Bouilly est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Bouilly | |
L'église Saint-Laurent. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Benoît Groux 2020-2026 |
Code postal | 10320 |
Code commune | 10051 |
Démographie | |
Gentilé | Bouillerands |
Population municipale |
1 087 hab. (2019 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 48″ nord, 4° 00′ 01″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 298 m |
Superficie | 15,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Riceys |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Après une décroissance continue de sa population durant le XIXe siècle, Bouilly a vu son nombre d'habitants, appelés Bouillerands remonter progressivement pour se stabiliser aux environs de 1 000 depuis 1990.
L'église paroissiale Saint-Laurent, construite à partir de 1515, est classée à l'inventaire des monuments historiques, de même qu'un grand nombre d'objets qu'elle renferme.
Bouilly est située à 12,7 km au sud de Troyes et à 142,4 km de Paris[1].
À vol d'oiseau, les cinq communes les plus proches du territoire sont Souligny, Villery, Javernant, Sommeval et Roncenay[1].
Souligny | Saint-Pouange | |
![]() |
Roncenay | |
Sommeval | Villery Javernant |
Saint-Jean-de-Bonneval Assenay |
Les grandes villes les plus proches de Bouilly hors Paris sont Reims (118,4 km) et Dijon (124 km)[1].
La superficie de la commune est de 1 549 hectares ; son altitude varie entre 135 et 298 mètres[2].
Le village est surplombé par une colline composée de deux forêts exploitées : la forêt communale de Bouilly, d'une superficie d'environ 198 hectares, et de la forêt indivise Bouilly-Souligny, d'une superficie d'environ 295 hectares[3].
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Néanmoins, plusieurs en sont limitrophes du territoire : au nord, la Seine vers le Grand Troyes et à l'ouest, la Vanne vers le Pays d'Othe.
Tout comme le reste de la région Champagne-Ardenne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents sont généralement issus de l’ouest et du sud-ouest.
Bouilly est située sur la route nationale 77 reliant Auxerre à Troyes[3].
La SNCF assure une desserte de la commune par une ligne de bus sur l'axe Troyes - Saint-Florentin - Laroche-Migennes.
Bouilly est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), forêts (43,5 %), zones urbanisées (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 466 alors qu'il était de 419 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 93;5 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,5 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,5 %, en légère baisse par rapport à 1999 (83,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 7,7 % contre 7,3 % en 1999[I 3].
En 2014, la commune de Bouilly voit la fin du projet conduit depuis plusieurs années de réalisation de la nouvelle zone pavillonnaire « L’Herminette ». Située au centre du village, ce projet comprend l’aménagement d’un parking, la conception d'une maison de retraite et la création de 12 parcelles privatives avec voiries et distribution des réseaux. Après la réalisation du parking, d'un jardin public et les dispositions pour viabiliser les parcelles, 2014 voit la construction de haute qualité environnementale d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 62 lits et d'un foyer de 12 logements[11].
Le nom est d'origine gallo-romaine : un homme gaulois nommé Bullius et le suffixe latin iacum, l'ensemble signifiant « le village où habite Bullius »[12].
Le village est mentionné sous les noms de Buliacum en 754 dans la charte de Chélembert, Boliacum en 840, Bolleticum en 870, Bulliacium en 1097, Bolliacum en 1157, Boilliacum en 1190, Boillie et Bouilley en 1292, Bouyli en 1294, Bouilli au XIIIe siècle, Bouilleyum en 1407, Bouilleium au XVIIe siècle et enfin Bouilly en 1614[12].
Le territoire de la commune est délimité à l'est par la voie du réseau Via Agrippa depuis le début de l'époque gallo-romaine. C'est ici qu'en 451, le roi des Francs, Clovis, vient rencontrer Clotilde, sa future femme. Aux XIIe et XIIIe siècles, le village dépendait du comté de Champagne et d'ordres religieux. La forteresse de Montaigu[13] qui surplombait le site a été démolie à l'issue du traité de Troyes, le [12].
Bouilly fut, en 1868, la première commune de l'Aube à posséder un réseau d'adduction d'eau potable[14].
