Bouvron est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Bouvron fait partie de la communauté de communes de la région de Blain, qui correspond au « pays de Blain ».
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Bouvron | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Blain |
Maire Mandat |
Emmanuel Van Brackel 2020-2026 |
Code postal | 44130 |
Code commune | 44023 |
Démographie | |
Gentilé | Bouvronnais |
Population municipale |
3 068 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 25′ 00″ nord, 1° 50′ 49″ ouest |
Altitude | Min. 11 m Max. 82 m |
Superficie | 47,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Blain |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.bouvron.eu/ |
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Bouvron se situe à 36 km au nord-est de Saint-Nazaire, à 10 km au nord-est de Savenay et à 49 km au nord-ouest de Nantes.
Les communes limitrophes sont Quilly, Campbon, Savenay, Blain, Fay-de-Bretagne et Guenrouet.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 831 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Bouvron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (41,2 %), prairies (12,3 %), forêts (2,7 %), zones urbanisées (2,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la commune est Bouvron en français. Il est attesté sous la forme Buluuron en 878[21].
Une étude étymologique nous dit que Buluuron viendrait du gaulois bebronnos, de bebros (castors) et de onno (rivière, cf. l'étymologie de l'Ogne). Bouvron signifierait donc « rivière aux castors »[22]. Bouvron tirerait ainsi son nom du petit cours d'eau situé à l'est du bourg (ruisseau de Gautret) et qui va se jeter dans l'Isac.
Une autre explication plausible veut que le nom de Bouvron vienne du mot « bovus » (bœuf en latin) puisque Bouvron était réputé anciennement pour sa foire aux jeunes bœufs. Les marchands de ces bêtes s'appelleraient les bouverons et un boveron serait un lieu de pacage de bœufs. Mais le nom « Boveron » ou « Bouveron » n'apparaît dans les textes que vers le XIIe siècle alors que dans un texte daté du du cartulaire de Redon, on retrouve le nom de « Buluuron » (nom donné aux terres de Bouvron) cédé au monastère de Saint-Sauveur de Redon.».
Le patois parlé à Bouvron, issu du gaulois et du latin s'est enrichi par la suite de mots venus d'ailleurs (invasions de l'Est, nordiques), comme toute langue vivante. L'apport du breton y est relativement présent.[23].
Le 2 décembre 1870 le ballon monté Volta, s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Bouvron, après avoir parcouru 466 kilomètres[24].
C'est à Bouvron, à l'hippodrome du Grand Clos, que se déroule le , la cérémonie de la reddition des soldats allemands mettant fin à l'existence de la poche de Saint-Nazaire.
La période de la révolution fût très agitée à Bouvron. Le mémorial des maires, sur marbre, de la mairie comporte quelques erreurs. A l'époque ou ce mémorial a été gravé, on a du avoir du mal a trouver des sources fiables sur le début de la municipalité.
Sur ce mémorial, Mathurin Pirio ne figure pas alors qu'il a été maire, Guillaume Lebatard y figure alors qu'il n'a été que " l'officier municipal en charge de l'état civil" et Julien Letourneur est prénommé Michel.
