Boullay-les-Troux[1] (prononcé [bulɛ lɛ t̪ʁu] Écouter) est une commune française située à trente kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
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Ses habitants se nomment les Boullaisiens[2].
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 8,9 % | 43,35 |
Espace urbain non construit | 2,6 % | 12,43 |
Espace rural | 88,5 % | 429,55 |
Source : Iaurif[3] |
Boullay-les-Troux est située à trente kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, vingt-neuf kilomètres au nord-ouest d'Évry[5], quatorze kilomètres au sud-ouest de Palaiseau[6], dix-sept kilomètres au nord-est de Dourdan[7], dix-sept kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[8], dix-huit kilomètres au nord-ouest d'Arpajon[9], vingt-neuf kilomètres au nord-ouest d'Étampes[10], trente et un kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], trente-deux kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[12], quarante-trois kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].
Deux cours d'eau prennent leur source sur la commune : le Montabé, qui donne son nom à un des hameaux du village, et le Moulecrotte. Tous deux sont affluents de l'Yvette, dans la vallée de Chevreuse. Ces deux cours d'eau délimitent un espace protégé, abritant notamment des écrevisses à pattes blanches, espèce protégée.
Le point le plus bas de la commune est situé à quatre-vingt-dix-neuf mètres d'altitude et le point culminant à cent soixante dix-sept mètres[14].
![]() |
Chevreuse | Saint-Rémy-lès-Chevreuse | Les Molières | ![]() |
Choisel | N | Les Molières | ||
O Boullay-les-Troux E | ||||
S | ||||
Choisel | Pecqueuse | Les Molières |
Boullay-les-Troux est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l'année. Les températures moyennes relevées à la station départementale de Brétigny-sur-Orge s'élèvent à 10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records établis à 38,2 °C le et −19,6 °C le . La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris. De même, la présence de rivières et de champs cause la formation de brumes et brouillards qui grèvent l'ensoleillement, établi à 1 798 heures annuellement, soit cinquante de moins que la capitale. Avec 598,3 millimètres de précipitations cumulées sur l'année et une répartition approximative de cinquante millimètres par mois, la commune est arrosée dans les mêmes proportions que les autres régions du nord de la Loire.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
La commune est desservie par les lignes de bus de la SAVAC : Services automobiles de la vallée de Chevreuse.
Avant la Seconde Guerre mondiale, le tronçon Saint-Rémy-lès-Chevreuse-Limours de la ligne de Sceaux desservait la commune de Boullay-les-Troux, au lieu-dit qui est toujours appelé la gare de Boullay.
Un autre lieu-dit de la commune se situant dans la forêt entre Boullay-les-Troux et Saint-Rémy-lès-Chevreuse est le petit hameau de Montabé.
Boullay-les-Troux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Troux[réf. nécessaire], Trous vers 1265[22], E. de Trociis au XVe siècle, E. de Trocis, Tros au XVIe siècle, Trocs, Les Toues en 1621[23].
À Boullay-les-Trous, où sont signalés des carrières de pierre meulière, les « trous » indiquent-ils les excavations provoquées par l'extraction des pierres[22] ?
La mention de Boullay fut ajoutée en 1864[24].
Boullay de l'ancien français boul « bouleau » (issu du latin d'origine gauloise betul(l)a) suivi du suffixe d'ancien français -ay (issu du gallo-roman -ETU) servant à désigner « un ensemble d'arbre appartenant à la même espèce », moderne -aie, d'où le sens global de « lieu planté de bouleaux »[22].
En 1793, la commune fut créée sous le nom de Les Trous, l'orthographe fut régularisée en 1801 dans le bulletin des lois.
Vers la fin du XIIe siècle, Les terres du Boullay (Booleium ; Le Bouelois) deviennent la propriété des templiers. Elles sont dévolues ensuite aux hospitaliers[25].
Vers 1490, honorable homme et saige Guillaume Basin, docteur, régent en la faculté de médecine de Paris, seigneur du fief des Troux lez Chevreuse.
Le , le noble homme Nicolas Le Grant, seigneur des Troux, médecin ordinaire du roi, constitue une rente.
En 1644, Anne Hennequin, veuve du seigneur de Marly, se faisant fort d'Alexandre Legrand, échange la terre et seigneurie des Troux avec Anne Desault, veuve du vicomte de Corbeil, contre des rentes. Cette dernière la revendra à Guillaume Dugué en 1650.
