émerveillés par ce prodige, les habitants de la Chapelle Palluau décident de construire une chapelle pour perpétuer le souvenir de ce miracle. Au cours des années qui suivirent, les prêtres qui desservent la paroisse : les pères Caillon, Lambert, Buchet et Jacques Michel-Girard œuvrent au recueil des dons. Parmi les principaux légataires testamentaires on compte : René Fillatre de la Blanchère, Etienne Marchais, Louis Renard et Jean Fillatre de la Blanchère. C'est entre 1755 et 1765 que sont recueillis les principaux dons. En 1762 le curé Girard entreprend les travaux de construction de la chapelle dite des Ormeaux ou du Calvaire, dédiée à Notre Dame de la Miséricorde. Les travaux s'achèveront en 1763. Deux pierres gravées en latin, insérées dans les murs extérieurs du chevet de l'édifice sont toujours visibles et datent de cette époque :
Deux cloches de la chapelle de Notre Dame de la Miséricorde sont baptisées respectivement les et .
En 1793 et 1794, le bourg de la Chapelle Palluau est traversé à plusieurs reprises par les armées révolutionnaires qui détruisent la chapelle. Après la révolution, le curé de la Chapelle Palluau, le père Fumoleau, de retour d'exil en Espagne, n'a qu'une idée en tête : reconstruire la chapelle des ormeaux ; il entreprendra tout d'abord la réédification du calvaire en 1818. Ce n'est qu'en 1824, peu de temps après sa mort, que sous l'impulsion de sa sœur Marie Fumoleau, les travaux de la chapelle commencent. Sur l'emplacement de l'édifice originel sera élevé le bâtiment que nous connaissons aujourd'hui. À l'intérieur, le tableau provenant de la chapelle d'origine, représentant le prodige de Féniotte, fut replacé au-dessus de l'autel.
Probablement du fait de son état, il fut remplacé au cours du XIXe siècle et l'ensemble du chœur réaménagé. Aujourd'hui, une niche abrite une statue de la vierge, signée du sculpteur Dinelli. En 1873, Joseph Martineau de Douin commande deux tableaux à M. Serenne, peintre nantais, lesquels sont positionnés de part et d'autre de l'autel au-dessus des portes de la sacristie. Ils représentent deux scènes de l'histoire de Féniotte :
En 1874, pendant les travaux de reconstruction de l'église paroissiale, la chapelle du calvaire devint momentanément le lieu de culte du village. La chapelle de Notre Dame de la miséricorde est depuis sa création un lieu de pèlerinage où les fidèles se rassemblent le jour de la nativité de la vierge, le . Aujourd'hui ce pèlerinage a lieu tous les ans le 3e dimanche d'août.[19].
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