Nicolas Corbillé, vicaire fusillé en 1794, aurait été maire selon certaines sources verbales. A ce jour, aucune source écrite ne permet de le savoir.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Mathurin Pirio (1736 - 1793) | laboureur à Bardou, né à Ménéac, diocèse de Saint-Malo , fusillé le 15 juin 1793 dans les bois entre Moire et la Haye par un détachement de 150 soldats Bleus du venus de Savenay | |
1792 | Jean Lemée (1733- | laboureur à Villefrégon | ||
Guillaume Lebatard (1748-1808) | aubergiste, n'a pas été maire mais officier d'état-civil | |||
1800 | 1807 | Mathurin Brétéché (1777-1819) | aubergiste | |
1807 | 1813 | Michel Ménard (1759-1839) | notaire à Bouvron de 1798 à 1818, né à Treffieux, il est le beau-frère de Charles Deligné, maire de Campbon à la même époque | |
1813 | 1817 | Amaury Fourché de Quéhillac (1780-1865) | propriétaire du Château de Quéhillac | |
1817 | 1819 | Jacques Cocaud (1765-1833) | né à Blain, laboureur à la Mouraudais, reprend son mandat d'adjoint en 1819 | |
1819 | 1830 | Amaury Fourché de Quéhillac | propriétaire du Château de Quéhillac | |
1830 | 1832 | Julien Letourneur(1769- ) | né à Nantes Saint-Saturnin, fils d'un marchand plumassier de Nantes, originaire de Champsecret dans l'Orne | |
1832 | 1836 | Maurice Dallibert (1790-1836) | laboureur au Bois-Laisné | |
1836 | 1844 | François Maillard (1777-1853) | laboureur au Grand-Momesson | |
1844 | 1848 | Jean Robin | notaire à Bouvron de 1838 à 1851 | |
1848 | 1852 | Louis Maillard | agriculteur à la Haye | |
1852 | 1883 | Eugène Couëtoux du Tertre (1825-1884 ) | notaire à Bouvron de 1851 à 1884, né à Bain-de-Bretagne et décédé à Nantes, inhumé à Bouvron | |
1883 | 1886 | Louis Waldeck-Rousseau (1843-1928) | juge de paix, né à Nantes, fils de René Waldeck-Rousseau maire de Nantes de 1870 à 1873 et frère de Pierre Waldeck-Rousseau, président du conseil. Il réside à Vilhouin. Chevalier de la Légion d'honneur en 1927 [25]. | |
1886 | 1889 | Albert Walsh de Serrant (1823-1895) | propriétaire du Château de Quéhillac, né à Nantes, neveu d' Amaury Fourché de Quéhillac, maire en 1813 | |
1889 | 1892 | Jean-Louis Maillard (1842-ca 1917) | agriculteur à la Haye | |
1892 | 1925 | Louis Guihot (1860-1932) | minotier conseiller général du canton de Blain, chevalier de la Légion d'honneur | |
1925 | 1942 | Pierre Hervy (1867-1949) | ||
1942 | 1945 | François Leray (1895-1971) | expert-géomètre à Paribou | |
1945 | 1965 | Patrice Walsh de Serrant (1886-1967) | RPF puis DVD | Le Verger, rentier, petit-neveu d' Albert Walsh de Serrant, maire en 1886 conseiller général du canton de Blain |
1965 | 1989 | Jean Hervy (1920-2002) | SE | responsable commercial conseiller général du canton de Blain de 1967 à 1992, président de l' ADDM de Loire-Atlantique - Association Départementale pour le Développement de la Musique |
1989 | 1991 | Geneviève Datin | SE | |
1991 | 2001 | Claude Mordel | SE | agriculteur |
2001 | 2020 | Marcel Verger[26] | PS | ingénieur en agriculture et environnement conseiller général du canton de Blain |
2020 | En cours | Emmanuel Van Brackel | professeur agrégé | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, Bouvron fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Blain. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[27]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 91 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 9 % dans des zones « très peu denses »[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 3 068 habitants[Note 6], en augmentation de 1,66 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 923 | 1 897 | 2 165 | 2 317 | 2 305 | 2 445 | 2 532 | 2 703 | 2 716 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 912 | 3 004 | 3 058 | 3 012 | 3 118 | 3 193 | 3 283 | 3 177 | 3 112 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 055 | 3 168 | 2 953 | 2 565 | 2 499 | 2 470 | 2 418 | 2 321 | 2 222 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 278 | 2 285 | 2 295 | 2 334 | 2 402 | 2 408 | 2 579 | 2 575 | 2 810 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 075 | 3 068 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 550 hommes pour 1 542 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,7 |
5,7 | 75-89 ans | 9,1 |
12,2 | 60-74 ans | 12,5 |
20,7 | 45-59 ans | 17,8 |
23,9 | 30-44 ans | 21,8 |
15,2 | 15-29 ans | 14,8 |
21,5 | 0-14 ans | 21,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
![]() |
Blasonnement :
De sinople au chevron d'or accompagné en chef de deux castors assis affrontés et en pointe d'une épée tombante posée en pal, le tout d'argent ; au chef d'argent chargé de neuf mouchetures d'hermine de sable posées 5 et 4.
Commentaires : Bouvron tire son nom du vieux français bouvron : « rivière aux castors », d'où les deux castors ; l'épée tombante rappelle la reddition allemande de la poche de Saint-Nazaire le . Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de Bouvron à la Bretagne. Blason conçu par la mairie. |
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