Cagnes-sur-Mer (en occitan: Canha de Mar) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur.
Église Saint-Pierre du Cros-de-Cagnes depuis la plage.
Ses habitants sont appelés les Cagnois.
Géographie
Localisation
Cagnes-sur-Mer est une ville du sud-est de la France située sur les rives de la mer Méditerranée, entre Saint-Laurent-du-Var et Villeneuve-Loubet. Elle s'étend le long d'une anse offrant près de quatre kilomètres de plage et est entourée de collines, dont celle du château qui culmine à 90 mètres d'altitude.
La superficie de la commune est de 1 795 hectares; l'altitude varie entre 0 et 187 mètres[1].
La classification sismique est zone 4 (sismicité moyenne)[2] et quelques séismes sont ressentis à Cagnes-sur-Mer[3].
Hydrographie
Un fleuve côtier et son affluent principal la traversent: la Cagne et le Malvan[4].
Cagnes-sur-Mer dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 130 000 équivalent-habitants[5].
Cagnes-sur-Mer est une commune située dans une zone de sismicité moyenne[6].
Climat
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[7].
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[8]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Cagnes-sur-Mer, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[9].
Voies de communication et transports
Transports routiers
Proximité de l'autoroute A8. L'échangeur autoroutier se situe au niveau de Saint-Isidore.
Cagnes-sur-Mer a été la première ville, à partir du , à mettre une amende de 35€ pour les vélos qui dépassent 10km/h sur les pistes cyclables[12],[13]. Les contrevenants seront contrôlés par radars, comme des automobilistes[14]. Il faut savoir que la majorité des vélos ne disposent pas de compteur de vitesse, qui n'est pas obligatoire.
Urbanisme
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[15].
Typologie
Cagnes-sur-Mer est une commune urbaine[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[19] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25],[26].
Vue sur Cagnes-Sur-Mer depuis le Haut de Cagnes.
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,2% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (62,6%), forêts (21,3%), zones agricoles hétérogènes (7,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9%), eaux maritimes (0,4%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Morphologie urbaine
La commune comprend un vieux bourg médiéval perché sur une colline dominée par le château Grimaldi, une ville moderne à ses pieds et un village de pêcheurs, appelé Le Cros-de-Cagnes, en bordure de mer.
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 29 344, alors qu'il était de 25 994 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 79,1% étaient des résidences principales, 15,1% des résidences secondaires et 5,8% des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 75,1% des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,9%, en hausse par rapport à 1999 (53,0%). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours très inférieure au seuil légal de 20%: 4,5% contre 4,2% en 1999[a 3].
Projets d'aménagements
Le projet de la nouvelle gare multimodale de Cagnes[29],[30].
La commune doit son nom au torrent et fleuve côtier qui la traverse, la Cagne. On retrouve ce nom sur des tronçons ou des affluents de la Cagne (Cagnette, Vescagne, Combe de Cagnes) dans la région de Vence et de Coursegoules. Il peut s'agir à l'origine d'un terme générique renvoyant à la présence de roseaux ou de cannes sur les rives d'un ruisseau[Note 3].
La commune est nommée [ˈkaɲɔ de ˈmaʀ] et s'écrit Canha de Mar en occitan selon la norme classique ou Cagno en provençal selon la norme mistralienne[35].
Histoire
Cagnes semble apparaître au XIesiècle. De par sa proximité avec le fleuve Var qui sert de frontière entre le comté de Provence et celui de Savoie, il devient en 1388 un poste frontière important. Après avoir souffert de nombreux conflits frontaliers au XVIesiècle, la bourgade connaît une période de calme sous le règne de Louis XIII avant de subir de nouvelles invasions sous les règnes de Louis XIV et Louis XV.
Le territoire de Cagnes avant Cagnes
Comme le reste du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Cagnes-sur-Mer a livré des traces d'occupations anciennes. Parmi elles, on citera notamment une exploitation agricole antique au Moulin de Cassol[36] (près de la gare) et un atelier de céramique au lieu-dit Saint-Véran.
