Bruis[bʁɥis] est une commune déléguée de Valdoule et une ancienne commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune ne fait pas partie du parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2014 bien que située à l'intérieur de son périmètre.
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La commune est traversée par la route départementale 26 reliant La Charce (Drôme) à L'Épine sur la RD 994[1].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Bruscum en 1147[2], sous la forme latine Brosium en 1153[3].
Ce toponyme nous fait penser à un radical celtique signifiant « pays »; Bruis serait le « pays de ...»
Histoire
Le 14 avril 1789, rapport complet sur Bruis sous la plume de Jean-Emmanuel Bompar: environ 430 personnes, ni médecin ni accoucheuse ni vétérinaire ni maréchal, peu de maisons couvertes de tuiles. Sol ingrat, récoltes maigres (blé, seigle, épeautre, avoine, légumes, poires, pommes). Le seigneur tient la meilleure part du territoire (forêt, pâturage). Arrosage des terres permis un jour et demi par semaine, de façon à ne pas nuire à l'alimentation du moulin. Peu d'animaux de trait ou de port: 13 paires de bœufs, 8 mulets, 28 bourriques. Ni industrie ni commerce. La communauté est régie par un châtelain détesté par la population (corvées, impôts, droit de mouture…).
Agriculteur Conseiller départemental (2015-) Ancien président de la Communauté de communes de la Vallée de l'Oule Conseiller général (2011-2015)
Intercommunalité
Bruis fait partie:
de 1995 à 2017, de la communauté de communes de la Vallée de l'Oule;
à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 77habitants, en augmentation de 16,67% par rapport à 2010 (: 2,89%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
412
282
442
453
452
432
450
441
395
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
417
382
372
363
353
402
405
402
346
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
307
284
251
188
183
169
172
154
99
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2015
99
93
85
69
59
73
65
78
77
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Santé
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Cultes
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Économie
Élevage (bovin et ovin), tilleul, noix, fruits, tourisme…
Spécialité
Noix
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Tablette de marbre blanc: la pierre de Bruis (inscription chrétienne 538 ap. J.-C.), pierre tombale chrétienne se trouvant à l'église de Bruis. C'est la plus ancienne trace de présence chrétienne retrouvée sur les Hautes-Alpes: [in] PACE BONAE MEMORIA [vix] I ANNIS QVINQVAGINTA [i] OHANNE VCC IND. SECUNDA: D’heureuse mémoire, Ici repose [en] paix [qui vécut] cinquante ans sous l’administration de Jean, durant la deuxième année de l’induction / (l’induction est une période de quinze ans, instituée par Constantin pour la levée des impôts à partir de 313)
Donjon du XIIesiècle: cette tour construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, tourne ses quatre faces vers les points cardinaux; elle assura longtemps la protection du village primitif de Bruis, situé à ses pieds.
Château du XVIIesiècle: érigé en 1669, le petit château de Bruis n’est guère signalé à l’attention du voyageur que par la présence d’une tour circulaire à l’angle nord-ouest. Hors cette particularité, il développe un simple corps de logis à étage sur lequel ont été greffées deux ailes de bâtiments communs, la cour étant fermée par un mur en retour qui clôt l’univers castral. De façon significative, il succède, en tant qu’édifice symbolique du pouvoir local, à la tour quadrangulaire du XIIesiècle dressée sur la colline voisine; construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, cette dernière assura longtemps la protection du village primitif de Bruis situé à ses pieds. Avec l’éclosion des Temps modernes, les fortifications s’effacent ainsi au profit de bâtiments qui permettent l’exercice d’une activité agricole assurant au maître des lieux une domination fondée sur la prospérité matérielle et non plus sur les armes.
Église Saint-Michel de 1683, nouveau clocher bâti en 1905.
Nouvelle place du village: fête patronale le 15 août.
Nouvel oratoire de Font Sante (ancienne fontaine dont l’histoire remonte au XIXesiècle), inauguré le par Jean-Michel di Falco, en présence du maire Gérard Tenoux et du Père Joseph-Mary, et dédié à «Notre-Dame des Anges».
Personnalités liées à la commune
Pierre de Bruys (ou de Bruis, Petrus Brusius), né à Bruis, hérésiarque (pour les catholiques), considéré comme un des précurseurs de la Réforme (pour les protestants), brûlé en 1139 à Saint-Gilles du Gard, sur un bûcher de croix.
Gérard Denizeau, écrivain, sa mère Renée Mourre est originaire de la commune[9]
Pour approfondir
Bibliographie
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Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
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