Bourideys est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ses habitants sont appelés les Bourideysiens[1] ou Bouridésiens[2].
Géographie
Localisation
Située dans la forêt des Landes et faisant partie du parc naturel régional des Landes de Gascogne, la commune se trouve, au sud du département et en limite du département des Landes, à 60 km au sud-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 29 km au sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 12 km au sud-est de Villandraut, chef-lieu de canton[3].
Les communes limitrophes en sont Préchac au nord-est, Cazalis au sud-est, Callen (Landes) au sud, Sore (Landes) au sud-ouest, Saint-Symphorien au nord-ouest et Saint-Léger-de-Balson au nord.
la Hure[5] qui coule dans l'ouest de la commune et se jette, vers le nord, dans le Ciron,
le Baillon[6], dans le nord-est du territoire communal, également affluent de rive gauche du Ciron,
le Mouinatéou[7], affluent de rive droite du Baillon,
l'Escourre[8], également affluent de rive droite du Baillon,
la Barade des Puttes[9] qui coule vers le sud et alimente le bassin du Ciron
Voies de communications et transports
Les principales voies de communication routière qui traversent toutes deux le bourg sont la route départementale D8 qui mène vers le nord-nord-ouest à Villandraut et au-delà à Langon et vers le sud à Callen dans le département des Landes et la route départementale D115 qui mène vers le nord-ouest vers Saint-Symphorien et vers le sud-est à Cazalis et Lucmau.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no3 de Langon distant de 28 km par la route vers le nord-nord-est.
L'accès no2 de Captieux à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 23 km vers le sud-est tandis que le no1 de Bazas se situe à 24 km au nord-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 29 km par la route vers le nord-nord-est, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Symphorien», sur la commune de Saint-Symphorien, mise en service en 1954[16] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5°C et la hauteur de précipitations de 990 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 53 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[20], à 13,5°C pour 1981-2010[21], puis à 13,9°C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Bourideys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,9%), terres arables (34,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1%), zones agricoles hétérogènes (1%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bourideys est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[31],[29].
Bourideys est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[32]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[33],[34].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourideys.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 58 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 46 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Toponymie
Le nom de la commune est issu de borde, bourde ou bourdil qui désigne une métairie, une grange ou une remise[2],[37].
En gascon, le nom de la commune se dit Boridèirs.
Histoire
Paroisse attestée dès le Moyen Âge, elle relève de la seigneurie de Cazeneuve, elle-même possession de la maison d'Albret[37].
À la Révolution, la paroisse Saint-Michel de Bourideys, annexe de la paroisse Notre-Dame de Cazalis, forme la commune de Bourideys[38].
Le village, anciennement implanté en bordure du Ballion, a été entièrement rebâti au milieu du XIXesiècle et de la pinède; à l'exception de l'auberge sise au centre du bourg qui date du début du XIXesiècle, mairie, église, cure et les quelques maisons environnantes sont relativement récentes[37].
Le 1er janvier 2014, la communauté de communes du canton de Villandraut ayant été supprimée, la commune de Bourideys s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2019, la commune comptait 93 habitants[Note 6], en augmentation de 13,41% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
374
321
391
413
391
403
414
400
402
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
416
437
410
408
369
337
339
313
317
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
327
324
277
295
276
205
174
72
66
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
86
73
76
99
84
85
86
90
77
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
93
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel actuelle, reconstruite au XIXesiècle est d'inspiration néoclassique.
Façade ouest de l'église Saint-Michel (août2013)
Vue latérale sud (août2013)
Le chevet (août2013)
Le monument aux morts près de l'église (août2013)
Personnalités liées à la commune
François Mauriac situe une petite partie de l'action de son roman Le Mystère Frontenac, écrit en 1932, à Bourideys où la famille des héros possède une maison.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Gironde.
Blason
Parti: au 1er d'azur à un dragon d'or, au 2d d'argent à un pin maritime au naturel; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[44].
Détails
Le léopard est repris du blason du département. Le dragon est l'attribut de saint Michel, patron de la paroisse locale, et le pin évoque la forêt des Landes. Création Jean-François Binon, adoptée en 2021.
Voir aussi
Bibliographie
Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t.2, Paris, Éditions Flohic, , 1632p. (ISBN2-84234-125-2), p.1567-1568
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 3 septembre 2013.
Page de Bourideys sur le site officiel de la Communauté de communes du canton de Villandraut, consulté le 3 septembre 2013.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 53,5 km pour Bordeaux, 26 km pour Langon et 11,7 km pour Villandraut. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 3 septembre 2013.
Hydrographie de Bourideys sur le site du SIEAG (Système d'Information sur l'Eau du Bassin Adour-Garonne), consulté le 11 septembre 2013.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии