Brancourt-en-Laonnois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Brancourt-en-Laonnois | |
![]() Vue de Brancourt-en-Laonnois. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux |
Maire Mandat |
Marie-Laure Rouyer 2020-2026 |
Code postal | 02320 |
Code commune | 02111 |
Démographie | |
Gentilé | Brancourtois(es) |
Population municipale |
721 hab. (2019 ![]() |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 55″ nord, 3° 25′ 10″ est |
Altitude | 80 m Min. 63 m Max. 179 m |
Superficie | 6,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Laon-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Bassoles-Aulers | Prémontré | ![]() | |
Landricourt | N | Wissignicourt | ||
O Brancourt-en-Laonnois E | ||||
S | ||||
Quincy-Basse | Vauxaillon | Anizy-le-Grand (Cne deléguée de Anizy-le-Château) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Faucoucourt », sur la commune de Folembray, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 777 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Brancourt-en-Laonnois est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), terres arables (35,1 %), zones urbanisées (8,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La commune de Brancourt-en-Laonnois est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[22]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[22], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1878 | Villay[24] | |||
1879 | Villain[25] | |||
mars 2001 | mai 2020 | Francis Kock | PS | Fonctionnaire Président de la communauté de communes Picardie des Châteaux (2017) Réélu pour le mandat 2014-2020[26],[27] |
mai 2020[28] | En cours (au 11 juillet 2020) |
Marie-Laure Rouyer |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 721 habitants[Note 7], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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610 | 680 | 734 | 753 | 892 | 829 | 841 | 838 | 792 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
741 | 695 | 680 | 629 | 612 | 557 | 492 | 465 | 460 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 427 | 391 | 228 | 265 | 236 | 253 | 305 | 329 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
345 | 374 | 415 | 536 | 710 | 675 | 645 | 640 | 706 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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708 | 721 | - | - | - | - | - | - | - |
La première église de Brancourt-en-Laonnois, dédié à saint Maurice, fut fondée au XIe siècle. La seconde, toujours sous le même patronyme, fut construite entre 1873 et 1875 en lieu et place de l'ancienne dans laquelle furent intégrés le porche et le clocher datant du XIe siècle ainsi que les croisillons du transept, de style gothique, datant du XIIIe siècle, de l'ancienne église. Cette dernière est détruite comme tant d'autres lors des bombardements de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, la Coopérative de reconstruction de Brancourt décide de reconstruire l'église. En 1928, c'est l'architecte Albert-Paul Müller qui réalise les plans de la nouvelle église dans un style alliant des références Art Déco et régionaliste, tout en s'inscrivant dans le mouvement du renouveau de l'art sacré[33].
L'église est également liée par l'architecte et par son décor à deux autres églises axonaises : l'église Saint-Martin de Monthenault et l'église Saint-Martin de Martigny-Courpierre, toutes deux protégées aux titres de monuments historiques (la première est inscrite[34] et la seconde est classée[35]).
Les travaux s'achèvent en 1931 par le décor de l'intérieur de l'édifice cultuel. Comme pour les églises de Monthenault et de Martigny-Courpierre, l'église Saint-Maurice de Brancourt-en-Laonnois est embellie par des fresques d'Eugène Chapleau et des vitraux de Louis Barillet. En outre, les huit anges ornant le clocher sont l'œuvre de Gabriel Dufrasne[33].
![]() |
Blason | Tranché ondé : au 1er d'or à un arbre au naturel soutenu d'une représentation en plan d'un étang d'azur, au 2d de sinople à deux épis de blés d'or passés en sautoir, celui de dextre plus grand ; à la cotice ondée d'azur brochant sur la partition[36]. |
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Détails | La cotice représente les rus de la Vionne et de Bordet qui arrosent la commune. La mare représente l'étang communal et l'arbre, la forêt domaniale proche. Le second est un rappel de l'activité agricole. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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