Breuilh est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour l’article homonyme, voir Breuilh (cours d'eau).
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Dans le département de la Dordogne, en Périgord central, la commune déléguée de Breuilh forme la partie sud de la commune nouvelle de Sanilhac. Son territoire s'étend sur 10,26 km2[1].
L'altitude minimale, 144 mètres[1], se trouve localisée à l'extrême sud, dans une vallée sèche en limite des communes de Salon et de Vergt[2],[3]. L'altitude maximale avec 246 mètres[1] est située au nord-ouest, au nord du lieu-dit le Lac Long, à une cinquantaine de mètres des communes d'Église-Neuve-de-Vergt et de Vergt. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires secondaires et d'argiles, sables et graviers tertiaires[4].
À l'écart des routes principales, le petit bourg de Breuilh est situé, en distances orthodromiques, quatorze kilomètres au sud du centre-ville de Périgueux, la préfecture.
Son territoire est bordé au sud-est sur plus d’un kilomètre par la route départementale (RD) 45E et à l'ouest sur environ 600 mètres par la RD 8[3].
Communes limitrophes
Carte de Breuilh et des communes avoisinantes en 2016.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Sanilhac, Breuilh était limitrophe de quatre autres communes.
Outre le bourg de Breuilh proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[5]:
l'Abeillé
la Basse
la Boudonnie
les Bruges
les Camards
Claud Bas
les Clauds
les Combettes
les Fourchades
le Fromentau
Gabrieloux
la Garenne
Gravaux
le Lac Long
le Lac Rouy
la Lande
les Landes
Lauzellie
les Lissas
les Meillauds
la Mercerie
Mondignéras
les Minières
la Mouthe
Peypella
la Peyrière
la Praderie
Puyagu
Puychanvaux
le Rapirou
les Ratias
au Tolougnac
la Tuilerie
le Tuquet.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date du XIIIesiècle sous la forme Brulh, suivie par la forme latine Brolium en 1276[6],[7]. Lors de sa création, la commune portait le nom de «Breuil»[1] puis «le Breuilh» à la fin du XIXesiècle[6]. Ce nom vient de l'occitanbruèlh ou bruòlh correspondant à un «petit bois», un bosquet[7].
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Au , Breuilh fusionne avec Marsaneix et Notre-Dame-de-Sanilhac pour former la commune nouvelle de Sanilhac dont la création a été entérinée par l'arrêté du 26 septembre 2016, entraînant la transformation des trois anciennes communes en «communes déléguées»[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Breuilh est rattachée au canton de Vergt qui dépend du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Vergt, qui prend pendant un temps le nom de canton de Saint-Jean-de-Vergt avant de reprendre l'ancien nom, dépend de l'arrondissement de Périgueux[1].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[10]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord central, dont le bureau centralisateur reste fixé à Vergt.
Intercommunalité
Fin 2001, Breuilh intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes —y compris les communes déléguées— sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[11],[12]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Sanilhac, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[9].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Breuilh se nomment les Breuilhois[18].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Breuilh comptait 275 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Breuilh[19]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Breuilh compte 270 habitants[20].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
323
323
332
334
399
356
430
411
420
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
426
369
375
370
345
353
325
311
298
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
251
290
282
235
216
172
178
175
152
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2016
131
125
123
123
161
199
215
259
275
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Au printemps, troc de plantes (22eédition en avril 2019[22]).
Économie
Les données économiques de Breuilh sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Sanilhac.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-André[23] composée d'une nef de trois travées longée au nord par un collatéral et d'un chœur surmonté par le clocher carré. Elle recèle un retable du XVIIIesiècle en bois peint et sculpté où figurent des représentations de saint André, saint Roch et de la Crucifixion du Christ en présence de saint Jean l'Évangéliste et sainte Marie[24].
Tombeau de 1881 de la famille Jeammet, en bord de route au sud-ouest du bourg.
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.19.
Breuilh, Géoportail, consulté le 12 novembre 2016.
«Bons plans pour trouver des plants», Sud Ouest édition Dordogne, 25 avril 2019, p.20.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.73.
«retable», notice noPM24001196, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 6 avril 2022.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Luçon, éditions Sud Ouest année=1996, 316p. (ISBN2-87901-221-X), p.181.
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