Bouvancourt est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Bouvancourt | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Arnaud Ninin 2020-2026 |
Code postal | 51140 |
Code commune | 51077 |
Démographie | |
Gentilé | Bouvancourtois, Bouvancourtoises |
Population municipale |
182 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 20″ nord, 3° 50′ 07″ est |
Altitude | Min. 85 m Max. 216 m |
Superficie | 12,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fismes-Montagne de Reims |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bouvancourt.fr |
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La commune est un village rural du Tardenois[1]. Elle se trouve à 40 km à l'est de Soissons, 31 km de Laon et 15 km au nord-ouest de Reims, dont elle fait partie de l'aire urbaine.
Guyencourt | Bouffignereux | Cormicy |
Ventelay | ![]() |
Cauroy-lès-Hermonville |
Montigny-sur-Vesle | Pévy |
La commune compte trois hameaux :
Dans le bois entre Hermonville, Cormicy et Bouvancourt existait par ailleurs autrefois[Quand ?] le hameau de Saint-Aubeuf, où une fête champêtre se déroulait le lundi de Pâques. Aujourd'hui disparu, le site reste matérialisé que par une croix de fer, une fontaine et un petit bassin. Il est traversé par la via Francigena, chemin de pèlerinage reliant Cantorbéry à Rome[2].
La commune est traversée par le Bouvancourt, aussi appelé ruisseau du Moulin. Il se jette dans la Vesle, sous-affluent de la Seine par l'Aisne. Le ruisseau de l'Écrevissière se jette par ailleurs dans le canal latéral à l'Aisne.
Bouvancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Bouvancourt est attestée sous les formes Boviniaci curtis en 870 puis Bovonis curte avant 966. Ce nom vient du latin bovis (« bovin »), à l'origine du patronyme germanique Buvinus avec le suffixe –iaca, qui servait à former des noms de lieux à l'époque mérovingienne[10] et a disparu dès le Xe siècle, et cortem (« domaine, ferme »)[11]. Il peut être traduit par « le domaine de Beuve », qui montre le lieu de vie d'un grand propriétaire[12].
Par la suite, on trouve la forme Bovencort en 1220, Bouvencort en 1237 et Bouvencourt entre 1303 et 1312. La forme actuelle Bouvancourt est ensuite observée en 1328[13].
L'existence de Bouvancourt remonte à l'époque des Francs. Le lieu est mentionné dans les Annales de Flodoard en 937, où il rapporte qu'un prêtre a été enlevé par les Hongrois. Le chevalier Baudoin de Bouvancourt est ensuite mentionné dans le cartulaire B du chapitre de Reims[12].
Au cours du XIIIe siècle, la seigneurie de Bouvancourt est peu à peu cédée à l'hôtel-Dieu de Reims. Jean II de Pierrepont, comte de Roucy, vend ses cens et la vicomté pour 300 livres tournois en puis Thierry de Chaudardes fait de même en . Il vend sa part de la vicomté pour 125 livres parisis. L'abbaye de Saint-Denis cède enfin ses droits de justice et ses cens en 1288. La seigneurie de l'hôtel-Dieu n'inclue toutefois à l'époque que Bouvancourt même.
Le hameau de Luthernay est au XIIIe siècle un village à part entière, avec son église ou sa chapelle et son propre maire. Dès le début du XIIe siècle, il s'agit principalement d'une seigneurerie de l'abbaye de Saint-Thierry, autorité confirmée par le pape Honorius II le . Le comte de Roucy Hugues Cholet lui abandonne ses droits en 1159-1160 et le chevalier Ebles de Prouilly lui vend la vicomté en . Enfin, l'abbaye de Saint-Thierry devient seul seigneur de Luthernay lorsque l'hôtel-Dieu de Reims lui cède ses quelques possessions en , en échange des droits de l'abbaye de Cauroy-lès-Hermonville.
Au XIIIe siècle, Vaux Varennes est également une seigneurie particulière. On trouve trace de Fourquaud de Vaux en puis de Guyard, nommé écuyer de Vaux en 1269-1270 et enfin de Lionnet du Sart, seigneur de Vaux, dans une condamnation du .
Au XIVe siècle, Bouvancourt est administré par un maire et trois échevins. Le maire est certainement nommé par la seigneurie, mais les échevins sont peut-être nommés par la communauté car l'hôtel-Dieu ne revendique pas le droit de les nommer contrairement à d'autres villages. Les habitants se réunissent par ailleurs à plusieurs reprises en assemblée générale pour imposer des tailles et établir des procureurs. La seigneurie les poursuit pour cela et il est convenu le qu'ils doivent désormais demander la permission de former des assemblées.
Un pressoir se trouve rue de l'Église, mais il est détruit en 1472. À cette date, du fait des guerres et de l'importante mortalité, le four banal et de nombreux bâtiments sont également en ruine. Le village est presque entièrement dépeuplé et la plupart des terres sont inoccupées. On ne compte plus que quelques labours, plus aucun vignoble et certaines vignes sont ensemencées en blé.
Pendant la Première Guerre mondiale, la commune a servi de cantonnement pour les troupes françaises. Elle a également servi de lieu de stockage de munitions, notamment d'obus de gros calibre, afin d'alimenter des pièces d'artillerie de 320 et de 240 situées sur les hauteurs. Elles furent notamment utilisées dans le cadre de la bataille du Chemin des Dames.
Une ambulance a par ailleurs soigné les blessés pendant une partie de la guerre et le village a été bombardé par l'armée allemande plusieurs fois durant le conflit[14],[15],[16]
Le village a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [17].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Reims du département de la Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de la Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Fismes[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fismes-Montagne de Reims.
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes Ardre et Vesle, a intégré le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Fismes Ardre et Vesle.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[19], les anciennes communautés de communes CC des Deux Vallées du Canton de Fismes (9 communes) et CC Ardre et Vesle (11 communes) ont fusionné par arrêté préfectoral du 23 mai 2013, afin de former à compter du 1er janvier 2014 la nouvelle communauté de communes Fismes Ardre et Vesle[20].
Toutefois, le schéma départemental de coopération intercommunale du a prévu la regroupement de cette intercommunalité avec d'autres afin de constituer une communauté urbaine centrée sur Reims et regroupant 144 communes et un e population de 298 046 habitants[21].
C'est ainsi qu'est créé le la communauté urbaine du Grand Reims, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1871 | 1880 | Victor Forquenot de La Fortelle[22] | Ingénieur des chemins de fer | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1910 | 1944 | Jean Jacquy[23] | Républicains de gauche | Agriculteur Conseiller général de Fismes (1920-1940) Député de la Marne (1924-1928) Sénateur de la Marne (1933-1941) Président du conseil départemental de la Marne (1943-1945)[24] |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977[25] | Mai 2020 | André Hubert | ||
Mai 2020 | En cours | Arnaud Ninin |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en diminution de 9 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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330 | 345 | 341 | 281 | 314 | 312 | 314 | 284 | 278 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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263 | 299 | 286 | 244 | 244 | 220 | 248 | 221 | 237 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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216 | 235 | 231 | 213 | 216 | 222 | 216 | 265 | 202 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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194 | 188 | 172 | 166 | 155 | 157 | 163 | 161 | 198 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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197 | 182 | - | - | - | - | - | - | - |
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