Bruc-sur-Aff est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle fait partie du canton et de l'arrondissement de Redon. La commune compte 866 habitants (en 2018[1]) et s'étend sur 2 120 hectares. Cette commune est bordée par la rivière l'Aff au nord-ouest, limite naturelle avec le Morbihan. Ses habitants sont les Brucois et les Brucoises.
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Bruc-sur-Aff | |
![]() Église Saint-Michel de Bruc-sur-Aff. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Redon |
Intercommunalité | Redon Agglomération |
Maire Mandat |
Philippe Eslan 2020-2026 |
Code postal | 35550 |
Code commune | 35045 |
Démographie | |
Gentilé | Bruçois |
Population municipale |
866 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Population agglomération |
12 899 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 56″ nord, 2° 01′ 03″ ouest |
Altitude | Min. 12 m Max. 84 m |
Superficie | 21,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Redon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bruc-sur-aff.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Quelneuc | Saint-Séglin | Saint-Séglin | ![]() |
Sixt-sur-Aff | N | Pipriac | ||
O Bruc-sur-Aff E | ||||
S | ||||
Sixt-sur-Aff | Saint-Just | Pipriac |
Paysage de bocages et agricole, il est parsemé de bois à dominante de pins, chênes et châtaigniers. La commune possède un bâti endémique des XVIIIe et XIXe siècles, avec des bâtiments alignés à salle unique, façades au sud. Les matériaux utilisés sont le schiste, moellon et grès.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guer », sur la commune de Guer, mise en service en 1992[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 843,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 36 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Bruc-sur-Aff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (5,9 %), zones urbanisées (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Les formes anciennes attestées sont : Brucca vicaria (834) et Plebs Bruc (992-1008)[22].
En 1939, le nom de la commune de Bruc a été modifié en Bruc-sur-Aff[réf. souhaitée].
L'étymologie de Bruc vient du gaulois ancien uroica, puis bruc (a donné en gallo-roman brucaria) (« bruyère »)[réf. souhaitée].
Bru en gallo[23]. La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Brug[22].
Cette commune apparait en 843 en tant que paroisse, sur un acte de donation du Cartulaire de Redon. À cette période, elle est rattachée à l'évêché de Saint-Malo. Le prieuré de Saint-Jean de la Lande, fondé par les moines de l'abbaye de Paimpont, serait à son origine.
Il n'y a jamais eu de château proprement dit à Bruc, que ce soit dans le haut ou le bas Moyen Âge.
Au XVIIe siècle, Bruc dépend de la seigneurie de Bossac. Notons à cette époque, un droit particulier de son seigneur. En effet, les officiers de ce dernier avaient l'honneur de se voir offrir une fouasse (pain), un pot de vin ainsi qu'une chanson par les premiers mariés de l'année. C'était à l'occasion d'une fête, lors du lundi de Pâques, et ce dans le bourg.
Le dimanche 25 janvier 1998, jour de la Conversion de Saint-Paul, reste tristement célèbre à Bruc-sur-Aff pour avoir vu ce que l’on a appelé plus tard "l’Hécatombe de la Saint-Paul", ou simplement "l’Hécatombe", et parfois même "l’Hécatombe des cols du fémur" (plus rare).
Le tragique événement trouve sa source dans la soudaine vague de froid et l’inattendue chute de neige dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 janvier 1998. En effet, l’hiver était jusque là marqué par des températures supérieures à celles de saison, dues notamment aux épisodes venteux du début janvier[24]. Ainsi la vague de froid qui s’abattit sur la région à la fin du même mois (-5 °C à Rennes le 30 janvier[25]) prit de surprise la population brucoise. Les faibles chutes de neige couvraient alors finement le paysage ce dimanche matin, tandis que les fidèles se rendaient, comme de coutume, à l’église Saint-Michel pour y célébrer l’office. Ainsi les fidèles, pour la plupart âgés et ne s’étant pas préparés à l’épisode neigeux, parvinrent un à un sur le parvis pentu de l’église, que la neige n’avait pas eu le temps de quitter comme persistait le froid. S’ensuivirent de nombreuses chutes par glissade, contraignant les pompiers de Pipriac, de Maure-de-Bretagne, et peu à peu des communes alentour, à intervenir sur dix-huit cas, résultant à autant d’hospitalisations. Quatorze fractures furent dénombrées (dont sept touchant au col du fémur), et cinq fidèles moururent à l’hôpital des suites de leurs blessures.
Ce drame eut également pour conséquence une recrudescence temporaire de la superstition parmi la population, ceci s’expliquant à la fois par la soudaineté du changement météorologique et par l’adéquation (parfois troublante) de certains proverbes et dictons populaires. Le plus célèbre d’entre eux, et celui qui connut le plus grand retentissement au sein de la communauté de fidèles, est le suivant : "Le jour de Saint-Paul, l’hiver se rompt le col"[26]. Est également à relever : "Le froid à la Saint-Paul n’a plus qu’une épaule"[27]. Bien que ces proverbes fussent mal compris par les Brucois (il s’agit de l’hiver - et donc du froid - qui souffre, et non les hommes), ils n’en firent pas moins une grande impression, au point de contraindre le curé d'annuler une semaine plus tard la traditionnelle messe à l’occasion de la Chandeleur (2 février) et tandis que durait la vague de froid, car "à la Chandeleur, le froid fait douleur"[28].
Un fémur en résine fut déposé le 25 janvier 2002 dans l'ossuaire près de l'église[29] par les élèves de l'école primaire Sainte Anne, en signe de mémoire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | mars 1971 | Joseph Gorin | ||
mars 1971 | décembre 1994 (démission) |
Michel Hamon | Boulanger | |
février 1995 | juin 1995 | Michel Brichon | ||
juin 1995 | 2014 | Hélène Danion | DVD | Employée de La Poste retraitée |
2014 | En cours | Philippe Eslan | SE | Technicien de maintenance |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 866 habitants[Note 6], en augmentation de 1,64 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 129 | 865 | 1 134 | 1 099 | 1 124 | 1 186 | 1 172 | 1 225 | 1 297 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 272 | 1 266 | 1 271 | 1 287 | 1 307 | 1 351 | 1 300 | 1 315 | 1 357 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 277 | 1 429 | 1 279 | 1 166 | 1 093 | 1 048 | 1 073 | 1 008 | 965 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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865 | 822 | 805 | 792 | 778 | 775 | 827 | 851 | 862 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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866 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La troupe théâtrale « Aux Trois Coups » propose plusieurs représentations en fin d'année dans la salle polyvalente de la commune. La quinzaine d'acteurs draine un public nombreux, depuis trente ans.
La commune compte aucun monument historique protégé. On trouve cependant :
Plusieurs moulins :
Bulletin Officiel de la Principauté du Commandant Charcot à Bruc sur Aff (quatre numéros à ce jour)
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