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Cérences
L'église Notre-Dame de Cérences sur la place du Marché.
La commune est au sud du Coutançais. Son bourg est à 6 km à l'est de Bréhal, à 7 km à l'ouest de Gavray, à 17 km au sud de Coutances, à 17 km au nord-est de Granville et à 20 km au nord-ouest de Villedieu-les-Poêles[1].
Le territoire de Cérences est le plus étendu des trente communes du canton de Bréhal. La Sienne, rivière d'environ 80 km de long, prend sa source en forêt de Saint-Sever et termine son aventure à Regnéville sur mer dessinant un paysage des plus remarquables: le havre de Regnéville. À Cérences, la Sienne offre de beaux méandres, des moulins égrainés et des saumons frétillants.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 14 km[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[11] à 11,9°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Cérences est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (51,9%), terres arables (23,9%), zones agricoles hétérogènes (16,6%), forêts (4,2%), zones urbanisées (2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme curtam que appellatur Cerencis en 1027[21].
Albert Dauzat le considère issu ou lié à l'ancien françaisseran / cerens, «séran», instrument servant à carder la filasse[22], mot d'origine gauloise, pluriel de l'oïl serence, seran, peigne pour séparer la filasse des fibres de lin ou de chanvre[21].
Le gentilé est Cérençais.
Histoire
À la création des cantons, Cérences est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)[23].
En 1964, Cérences (1 852 habitants en 1962) absorbe Bourey (73 habitants)[23],[24].
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 1 779 habitants[Note 8], en diminution de 4,46% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Cérences a compté jusqu'à 2 346 habitants en 1800. Bourey a atteint son maximum démographique en 1831 avec 357 habitants.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 207
2 346
2 320
2 052
2 064
2 296
2 253
2 218
2 244
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 141
2 162
2 100
1 942
1 991
1 916
1 917
1 855
1 910
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 698
1 648
1 754
1 634
1 710
1 802
1 767
1 776
1 808
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 852
1 833
1 865
1 858
1 777
1 757
1 789
1 798
1 862
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 792
1 779
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[32].)
La distillerie de pommes est créée en 1926. En 1936, elle est rachetée par Lesaffre, industriels du Nord. Située près du pont sur la Sienne et à proximité de la gare, elle est détruite aux trois quarts par les bombardements américains en 1944 et reconstruite en 1946. En 1958, elle se tourne vers le séchage du lait pour produire de la poudre de lait. Dès les années 1970, elle produit de la levure sèche. Avec la réorientation de la PAC (politique agricole commune) et la fin des excédents laitiers, l'usine se spécialise dans le séchage d'ingrédients alimentaires. Ainsi quatre nouvelles tours de séchage sont construites entre 1990 et 2003.
Économie actuelle
Maisonneuve (fabrication de fûts et citernes), Lesaffre ingrédients services (poudres alimentaires).
Tourisme
Un gîte et une aire de camping-cars de six places constituent l'offre d'hébergement de la commune.
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame de Bourey.
L'église Notre-Dame de Cérences (XIIIe – XIVesiècle). Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[33]. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XVIesiècle classée au titre objet aux monuments historiques[34].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 283 - (ISBN2600028838).
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Bourey», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.141.
Annuaire du département de la Manche, 12eannée, 1840, p 224.
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