Le premier site se présente comme un petit bâtiment abritant des bassins liés à des pressoirs à raisin ou à olive pour produire du vin ou de l'huile. Il semble avoir fonctionné entre le milieu du Iersiècle et le IIIesiècle, bien que l'on ait aussi trouvé des céramiques du Vesiècle associées aux structures mises au jour[37].
À Saint-Veran a été mis au jour un four antique ayant produit des céramiques communes (casseroles, marmites...). Le mobilier associé se compose essentiellement de céramiques de l'Antiquité tardive (Vesiècle). On notera l'importance des importations d'Afrique du Nord antique et même de la mer Égée qui montrent le maintien des liens du littoral de la Gaule avec le reste de Méditerranée à cette période[38].
Le Haut de Cagnes
Le Haut de Cagnes
L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de son château. En effet, c'est en 1309 que Rainier Ier Grimaldi, coseigneur de Monaco, devient seigneur de Cagnes. Il fait bâtir le château Grimaldi qui deviendra bientôt une propriété de la branche des Grimaldi d'Antibes, jusqu'à la Révolution française. Au XVIIesiècle, Jean-Henri Grimaldi, marquis de Corbons et baron de Cagnes[39], sous la protection de Louis XIII et de Richelieu, transforme le château médiéval en une demeure confortable dans laquelle il mène une vie fastueuse.
Plaque datant de la Révolution française sur un mur du Haut-de-Cagnes (Alpes-Maritimes).
Lors de la Révolution française, la famille Grimaldi est chassée de la ville et se réfugie à Nice. Le château est laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'un particulier le rachète et le restaure en 1875. Le dernier marquis de Cagnes et d'Antibes s'éteint en Belgique au XXesiècle.
Le Cros-de-Cagnes
À la fin du XVIIIesiècle, des pêcheurs viennent de Menton deux fois par an jeter leurs filets dans les eaux cagnoises. Ces dernières sont si poissonneuses qu'ils décident de s'installer définitivement sur cette côte, alors marécageuse, vite rejoints par des Cagnois qui abandonnent leurs activités agricoles. Le petit village ne cesse de prospérer grâce à la pêche, atteignant son apogée au début du XXesiècle avec une flotte de plus d'une centaine de pointus (nom donné aux bateaux de pêche locaux). Le Cros-de-Cagnes a célébré les 200 ans de sa création le 1er juin 2013 lors d'une journée de festivités impliquant toutes les associations locales[40],[41].
Article détaillé: Le Cros-de-Cagnes.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
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Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin
1er tour
2d tour
1er
%
2e
%
3e
%
4e
%
5e
%
1er
%
2e
%
3e
%
Municipales 2014
UMP
52,61
FN
24,34
FG
11,41
DVD
6,35
PS
5,26
Pas de 2d tour
Européennes 2014
FN
35,44
UMP
27,95
PS
8,75
UDI
7,38
EELV
5,64
Tour unique
Régionales 2015
FN
41,44
UMP
36,98
PS
11,08
AEI
3,56
EELV
3,36
UMP
55,20
FN
44,80
Pas de 3e
Présidentielle 2017
FN
29,83
LR
28,74
EM
18,86
LFI
12,31
DLF
4,65
LREM
52,08
FN
47,92
Pas de 3e
Législatives 2017
MoDem
32,24
LR
27,75
FN
20,92
LFI
6,55
DLF
2,32
LR
57,77
MoDem
42,23
Pas de 3e
Européennes 2019
RN
32,57
LREM
21,19
LR
11,77
EELV
10,91
DLF
4,23
Tour unique
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Cagnes-sur-Mer.