De 1960 à 1970, le village connait un grand développement, en particulier à la suite de la construction du collège en 1962[14].
Les Templiers[15] possédaient au XIIIe siècle un domaine à Bouilly. Il leur provenait de la libéralité d'un chevalier, du nom de Renault Bilours de Bouilly : des lettres de l'official de Troyes de indiquent que ce seigneur avait donné au Temple une maison avec ses dépendances, située à Bouilly, avec la moitié de ses terres. La maison templière n'existait plus au XIVe siècle. La cave est toujours présente, non loin de l'église.
Les terres sont possiblement passées aux Hospitaliers, à qui furent souvent dévolus les biens du Temple. C'est là l'explication de la seigneurie rencontrée plus tard : au XVIe siècle des Villiers de L'Isle-Adam étaient sire de Bouilly et Laine-aux-Bois, ainsi Abel de Villiers de l'Isle-Adam (mort en 1619), petit-neveu du grand maître des Hospitaliers Philippe de Villiers de L'Isle-Adam.
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 54,52 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,48 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 87,77 %[16].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 50,80 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,20 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 88,19 %[17].
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 2014
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mars 2008 | 2017 | Jean-Louis Dufaut[20] | DVG | Retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2017 | 2020 | Sandrine Petit | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2020 | En cours | Benoît GROUX |
Bouilly relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[21].
Depuis les années 1960, la commune dispose d'un réseau d'épuration avec sa station d'épuration[14]. La communauté de communes a mis en place un système de tri des déchets (ordure ménagères, corps creux, déchets verts, encombrants, déchets ménagers dangereux[22],[23].
La mairie met à la disposition des habitants des « jardins familiaux » d'une superficie d'environ 100 m2 pour leur permettre d'y cultiver fruits, légumes et fleurs[24].
La commune a reçu sa deuxième fleur en 2014 au concours des villes et villages fleuris[25]
De 2008 à 2013, la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts est restée à un taux par habitant très inférieur à celui des communes de même type, malgré un taux d'endettement faible[26] :
Année | Dans la commune | Moyenne de la strate[Note 3] |
---|---|---|
2008 | 82 € | 143 € |
2009 | - 1 € | 161 € |
2010 | - 5 € | 180 € |
2011 | 111 € | 127 € |
2012 | 72 € | 128 € |
Au , Bouilly n'est jumelée avec aucune commune[27].
Les habitants sont appelés les Bouillerands[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 1 087 habitants[Note 4], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 759 | 807 | 770 | 826 | 835 | 819 | 838 | 850 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
813 | 807 | 781 | 767 | 741 | 754 | 740 | 705 | 645 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
593 | 581 | 520 | 486 | 515 | 554 | 502 | 557 | 565 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
626 | 725 | 1 008 | 865 | 1 000 | 1 090 | 1 050 | 1 039 | 1 054 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 093 | 1 087 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 522 hommes pour 571 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 90 ou + | 3,7 |
10,3 | 75-89 ans | 17,2 |
17,4 | 60-74 ans | 15,9 |
21,5 | 45-59 ans | 19,3 |
18,8 | 30-44 ans | 18,0 |
10,3 | 15-29 ans | 9,3 |
20,3 | 0-14 ans | 16,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
7,1 | 75-89 ans | 10,2 |
17,2 | 60-74 ans | 18 |
19,8 | 45-59 ans | 19,3 |
17,9 | 30-44 ans | 17,3 |
18 | 15-29 ans | 16 |
19,2 | 0-14 ans | 17,2 |
Bouilly est située dans l'académie de Reims.
Le bâtiment de l'école maternelle a été construit en 1981 et celui de l'école primaire et de la cantine scolaire en 2005. En 2014, l'ensemble est administré par le syndicat intercommunal des écoles regroupant les communes de Bouilly, Souligny, Javernant et Sommeval[14].
Le collège a été construit en 1962[34], il porte le nom de Max-Hutin qui fut maire de 1945 à 1975 ; le gymnase a été construit en 1972[14].
Le vide-grenier se déroule en juin, de même qu'un marché de noël en décembre[35].