Le village fut acheté en 1646 par Guillaume Dugué de Bagnols qui embellit l'hôtel seigneurial ; il fut un ami fervent de Port-Royal et reçut chez lui les jansénistes obligés de se disperser en 1661 ; il acheta aussi le hameau de Montabé. En 1654, Guillaume Dugué obtint de Monseigneur de Gondi, archevêque de Paris, l'autorisation de construire une nouvelle église pour remplacer l'édifice du XIIIe siècle en ruine. Le maître maçon Bricart en assura la construction en forme de croix latine et à chevet arrondi. Les travaux furent terminés en 1655. Elle était placée au centre du cimetière.
Au XIXe siècle, l'église fut consolidée, le clocher réparé. En 1854, une nouvelle cloche fut mise en place. En 1865, la paroisse fut rattachée à celle des Molières.
Jusqu'en 1939, la commune était desservie par la ligne de Sceaux.
Une nouvelle phase de rénovation complète a été entreprise par la municipalité depuis 2002 et l'église entièrement refaite est inaugurée en octobre 2012[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 648 habitants[Note 3], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 185 | 204 | 191 | 204 | 181 | 182 | 158 | 147 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
167 | 172 | 226 | 191 | 229 | 225 | 233 | 185 | 194 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 180 | 211 | 201 | 236 | 248 | 188 | 169 | 203 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 253 | 339 | 416 | 509 | 581 | 635 | 643 | 632 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
643 | 648 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 331 hommes pour 316 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 0,0 |
4,9 | 75-89 ans | 4,2 |
15,4 | 60-74 ans | 17,1 |
28,6 | 45-59 ans | 28,1 |
17,3 | 30-44 ans | 16,5 |
13,9 | 15-29 ans | 16,1 |
19,0 | 0-14 ans | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,2 |
5,2 | 75-89 ans | 6,9 |
12,7 | 60-74 ans | 13,6 |
20,2 | 45-59 ans | 19,6 |
20 | 30-44 ans | 20,2 |
19,9 | 15-29 ans | 18,3 |
21,6 | 0-14 ans | 20 |
La commune de Boullay-les-Troux est rattachée au canton de Gif-sur-Yvette, représenté par les conseillers départementaux Michel Bournat (UMP) et Laure Darcos (UMP), à l'arrondissement de Palaiseau et à la quatrième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP).
L'Insee attribue à la commune le code 91 3 13 093[32]. La commune de Boullay-les-Troux est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 930. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 2001.
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2001 | En cours | Alain Vigot | SE | Agriculteur[35] | ||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
Référendums :
Les établissements scolaires de Boullay-les-Troux sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose sur son territoire d'une école primaire publique[50].
La commune n'a développé aucune association de jumelage.
La paroisse catholique de Boullay-les-Troux est rattachée au secteur pastoral de Limours et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Jean-l'Évangéliste[51].
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Boullay-les-Troux accueille un important centre d'écoutes de la direction générale de la sécurité intérieure[52],[53],[54].
Boullay-les-Troux est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est l'une des plus élevées ; en 2012, Boullay-les-Troux était classée au 16e rang pour le revenu net médian par ménage avec 5 428 € mensuel[55]. Elle est en cela la 1re commune d'Essonne[56].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 66 228 €, ce qui plaçait Boullay-les-Troux au 14e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[57].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Boullay-les-Troux | - | - | - | - | - | - |
Zone d'emploi de Versailles | 0,2 % | 3,8 % | 29,2 % | 27,9 % | 26,1 % | 12,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Boullay-les-Troux | - | - | - | - | - | - |
Zone d'emploi de Versailles | 1,0 % | 17,4 % | 5,2 % | 14,3 % | 19,7 % | 7,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[58],[59],[60] |
Boullay-les-Troux est une commune du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Les bois du quart nord-est du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[61].
La commune est traversée par le GR 655 OT, itinéraire moderne sur la variante par Chartres de la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le cheminement qui passe tout près du hameau de Montabé et du chef-lieu, puis qui traverse le hameau de la Gare de Boullay, utilise le tracé de l'ancienne ligne de Sceaux. On vient de Saint-Rémy-lès-Chevreuse ; le prochain jalon est Pecqueuse.
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Boullay-les-Troux :
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La commune de Boullay-les-Troux ne dispose pas de blason.
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