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Depuis 1944, sept maires se sont succédé:
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1953
Louis Négro
SFIO
Conseiller général de Cagnes-sur-Mer (1945 → 1951)
1953
1956
Hippolyte Vial
1956
1959
Louis Négro
SFIO
1959
1961
Édouard Robion
Décédé en fonction
1961
février 1983
Pierre Sauvaigo
UNR puis UDR puis RPR
Avocat au barreau de Grasse Député des Alpes-Maritimes (1973 → 1983) Conseiller général de Cagnes-sur-Mer (1963 → 1983) Décédé en fonction
mars 1983
septembre 1984
Jean-Raymond Giacosa
RPR
Premier adjoint du précédent Décédé en fonction
novembre 1984
juin 1995
Suzanne Sauvaigo
RPR
Avocate Députée des Alpes-Maritimes (1988 → 1997) Conseillère générale de Cagnes-sur-Mer-Ouest (1983 → 1988) Élue à la suite d'une élection municipale partielle
Professeur d'éducation physique et sportive Sénateur des Alpes-Maritimes (2008 → 2017) Conseiller général de Cagnes-sur-Mer-Centre (1998 → 2008) 1er vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur (2012 →)
À la suite de la démission collective du conseil municipal, une élection municipale partielle a eu lieu en février 1998, amenant à la réélection de Louis Nègre.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[43].
Jumelages
Au 6 août 2013, Cagnes-sur-Mer est jumelée avec[44]:
Passau(Allemagne)depuis 1973. Chaque année, de nombreux jeunes Cagnois effectuent des échanges avec des jeunes de la ville allemande dans le cadre scolaire.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 52 178 habitants[Note 5], en augmentation de 11,16% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 304
1 168
1 519
1 936
2 349
2 317
2 102
2 454
2 443
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 280
2 435
2 793
2 582
2 400
2 855
3 057
2 962
3 029
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 381
3 705
5 044
5 395
7 499
7 866
9 038
9 315
11 066
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
15 392
22 110
29 538
35 214
40 902
43 942
48 313
46 632
49 902
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
52 178
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique
La commune est la quatrième du département des Alpes-Maritimes en nombre d'habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,9%, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,7% la même année, alors qu'il est de 30,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 23 953 hommes pour 27 458 femmes, soit un taux de 53,41% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,72%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,4
10,8
75-89 ans
14,3
16,9
60-74 ans
19,5
20,2
45-59 ans
18,9
18,4
30-44 ans
17,4
15,7
15-29 ans
13,9
17,1
0-14 ans
13,5
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2018 en pourcentage[49]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1
90 ou +
2,5
9,2
75-89 ans
12
17,4
60-74 ans
18,7
20,4
45-59 ans
19,9
18,5
30-44 ans
17,6
16,6
15-29 ans
14,7
17
0-14 ans
14,6
Enseignement
Les établissements d'enseignement sur la commune[50]:
Écoles maternelles,
Écoles élémentaires,
Collèges,
Lycées.
Manifestations culturelles et festivités
Championnat du monde des boules carrées, Cagnes-sur-Mer, 2011.
Fête de la St-Pierre et de la Mer à Cagnes-sur-mer début juillet [51]
Championnat du monde des boules carrées durant la seconde quinzaine d'août.
Salon du livre des auteurs regionaux début juin (depuis 2013)
Santé
Il y a huit maisons de retraite à Cagnes sur Mer, dont sept sont médicalisées (il s'agit d'EHPADs - Établissements d'Hébergement des Personnes Âgées Dépendantes). L'EHPAD Cantazur de 79 places est un établissement public. Les six autres EHPADs sont privés à but lucratif[53].
On trouve également la polyclinique Saint Jean à Cagnes sur Mer qui regroupe un service d'urgences, un service de Médecine, un service de chirurgie, et une Maternité[54].
Sports
Chaque année au début mai se déroule l'Open GDF Suez de Cagnes-sur-Mer Alpes-Maritimes sur terre battue, troisième plus grand tournoi français de tennis féminin[55].
En football, Cagnes-sur-Mer est représentée par l'AS Cagnes-Le Cros Football.
