Bragelogne-Beauvoir est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Bragelogne-Beauvoir
10058 BRAGELOGNE BEAUVOIR 1 (1) 02.jpg
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Aube
Arrondissement
Troyes
Intercommunalité
Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Ce petit village situé dans le canton des Riceys est né de la fusion de deux communes en 1973: Bragelogne et Beauvoir-sur-Sarce dans le cadre de la loi du .
Ses habitants sont appelés les Doubet-Talibautiers.
Géographie
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La Sarce traverse la commune dans le vestige du vannage aval de l'ancien moulin de Gaviot.
Urbanisme
Typologie
Bragelogne-Beauvoir est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,6%), forêts (21,6%), cultures permanentes (7,4%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), zones urbanisées (1,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Bragelogne est citée dès le Xesiècle sous le nom de "Brachenoile". Le cadastre de 1835 présente au territoire: Basset, la Bergerie, la Chapelle, Charmoy, le Châtelot, la Coque, les Coupes, les Fauconniers, Fizotat, le Rû des Fontaines, le Fourneau, Gaviot, Monsois, la Potence, Rames, Sainte-Elisabeth, Saint-Thomas de Cantorbéry.
Beauvoir au XIIesiècle[8] sous le nom de "Grangia de Bello Visu" (pouvant se traduire par grange ancienne avec beau point de vue). Le cadastre de 1834 présente au territoire: le Mont-Olivet, le Châtelet, Saint-Médar, les fontaines Edidier, Fontaine Aubert, Sur Mignier et Fontaine-Etouffée.
Le village prend le nom officiel de Beauvoir-sur-Sarce par décret du 7 avril 1919.
Histoire
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Les deux communes faisaient partie du fief "Saint Vincent" qui relevait des comtes de Tonnerre et en arrière fief des évêques de Chalon (sur Saône), après que Gui III, comte de Tonnerre eu reconnu à la fin du XIIesiècle que les domaines dépendant auparavant du duc de Bourgogne étaient désormais de la mouvance de l'Église de Chalon. Dans les registres paroissiaux de Beauvoir on trouve parfois les appellations de Beauvoir Dalbain et Beauvoir-Tonnerrois. Cette dernière appellation se retrouve dans la description de la généralité de Paris de 1759.
On relève une famille de Bragelo(n)gne[9] , seigneurs de Bragelogne au XIIIesiècle puis du XVIesiècle au XVIIIesiècle.
Au XIIIesiècle, Agnès de Plancy, dame de Bragelogne, épouse Gaucher de Rochefort, seigneur du Puiset et de Tanlay et apporte ainsi Bragelogne aux Rochefort qui le posséderont jusqu'à leur extinction au milieu du XIVesiècle.
Le château (motte féodale) est cité, en 1317, comme maison forte appartenant à Jean de Rochefort. En 1360, il est occupé par les Anglo-navarrais et le traité de Brétigny en stipule l'évacuation. Il fut détruit sous Jean sans Peur, les profonds fossés sont encore bien visibles sur le site actuellement propriété privée. Les premières franchises accordées aux habitants de Bragelogne datent de 1231 et furent confirmées en 1308 par Robert de Rochefort, sire de Bragelogne et Agnès de Tanlay son épouse, elles portaient sur les charrois. Les Rochefort furent également seigneurs de Beauvoir. Beauvoir est signalé par ailleurs comme fief des seigneurs de Bagneux-la-Fosse.
En 1580, Antoinette de Faoucq fait don de prairies et de terres labourables à la fabrique de l'église de Bragelogne pour en améliorer les revenus.
Les registres paroissiaux des BMS qui constituaient l'Ééat civil sous l'ancien régime sont signés "Grattepain, curé" et on constate que les registres de l'état civil républicain sont signés, pendant de nombreuses années après la Révolution, "Grattepain, procureur". Le curé Grattepain n'aurait donc, semble-t-il, pas été réfractaire au nouveau régime.
En 1789, Beauvoir et Bragelogne dépendaient de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection de Tonnerre et du bailliage de Sens. Jusqu'en 1833, le hameau de Ramel occupant la rive droite de la Sarce à l'entrée ouest de Beauvoir-sur-Sarce y compris le moulin faisait partie de la commune de Bragelogne, c'est une ordonnance royale du qui rattacha ce hameau à la commune de Beauvoir-sur-Sarce.
En 1973, Bragelogne et Beauvoir-sur-Sarce, s'associent et deviennent Bragelogne-Beauvoir dans le cadre de la loi du [10] sur les regroupements de communes, dite loi Marcellin. Auparavant, une proposition de fusion avait été avancée entre Les Riceys et Beauvoir-sur-Sarce et une association entre Bragelogne, Channes et Beauvoir-sur-Sarce a également fait l'objet de discussions préliminaires mais ces préliminaires n'ont pas abouti.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi:
De gueules à la fasce d'argent, à une faux et une clef en sautoir brochant sur le tout, accompagnée d'un raisin en chef et d'une coquille en pointe, le tout d'or; Sur le tout du tout, de sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules[11].
Cette création s'inspire des données héraldiques, concernant les principales familles ayant tenu la terre de Bragelogne et de Beauvoir sous l'ancien régime,notamment au niveau des émaux et des pièces utilisés. Elle veut également s'inscrire dans le présent économique et touristique de Bragelogne-Beauvoir.
L'écu rappelle les armoiries des de Bragelogne qui furent seigneurs de Bragelogne au XIIIesiècle puis du XVIesiècle au XVIIIesiècle (de gueules à la fasce d'argent chargée d'une coquille de sable et accompagnée de deux molettes d'or au chef et d'une de même en pointe), Le blason des de Bragelogne est également celui de l'actuelle famille de Bragelongne et n'était donc pas utilisable par la commune.
Le raisin placé au chef signale que l'activité dominante des deux villages est la viticulture. On relève au XVIIesiècle un Jacquillat, Seigneur de Bragelogne, dont les armoiries portent un raisin d'or ce qui signale la présence de la vigne au cours des siècles précédents.
La coquille qui figurait sur la fasce des armoiries des de Bragelogne et placée ici en pointe rappelle la filiation historique et signale que Bragelogne est situé sur un des accès à la "voie de Vézelay" pour le pèlerinage de "Saint-Jacques de Compostelle". La façade de l'église Saint-Pierre aux liens de Bragelogne est d'ailleurs ornée de quatre coquilles.
La clef rappelle que Bragelogne et Beauvoir faisaient partie du fief "Saint Vincent" qui relevait des comtes de Tonnerre dont les armes se lisent (de geules à deux clefs d'argent en sautoir), blason qui demeure celui de l'actuelle famille de Clermont-Tonnerre et n'était donc pas utilisable par la commune.
La faulx rappelle les armes des de Faoucq, Seigneurs de Bragelogne, au XVIesiècle (d'azur à trois faulx d'argent emmenchées d'or).
Le sur le tout du tout de sable reprend la couleur de la coquille des armes des de Bragelogne.
Le lion évoque les Rochefort qui possédèrent Bragelogne depuis le mariage en 1287 d'Agnès de Plancy, Dame de Bragelogne et de Gaucher de Rochefort, Seigneur du Puiset et de Tanlay, jusqu'à leur extinction au milieu du XIVesiècle; Les Rochefort furent également seigneurs de Beauvoir.
Un sceau datant de 1287 pour Gaucher de Rochefort,Seigneur du Puiset et de Tanlay est également évoqué mais sans aucune précision non plus. Ce Gaucher de Rochefort ne semble pas apparenté aux Rochefort du Forrez portant les armoiries: d'azur à trois fleurs de lys d'or; au chef du même chargé d'un lion issant de gueules. En absence de certitude quant aux armes de Gaucher de Rochefort ou de son ascendance, c'est un lion stylisé qui a été retenu avec un choix d'émaux correspondant à ceux du blason des de Bragelogne
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 2], en diminution de 2,81% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Ci-dessous la démographie de Bragelogne, puis de Bragelogne-Beauvoir à partir de 1975. Le maximum de la population a été atteint en 1800 avec 619 habitants.
Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
601
619
521
606
600
579
560
570
598
Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
552
547
560
546
514
494
487
458
444
Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
429
402
360
303
295
292
267
264
242
Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
232
213
277
265
284
272
281
256
244
Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
242
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Ci-dessous la démographie de Beauvoir-sur-Sarce avant la fusion:
Évolution démographique de Beauvoir-sur-Sarce
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
198
166
221
232
234
280
275
250
Évolution démographique de Beauvoir-sur-Sarce, suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
252
229
252
260
244
220
201
199
Évolution démographique de Beauvoir-sur-Sarce, suite (2)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
191
172
170
156
142
135
133
129
Évolution démographique de Beauvoir-sur-Sarce, suite (3)
1936
1946
1954
1962
1968
-
-
-
144
119
104
97
85
-
-
-
(Sources: Ldh/EHESS/Cassini[17], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[18])
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1% la même année, alors qu'il est de 27,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 126 hommes pour 116 femmes, soit un taux de 52,07% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,7
5,6
75-89 ans
15,6
13,6
60-74 ans
15,6
30,1
45-59 ans
31,7
14,1
30-44 ans
13,5
21,2
15-29 ans
9,3
14,7
0-14 ans
12,5
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2018 en pourcentage[20]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2
7,1
75-89 ans
10,2
17,2
60-74 ans
18
19,8
45-59 ans
19,3
17,9
30-44 ans
17,3
18
15-29 ans
16
19,2
0-14 ans
17,2
Lieux et Monuments
Aire de Gaviot (plan d'eau pêche en 1recatégorie, terrain de foot).
Croix de la Chapelle (calvaire du XIXesiècle lieudit Derrière la Cure).
Croix de la Croisette (calvaire du XIXesiècle lieu-dit la Croisette).
Croix de Sainte Elisabeth (calvaire du XIXesiècle lieu-dit Sainte Elisabeth).
Croix du Pré carré (calvaire du XIXesiècle lieudit les Encintres).
Croix du Réméré (calvaire du XIXesiècle lieudit Bas du Réméré).
Église Notre Dame, Beauvoir sur Sarce, rue Notre-Dame. Elle dépendait en 1789 du diocèse de Langres et du doyenné de Saint-Vinnemer, elle était dédiée à l'Assomption de la Sainte-Vierge. Ses bâtiments sont du XVIesiècle pour les parties les plus anciennes comme le transept.
Église Saint-Pierre-aux-Liens, Bragelogne, place des Anciens-Combattants-et Victimes-de-Guerre). Elle dépendait en 1789 du diocèse de Langres et du doyenné de Saint-Vinnemer, la chapelle de Saint-Thomas qui se trouvait sur le territoire fut, avant 1732 transférée en l'église. Le cœur, le sanctuaire et les chapelles sont du XIIesiècle[21]
Ferme de Gaviot, encore appelée ferme du Moulin (ancienne exploitation agricole habitée jusqu'en 1935)
Ferme Sainte Elisabeth (toujours exploitée et habitée).
Lavoir, Beauvoir sur Sarce, Rue de la Fontaine.
Lavoir, Bragelogne, route des Bruyères.
Mairie annexe, Beauvoir-sur-Sarce, Rue de la Fontaine
Mairie, Bragelogne, place de la Mairie.
Monument aux morts, Beauvoir sur Sarce, rue Ramel
Monument aux morts, Bragelogne, place des Anciens-Combattants-et Victimes-de-Guerre
Moulin Cholet à l'ancien hameau de Ramel (moulin à eau en service jusqu'en 1950 pour la farine fourragère)
Moulin de Gaviot (moulin à eau démantelé à la fin du XIXesiècle)
Petit lavoir, Bragelogne, Chemin des Grandes-Vignes.
Personnalités liées à la commune
Jean-Charles Desessartz (1729-1811), docteur régent de la faculté de Paris
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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