Le canton de Meudon est une circonscription électorale française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, les limites territoriales du canton sont remaniées. Le nombre de communes du canton passe à 2, contre une fraction de commune auparavant.
Cet article est une ébauche concernant un canton français et les Hauts-de-Seine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Canton de Meudon
Situation du canton de Meudon dans le département des Hauts-de-Seine.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Département de Seine-et-Oise
Le Canton de Meudon, dans l'arrondissement de Versailles du département de Seine-et-Oise, constitué de la seule commune de Meudon, est créé par démembrement du canton de Sèvres par le décret du [1].
Article détaillé: Réorganisation de la région parisienne en 1964.
Département des Hauts-de-Seine
Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton est recréée par le décret du , mais ne contient plus que le sud de Meudon, le surplus étant rattaché au canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest[2].
Article détaillé: Redécoupage cantonal de 2014 en France.
Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5% des inscrits au 1ertour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Dans ce cadre, le canton est maintenu, et contient la totalité des communes de Meudon et Chaville (issue de l'ancien canton de Chaville)[3].
Maire de Meudon (1983 → 1999) Président de l'IIBRBS[8] Président du groupe UDF au conseil général (1973 → 2004)[7]
2004
2012 (démission)
Hervé Marseille
UDF puis NC
Conseiller d'État[9] Maire de Meudon (1999 → 2017) Conseiller régional d'Ile-de-France (1993 → 2004)[10] Vice-Président du Conseil général (2004-2011) Sénateur des Hauts-de-Seine (2011 → ) Président du SYCTOM (2014[10] → ) Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
Article détaillé: Élections départementales de 2015 dans les Hauts-de-Seine.
Conseillers départementaux successifs
Période élective
Mandat
Identité
Nuance
Qualité
2015
2021
2015
2021
Denis Larghero
UDI
Ancien collaborateur d'André Santini 11evice-président chargé du développement économique Maire-adjoint (2008 - 2017) puis maire de Meudon (2017[13] → ) Conseiller général du canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest (2002[14] - 2015)
2015
2021
Armelle Tilly
LR
Adjointe au maire de Chaville Responsable de Sens commun 92[15]
Conseiller sortant, 5ème Vice-Président du conseil départemental (Attractivité du territoire et développement numérique)
2021
en cours
Armelle Tilly
LR
Conseillère sortante, 12ème Vice-Présidente du conseil départemental (Solidarités et affaires sociales)
Résultats détaillés
Élections de mars 2015
Article détaillé: Élections départementales de 2015 dans les Hauts-de-Seine.
À l'issue du 1ertour, deux binômes sont en ballottage: Denis Larghero et Armelle Tilly (Union de la Droite, 41,41%) et Cécile Ardans-Vilain et Denis Maréchal (PS, 23,04%). Le taux de participation est de 48,80% (21 674 votants sur 44 418 inscrits)[17] contre 46,11% au niveau départemental[18] et 50,17% au niveau national[19].
Au second tour, Denis Larghero et Armelle Tilly (Union de la Droite) sont élus avec 61,95% des suffrages exprimés et un taux de participation de 45,02% (11 640 voix pour 19 998 votants et 44 418 inscrits)[20].
Élections de juin 2021
Article détaillé: Élections départementales de 2021 dans les Hauts-de-Seine.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26% au niveau national)[21]. Dans le canton de Meudon, ce taux de participation est de 39,36% (16 918 votants sur 42 982 inscrits)[22] contre 35,09% au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage: Denis Larghero et Armelle Tilly (Union au centre et à droite, 59,71%) et Monique Couteaux et Moumene Hadji (DVG, 31,58%)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36% au niveau national[24], 37,05% dans le département[23] et 41% dans le canton de Meudon[22]. Denis Larghero et Armelle Tilly (Union au centre et à droite) sont élus avec 66,08% des suffrages exprimés (11 261 voix pour 17 625 votants et 42 993 inscrits)[22],[25],[26].
Composition
Composition de 1964 à 1967
Le canton de Meudon était constitué de la totalité de la commune de Meudon[1].
Composition de 1967 à 2015
Le canton recouvrait le sud de la commune de Meudon délimitée au nord, selon la toponymie du décret de 1967, « par l'axe de la rue Henri-Savignac, l'axe de la route des Gardes (jusqu'au boulevard Anatole-France), l'axe du boulevard Anatole-France (jusqu'au sentier des Blancs), l'axe du sentier des Blancs, l'axe de la rue des Galons, l'axe de la rue de Paris (jusqu'à la ruelle Saint-Germain), l'axe de la ruelle Saint-Germain (jusqu'à l'avenue du Maréchal-
Joffre), l'axe de l'avenue du Maréchal-Joffre (jusqu'à la rue de Belgique) et l'axe de la rue de Belgique[2] ».
(Sources: Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[27] puis population municipale à partir de 2006[28])
Histogramme de l'évolution démographique
Démographie depuis 2015
En 2019, le canton comptait 66 589 habitants[Note 2], en augmentation de 2,82% par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
2013
2018
2019
64 760
66 450
66 589
(Sources: Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Notes et références
Notes
Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Décret du 28 janvier 1964 portant modification de limites territoriales de cantons et création de nouveaux cantons (Seine-et-Oise)», Journal officiel de la République française, , p.1090-1092 (lire en ligne[PDF]).
«Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine», Journal officiel de la République française, , p.7360-7361 (lire en ligne[PDF]).
Pierre Melis, «Le nouveau conseil général des Hauts-de-Seine», Le Monde, (lire en ligne)«Au moment où l'on allait passer à l'élection de la commission départementale, M. Ducoloné, au nom des communistes, et M. Robert Pontillon, maire de Suresnes, au nom des socialistes, rappelèrent que jusqu'alors la représentation proportionnelle avait été appliquée. À quoi, M. Émile Tricon (U.D.R.), député, maire de Bois-Colombes, répondit qu'au conseil général du Val-de-Marne, communistes et socialistes, disposant de dix-sept sièges sur trente-trois - avant les dernières élections tout au moins - s'étaient attribué tous les postes. Là-dessus, la majorité présenta une liste homogène sur laquelle elle avait cru devoir, il est vrai, inscrire un socialiste, M. Georges Langrognet: celui-ci, l'élection acquise, se récusa et fut remplacé par M. Jacques Drouot (U.D.R.).».
«A Meudon, l'ancien maire passe le témoin en douceur», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
«Île-de-France - Les risques d'inondation et le rôle des barrages-réservoirs La grande crue de 1910 est toujours d'actualité», Le Monde, (lire en ligne).
«Hervé Marseille a été nommé, en Conseil des ministres, conseiller d'Etat en service extraordinaire», Les Échos, (lire en ligne).
«Couloirs: Une nouvelle benjamine. Audrey Jenback, 25 ans, est la nouvelle benjamine de l'assemblée départementale. Elle remplace le maire Nouveau Centre de Meudon, Hervé Marseille, devenu sénateur en septembre dernier», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
Elia Dahan, «Denis Larghero est le nouveau maire de Meudon: Après la démission d’Hervé Marseille (UDI), réélu sénateur, c’est son ancien adjoint à la culture et au développement numérique qui reprend, à mi-mandat, les rênes de la mairie», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
Stéphane Sellami, «Issy: Larghero élu dans l'ombre de Santini», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии