Campagne-lès-Boulonnais est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Campagne-lès-Boulonnais | |
![]() Vue aérienne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | CC du Haut Pays du Montreuillois |
Maire Mandat |
Bernard Hibon 2020-2026 |
Code postal | 62650 |
Code commune | 62202 |
Démographie | |
Gentilé | Campagnards |
Population municipale |
667 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 36′ 48″ nord, 1° 59′ 54″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 179 m |
Superficie | 13,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lumbres |
Législatives | 4e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
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Ses habitants de la commune sont appelés les Campagnards.
La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 747 habitants en 2018.
Village de l'Artois, Campagne-lès-Boulonnais se situe sur le territoire de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois, entre les communes de Lumbres (15 km)[1] et Fruges (18 km)[2], à environ 29 km de Montreuil (sous-préfecture)[3], 33 km de Boulogne-sur-Mer[4], 89 km d'Arras (préfecture)[5], 94 km de Lille (chef-lieu de la région Hauts-de-France)[6], et 265 km de Paris[7] par la route.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Ledinghem | Vaudringhem | |
Bourthes | ![]() |
Thiembronne |
Ergny | Aix-en-Ergny |
Campagne-lès-Boulonnais, d'une superficie de 13,28 km2, est située sur un plateau humide (environ 1 000 mm de pluie/an) à une altitude entre 150 m et 180 m, dominant la vallée d'Happe (hameau de Campagne-lès-Boulonnais).
La géographie se caractérise par :
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est arrosée par la Vilaine (ou Thiembronne), cours d'eau naturel non navigable de 7,67 km qui prend sa source au nord de la commune, au hameau de Happe, et se jette dans l'Aa[8] au niveau de la commune de Saint-Martin-d'Hardinghem[9]. Un petit cours d'eau de 1,95 km, l’Ergny, prend sa source au sud de la commune et se jette dans la commune voisine d'Ergny[10].
Malgré la forte pluviosité, l'eau est un problème à Campagne-lès-Boulonnais. La Vilaine qui passe à Happe est un petit ruisseau, canalisé le long de la route, au débit plutôt faible et intermittent.
L'essentiel de l'eau provient de la nappe phréatique. On a donc eu recours dans le passé aux puits communaux (il en restait 8 en 1949 ; en 2015, un puits existe encore rue de l'Aublet dans le quartier des Angles).
Dans le passé, l'eau était aussi stockée dans des mares (appelées flos). Ces mares n'existent plus mais on peut encore découvrir leur présence (par exemple : place du Coq Rouge).
Le climat de Campagne-lès-Boulonnais est de type océanique, mais la commune connait une rigueur climatique, marquée par des vents dominants venant du sud-ouest porteurs de nuages, une pluviosité forte et aussi, dans certaines conditions, par des chutes de neige importantes, l'hiver, qui peuvent isoler complètement la commune.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,7 | 3,5 | 4,7 | 7,9 | 10,5 | 12,7 | 13 | 10,6 | 7,9 | 4,4 | 1,4 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,5 | 6,9 | 9 | 12,4 | 14,9 | 17,3 | 17,6 | 14,7 | 11,2 | 7 | 3,8 | 10,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,3 | 10,2 | 13,2 | 16,9 | 19,4 | 21,9 | 22,3 | 18,8 | 14,5 | 9,6 | 6,1 | 13,9 |
Précipitations (mm) | 96,1 | 87,9 | 70,3 | 64,5 | 68 | 71,9 | 73,1 | 75,3 | 81,1 | 110,6 | 121 | 121,6 | 1 041,4 |
Campagne-lès-Boulonnais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), prairies (24 %), zones urbanisées (5,6 %), forêts (0,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Sur le territoire communal, se trouve :
Le territoire se compose également des lieux-dits[19] :
La commune est desservie par les routes départementales D 92 et D 131 et est située 4 km, au sud, de la D 341, appelée chaussée Brunehaut, reliant Arras à Boulogne-sur-Mer[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Campaniae (811), Campania (867), Campaignes (1273), Campangnes (1287), Campagne lez Boulonnois (1793), Campagne et Campagne-lès-Boulonnais depuis 1801[21],[22].
Campagne vient du mot latin campus, « plaine, plaine cultivée, champs » ; lès-Boulonnais, car ces plaines sont situées près du Boulonnais (lès signifiant « près de »). Longtemps Campagne-lès-Boulonnais (en Artois) fut le village-frontière avec le Boulonnais.
Le hameau de Happe est attesté sous les formes : Ape (1117), Appe (1665), Haspe (1739), Happe depuis 1793[23].
En picard, la commune porte le nom de Campagne-lès-Boulonné.
Des découvertes néolithiques (4000 à 3000 av. J.-C.) ont été faites dans des villages proches comme Thiembronne et Renty.
Après 500 av. J.-C., la région est celte, occupée par les Morins.
Lors de la conquête de la Gaule (58-50 av. J.-C.), la Morinie est intégrée à l'Empire romain. La chaussée Brunehaut qui passe non loin de Campagne, à Senlecques, relie Thérouanne à Boulogne. Le découpage des parcelles des champs semble correspondre à une subdivision à partir d'un cardo nord-sud, orienté à 35°, et d'un decumanus est-ouest. Il semble qu'il peut s'agir d'une centuriation du territoire agricole. Le processus de centuriation consiste à organiser le territoire en parcelles carrées d'environ 700 m de côté à partir des deux axes, le cardo et le decumanus. Chaque surface carrée est une centurie. Une telle organisation semble encore visible à Campagne-lès-Boulonnais. On peut donc penser que le territoire a été travaillé et mis en valeur lors de l'époque romaine.
À l'époque mérovingienne on observe une germanisation des noms des communes voisines, comme Fauquembergues, Bourthes. La région est évangélisée. Saint Omer (629 - 670 apr. J.-C.) est le premier évêque de Thérouanne. Il est probable que la paroisse de Campagne-lès-Boulonnais, dédiée à saint Omer, existait avant l'an 1000. La première mention de Campagne-lès-Boulonnais date de 811.
Le Moyen Âge connaît une période de croissance agricole s'accompagnant d'un recul de la forêt. Au début du XIIIe siècle, les Templiers s'installent à la commanderie de Combremont (maintenant la ferme de Combremont se situe dans la commune voisine d'Ergny ; les chartes en latin mentionnent le nom de Gombermont). Leur commandeur est Jehan d'Epaigny (1279). Campagne-lès-Boulonnais est intégrée à la seigneurie de Renty dans la châtellenie de Saint-Omer des seigneurs de Fauquembergues, dépendants du comte de Flandre. La châtellenie est rattachée à la France sous Philippe II Auguste puis, en 1237, cédée à l'Artois que Saint Louis lègue à son frère Robert. En 1384, l'héritage passe aux Valois-Bourgogne.
Après la prise de Calais en 1347, le village subit la guerre de Cent Ans, les raids anglais et la crise. À la suite du conflit entre les ducs de Bourgogne et la France, le Boulonnais est rattaché à la France, l'Artois et Campagne-lès-Boulonnais sont rattachés au domaine des Habsbourg. Campagne-lès-Boulonnais devient alors un village–frontière de l'Artois, quasiment enclavé dans le Boulonnais, au traité de Senlis de 1493.
Le XVIe siècle est une période très difficile pour le village. Il subit de nombreux conflits, se trouve délaissé. Pourtant les guerres de religion n'ont eu aucun impact. Campagne-lès-Boulonnais subit aussi les effets de la guerre de Trente Ans (1636-1659). Il faut attendre la guerre de Hollande, la prise de Saint-Omer (1677) et le traité de Nimègue (1678) pour que Campagne-lès-Boulonnais soit effectivement rattachée à la France et connaisse alors une longue période de paix et d'essor important au XVIIIe siècle avec une économie essentiellement agricole.
L'hiver de 1709 est très froid et provoque la famine. Lors de la sinistre année, Campagne-lès-Boulonnais perd plus de 40 % de sa population. En 1737, François-Alexandre-Jean-Baptiste d'Artois[Note 2] mène une politique de regroupement seigneurial en achetant la seigneurie de Frescotte. Ce regroupement se termine en 1784 et Charles-François-Alexandre-Hubert d'Artois devient seigneur de Campagne-lès-Boulonnais en 1784[24].
