Braud-et-Saint-Louis est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Braud-et-Saint-Louis | |
![]() La mairie sur la place de la Libération. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Estuaire (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Michel Rigal 2020-2026 |
Code postal | 33820 |
Code commune | 33073 |
Démographie | |
Gentilé | Braudiers, Braudières |
Population municipale |
1 535 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 14′ 55″ nord, 0° 37′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 29 m |
Superficie | 49,24 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Estuaire |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-braud.fr |
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La commune est située dans le Blayais, au bord de l'estuaire de la Gironde.
Sur le territoire de la commune est installée la centrale nucléaire du Blayais.
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Saint-Ciers-sur-Gironde | ||
Saint-Estèphe | ![]() |
Saint-Aubin-de-Blaye |
Pauillac (par un quadripoint), Saint-Androny |
Anglade | Étauliers |
Les communes de Saint-Estèphe et Pauillac sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[1].
La commune est au confluent de la Livenne avec l'estuaire de la Gironde.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 45 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Braud-et-Saint-Louis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), prairies (24,8 %), terres arables (15,5 %), zones humides intérieures (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), cultures permanentes (4,6 %), forêts (2,7 %), zones humides côtières (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Braud-et-Saint-Louis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Livenne et la Ceinture. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 832 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 668 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2009 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 6]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 7],[30],[31].
Une cachette de fondeurs a été signalée et décrite par François Daleau en 1913 au lieu-dit Moulin-Neuf[32].
Au cours du XVIIe siècle, les marais sont asséchés sur ordre du gouverneur de Blaye, le duc de Saint-Simon, afin de créer des villages et des terres agricoles.
En l'An VI, les petites communes de Braud et de Saint-Louis fusionnent pour former la nouvelle commune de Braud-et-Saint-Louis.
En 1942, l'Opération Frankton passe par la commune de Braud-et-Saint-Louis. Un mémorial en l'honneur des membres du raid est présent sur la commune à proximité du Port des Callonges.
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« Écartelé au 1) d’azur à la centrale de deux tranches nucléaires sur une terrasse de sinople et une piste au naturel, au 2) d’or à la botte d’asperge au naturel en pal et à la grappe de raisin de gueules en fasce, brochante, tigée et feuillée d'une pièce de sinople à senestre, au 3) d’or au poisson ployé soudé d’argent senestré en chef d’un canard colvert de tenné essorant, au 4) d’azur à l’église d’or, portail à dextre et clocher à senestre, couverte, ouverte et ajourée d’argent, derrière une halle du même soutenue par des piliers au naturel, le tout brochant sur une champagne cousu de sinople[33]. »
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | 1797 | Joseph Peyreau | ||
1797 | 1798 | André Charron | ||
1798 | 1800 | Pierre Thibaud | ||
1800 | 1826 | Arnaud Jonas | ||
1826 | 1845 | Antoine Xavier Dupond | ||
1845 | 1846 | Pierre Justin Fourcade | ||
1846 | 1852 | Pierre Baron | ||
1852 | 1877 | Alexis Edouard Dupond | ||
1877 | 1892 | Jean Eugène Serpaud | ||
1892 | 1894 | Antoine Georges Edouard Dupond | ||
1894 | 1908 | André Tessier | ||
1908 | 1910 | Victor Neveu | ||
1910 | 1912 | Emile Tessier | ||
1912 | 1925 | Louis Largeteau | ||
1925 | 1941 | Jean Moulinaud | ||
1941 | 1944 | Firmin Giraud | ||
1944 | 1947 | Gilbert Gay | ||
1947 | 1982 | Kléber Marsaud | ||
1982 | 1983 | Daniel Rivière | ||
1983 | 2001 | Michel Ninaud | ||
mars 2001 | En cours | Jean Michel Rigal | DVG | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 1 535 habitants[Note 8], en augmentation de 2,61 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 200 | 998 | 1 043 | 1 219 | 1 475 | 1 303 | 1 463 | 1 442 | 1 616 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 594 | 1 484 | 1 454 | 1 427 | 1 360 | 1 391 | 1 373 | 1 247 | 1 261 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 278 | 1 250 | 1 269 | 1 152 | 1 172 | 1 058 | 1 152 | 1 100 | 1 082 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 030 | 1 041 | 991 | 1 753 | 1 260 | 1 305 | 1 327 | 1 346 | 1 385 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 531 | 1 535 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Saturnin a été construite en 1898 après la destruction de la précédente église pendant la Révolution. À proximité de l'église se dresse la Colonne des Naufragés, ex-voto dressé par des marins nordiques rescapés d'un naufrage au début du XVIIe siècle.
Terres d'oiseaux est un sanctuaire ornithologique de 120 hectares situé à proximité du port des Callonges, au nord de la commune (à la limite de la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde). Établi au cœur des prairies humides qui bordent l'estuaire de la Gironde, sur une des plus importantes voies de migration de France, il est fréquenté par plusieurs centaines d'oiseaux : aigrettes garzette, hérons pourprés, milans noirs, martins-pêcheurs, tadornes de belon, busards des roseaux viennent y nicher, y hiverner ou s'y reproduire.
Plusieurs sentiers ont été aménagés à travers les marais, agrémentés de panneaux explicatifs, de plates-formes d'observation et de plusieurs abris mis en place de façon à pouvoir regarder les oiseaux en toute quiétude. Les visiteurs passent successivement d'un écosystème à un autre : prairies humides, lacs, roselières ou encore bords d'estuaire, chacun abritant des espèces d'oiseaux spécifiques. Si une tour d'observation de dix mètres de haut est en accès libre, à proximité du parking, l'accès au reste du site est payant. La maison de « La Métairie » est la « porte d'entrée » du parc : on y trouve la billetterie, mais aussi un salon de thé et une boutique de souvenirs. Le site compte également un restaurant gastronomique, « Le Marainaud »[39].
Bâti en 1727, le Domaine de La Paillerie dispose d'une maison de maître et de ses dépendances. Autrefois, le domaine servait de distillerie.
Ce dernier est en cours de rénovation depuis 1995 afin de redonner une nouvelle vie à la bergerie, du pigeonnier, de la maison de maître.
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