En judo, il y a le JCC (nommé Judo Club de Cagnes-sur-Mer).
L’école de Voile Municipale, située au Port Abri du Cros de Cagnes.
Médias
Le bureau de Cagnes de Nice-Matin couvrait seize communes[56],[57].
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[61]:
total des produits de fonctionnement: 56 901 000 €, soit 1 129 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 50 070 000 €, soit 994 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 8 057 000 €, soit 160 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 13 080 000 €, soit 260 € par habitant;
endettement: 18 383 000 €, soit 365 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 19,51%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,93%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 22,97%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 206€, ce qui plaçait Cagnes-sur-Mer au 17 294e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[62].
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 110 €[63].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 29 157 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,7% d'actifs dont 65,5% ayant un emploi et 8,2% de chômeurs[a 4].
On comptait 14 051 emplois dans la zone d'emploi, contre 11 435 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 19 395, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 72,4%, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
Au 31 décembre 2010, Cagnes-sur-Mer comptait 5 912 établissements: 101 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 241 dans l'industrie, 788 dans la construction, 3 828 dans le commerce-transports-services divers et 954 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 753 entreprises ont été créées à Cagnes-sur-Mer[a 7], dont 444 par des autoentrepreneurs[a 8].
Une zone touristique internationale (ZTI), où les commerces de détail peuvent déroger au repos dominical des salariés, a été délimitée sur une partie du territoire de la commune par un arrêté en date du 5 février 2016[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune contient de nombreux monuments et objets répertoriés à l'inventaire culturel du patrimoine général[67].
Édifices religieux
Église Saint-Pierre-et-Saint Paul[68], place Joseph Maurel XIIIesiècle[69].
Acheté par la municipalité en 1939, le château[81] est transformé en musée en 1946. Outre son intérêt architectural et sa fresque représentant la chute de Phaéton, réalisée en 1620 par Giulio Benso, le château abrite un musée ethnographique de l'olivier, la donation Suzy Solidor comprenant une quarantaine de portraits de la chanteuse réalisés par de grands noms de la peinture du début du XXesiècle, la donation André Verdet et un musée d'art moderne méditerranéen[82]. Chaque été, le château propose également des expositions temporaires dans le cadre de son Festival international de la peinture.
C'est en 1907 que le peintre Pierre-Auguste Renoir fait l'acquisition d'une propriété[83], dans le quartier des Collettes[84], où il s'installe en 1908 après avoir fait construire la villa-atelier et dans laquelle il vivra jusqu'à sa mort en 1919[85]. Il y vivra avec sa femme Aline et leurs trois enfants, Pierre, Jean et Claude. C'est là qu'il abordera pour la première fois la sculpture avec l'aide de Richard Guino. Malgré ses rhumatismes articulaires, il y a peint jusqu'à la fin de sa vie[86]. Il y a reçu de nombreux amis artistes et son marchand Ambroise Vollard.
Domaine des Collettes - Maison Renoir côté sud.
Maison Renoir, côté nord avec la grande fenêtre de l'atelier.
L'ancienne ferme du domaine des Collettes.
Vénus Victrix sculptée par Renoir et Richard Guino, dans l'orangeraie.
Aujourd'hui transformé en musée, ce domaine propose, outre la visite de l'atelier du peintre, des tableaux de la période nacrée (1889 à 1919), des sculptures, des lithographies et des études préparatoires.
En , l'hippodrome de la Côte d'Azur ouvre ses portes avec des installations provisoires. Huit ans plus tard, en , c'est l'inauguration officielle. Depuis, les infrastructures n'ont cessé de se développer et de s'améliorer, ce qui lui a permis de devenir l'un des plus importants hippodromes de France aussi bien d'un point de vue sportif (nombreuses courses de Groupes en trot, galop et obstacle) qu'au niveau de la fréquentation.