En 1789, la population est de 800 habitants environ. Cette population adhère aux idées nouvelles, mais tout change en 1791 avec la constitution civile du clergé. Les biens des émigrés et ceux provenant des établissements religieux sont vendus en 1795 : plus de 70 % des biens sont acquis par les Campagnards les plus riches mais une grande partie de la population (40 % en 1820) vit dans la pauvreté.
Sous la Restauration (de 1815 à 1830), la commune est administrée par un émigré, René de Fisset, nommé par le préfet. En 1831 le maire est désigné par élection au suffrage censitaire. La révolution de 1848 amène un renouvellement des magistrats municipaux. C'est la période du catholicisme triomphant. L'église est restaurée. La chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel est construite en 1859.
La troisième République s'installe progressivement. La pratique religieuse reste forte. Mais Campagne-lès-Boulonnais connaît l'exode rural et le déclin démographique du village.
Lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le village perd sa population masculine (20 Campagnards sont tués sur les fronts) et accueille de nombreux réfugiés.
L'entre-deux-guerres se caractérise par une incertitude politique, une modernisation de l'agriculture, la modernisation des services (routes, téléphone), le progrès de l'instruction mais aussi le déclin continu de la population. Le chemin de fer ne passe pas à Campagne-lès-Boulonnais. Il faut se rendre à Ergny pour pouvoir emprunter la Ligne Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage (ligne en service entre 1893 et 1955).
Le , Campagne-lès-Boulonnais est envahie par la 8e division blindée allemande (Panzerdivision). C'est l'occupation. La présence allemande est lourde. Dans la nuit du 2 au , dans une embuscade sur la chaussée Brunehaut dans le bois de Thiembronne, un résistant campagnard, Raoul Ducrocq, est tué. Le , le village est libéré.
En 1948, Luce Vigneau, 20 ans, est institutrice dans l'école du village, située non loin de l'église, et y passe une année scolaire. Elle écrit sa découverte, son passage et ses souvenirs une quarantaine d'années plus tard. Ce livre, publié en 2013, est un véritable témoignage de la vie scolaire et de la vie du Campagne-lès-Boulonnais (« Noirbergues » dans le roman) des années 1950.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[22].
La commune est membre de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois.
La commune est rattachée au canton de Hucqueliers, de 1801[22] à 2014, puis depuis 2015, au canton de Lumbres.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1946 | 1947 | Alphonse Duhamel | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1965 | Georges Martel | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1972 | Albert Hibon | Mort en fonction | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1972 | 1974 | Émile Bailliet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1975 | 2008 | Gérard Lottillier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | En cours (au 4 janvier 2021) |
Bernard Hibon (Fils d'Albert Hibon) |
SE | Ancien agriculteur Délégué à la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois Réélu pour le mandat 2020-2026[26] |
En 2022, la commune dispose :
La commune dépend du tribunal de proximité de Montreuil-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[27].
Les habitants de la commune sont appelés les Campagnards[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 3], en augmentation de 13,05 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
800 | 800 | 940 | 1 012 | 1 057 | 1 019 | 1 004 | 955 | 846 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
821 | 822 | 795 | 810 | 792 | 772 | 740 | 715 | 735 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
687 | 687 | 639 | 641 | 585 | 572 | 586 | 613 | 574 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 573 | 518 | 501 | 473 | 453 | 556 | 577 | 590 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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655 | 667 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 354 hommes pour 301 femmes, soit un taux de 54,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 1,7 |
4,5 | 75-89 ans | 6,6 |
15,0 | 60-74 ans | 15,0 |
13,6 | 45-59 ans | 16,9 |
19,5 | 30-44 ans | 18,6 |
20,9 | 15-29 ans | 18,3 |
25,4 | 0-14 ans | 22,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Blason | Coupé d'or et d'azur, à un coq hardi de gueules brochant sur le tout[37]. |
---|---|---|
Détails | Le coq du blason tire son origine de la place du Coq Rouge où un petit monument, érigé en 1996 par la municipalité, rappelle l'existence de ce lieu-dit, connu plus anciennement sous le nom picard de « co'rouge », venant de « quarouge », qui est une déformation du latin quadrivium : « carrefour (de quatre chemins) ». Les couleurs or et azur sont empruntées aux armes de la famille de Dixmude, anciens seigneurs du village aux XVIe et XVIIe siècles. Adopté. |
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