Médiathèque municipale
La médiathèque est installée dans une maison de maître de 420 m2, à proximité de la gare de Cagnes-sur-Mer, achetée par la ville en . Sur la façade sud du bâtiment on trouve un cadran solaire. La première vidéothèque du département est inaugurée en 1988. Site de la Médiathèque
Des documents relatifs au peintre Pierre-Auguste Renoir peuvent être consultés sur place[87].
Ludothèque ouverte depuis 1998. Site de la Ludothèque
Patrimoine naturel
Le territoire de la commune est situé au sein de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[88],[89]. L'artiste Belinda Bussotti crée pour la préservation des hippocampes une sculpture qui sera dressée sur la promenade de la plage[90].
Personnalités liées à la commune
Jean-Michel Provençal (1781-1845), médecin et professeur de zoologie.
Paul Vial (1847-1903), architecte et urbaniste à Cagnes-sur-Mer (1896-1898), élu républicain (1900-1903), domicilié et décédé à Cagnes-sur-Mer le .
Ferdinand Deconchy (1859-1946), peintre, résidant et maire de la ville.
Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste et post-impressionniste, vécut à Cagnes-sur-Mer de 1906 à 1918. Une de ses toiles, l'Olivier, se trouve au Château-musée Grimaldi.
Booba, rappeur, a vécu à Cagnes-sur-Mer pendant une partie de son enfance.
Loïc Bruni (1994), champion du monde 2015 de VTT-descente.
Loris Vergier (1996), coureur cycliste spécialiste de VTT de descente.
Théo Letitre (1997), skieur alpin.
Les 5 Justes parmi les nations[91]: * Joseph Biagi; * Emile Biagi; * Jean Biagi; * Marie-Thérèse Pallanca; * Marius Pallanca.
Héraldique
Armoiries de Cagnes-sur-Mer.
Blasonnement:
Coupé: au premier, d'or au levron passant d'azur; au second, de gueules à la barre d'argent[92].
Devise: «La foi sauve l'âme» (La fe sauva l'ama).
Ces armoiries sont en fait des armes imposées d'office à la suite de l'édit de novembre 1696, elles sont dues à un commis de Charles d'Hozier (cf. Armorial Général de 1696, Provence 1repartie, folio 701).
Selon Cappati, les véritables armes de cette commune seraient les suivantes:
D'azur à l'agneau pascal d'argent. Elles apparaissent sur deux pierres d'angles du château. L'une est encore en place (angle nord, à mi-hauteur), l'autre a été déposée et est exposée à l'intérieur du musée.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le nom de Cagnes est généralement expliqué par le nom de personne latin Cannius sans raison évidente. On a aussi évoqué une prétendue racine pré-indo-européenne kan (= hauteur), qui renverrait à la situation de la ville médiévale.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gwënola Magna, Emmanuel Pellegrino, Isabelle Rodet-Belarbi, Une petite structure rurale d'époque romaine à la périphérie d'Antipolis: le moulin de Cassole à Cagnes-sur-Mer, Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée, ISSN 1286-4374, 2005, 45, p.75-101.
Emmanuel Pellegrino, Le matériel de l'Antiquité tardive issu de sondages anciens à Saint-Véran, Cagnes-sur-Mer (A.-M): indices de production de céramiques communes en Provence orientale, Archéologie du Midi médiéval: 2003, 21, p.234-244.
«Coopérative agricole du canton de Cagnes», notice noIA06001338, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Cagnes-sur-Mer sur le site du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
Collectif (dir. Jean-Luc Flohic), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X), p.181 à 192.
Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324p.
Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises: Basse Provence: Cagnes-sur-Mer, Palais italien niché au cœur d'une forteresse médiévale..., pages 70 à 75
Cagnes-sur-Mer: Sarcophages à compartiments; murs et linteaux; moulins, sur archeo-alpi-maritimi.com/
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, (réimpr.1991), 1287p. (ISBN2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 222: Cagnes-sur-Mer.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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