En avril, le club d'athlétisme organise le « Trail de Montaigu », course à travers chemins et forêt[36].
Le , la fête du cidre, organisée par le syndicat cidricole de l'Aube s'est tenue dans la commune. À cette occasion, huit cidriculteurs ont tenu des stands, et une quarantaine de producteurs ont présenté leurs produits. D'autres animations, notamment musicales — Music'en Othe et groupe folk — ont eu lieu[37]
Les Bouillerands disposent de plusieurs médecins, d'un pharmacien, de deux dentistes, de deux masseurs, d'infirmières, d'un podologue et d'un vétérinaire[38].
De nombreux clubs sportifs proposent des activités telles le tennis[39], le judo[40], le cyclisme[41], etc.
La commune dispose d'installations sportives, notamment un stade et deux courts de tennis.
Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[42].
La commune dispose de nœuds de raccordement ADSL installés dans la commune, mais ne dispose pas de connexion à un réseau de fibre optique[43].
Seul le culte catholique est célébré à Bouilly. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse « de Bouilly Moussey », l'une des six paroisses de l'espace pastoral « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Laurent[44].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 748 €, ce qui plaçait Bouilly au 8 163e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[45].
En 2009, 36,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 648 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,5 % d'actifs dont 71,6 % ayant un emploi et 3,9 % de chômeurs[I 5].
On comptait 374 emplois dans la zone d'emploi, contre 336 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 468, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 80,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre quatre emplois pour cinq habitants actifs[I 6].
Au , Bouilly comptait 105 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 13 dans la construction, 42 dans le commerce-transports-services divers et 24 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, 5 entreprises ont été créées à Bouilly[I 8], dont 2 par des auto-entrepreneurs[I 9].
Bouilly est l'une des communes où peut être produit le chaource qui bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1970 et d'une appellation d'origine protégée (AOP) (équivalent européen) depuis 1996[46].
La commune compte un monument classé à l'inventaire des monuments historiques[47] et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[48]. Par ailleurs, elle compte 21 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[49] et 30 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[50].
L'église Saint-Laurent de Bouilly a été construite à partir de 1515[51]. « Classée » depuis le , elle contient tous les objets remarquables répertoriés[52], notamment le retable en panneaux sculptés du XVIe siècle insérés dans un montage du XIXe siècle au-dessus d'un autel réalisé par le sculpteur troyen François Joseph Valtat[53],[54],[55],[56]. Cette église est la plus grande des églises de l'arrondissement de Troyes. Très endommagée à la suite d'un incendie en 1702, il faut attendre un siècle avant de la réparer. Depuis le milieu du XXe siècle, plusieurs opérations ont été menées pour la consolider et la remettre en état[14].
On peut également citer le bâtiment de la mairie : la première partie fut construite en 1880-1882, elle regroupait la mairie et l'école, à sa gauche la seconde partie fut construite en 1884 concernait la justice de paix, siège de l'actuelle mairie[14],[57].
La création d'un réseau de distribution d'eau en 1868 amena la construction d'un lavoir au centre du bourg. Il fit l'objet de travaux de réfection en 1887 puis de restauration de la toiture en 1900. La commune le vend en 1980 à un promoteur, mais le rachète en 1996 et le réhabilite pour le transformer en local technique[14].
Les versants des massifs forestiers ont été aménagés, neuf parcours sont proposés aux randonneurs[58] ainsi que le « Sentier des Moutons » qui propose des chemins de randonnées forestières de 8, 12 et 18 km[59].
La commune accueille la médiathèque intercommunale[24] et dispose, près de la mairie, d'un « foyer familial ».
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Blason | De gueules à une tour crénelée d’argent ouverte et ajourée du champ posée sur un tertre du même mouvant de la pointe au chef d’or chargé de trois anilles ou fers de meule de moulin de sable[3]. |
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Détails | C'est en 1957 que le préfet de l’Aube propose à chaque commune de faire réaliser un blason par Robert Louis, artiste héraldique. Celui-ci propose pour Bouilly, de symboliser le château de Montaigu par une tour et les trois moulins à vent des Essarts par trois fers de meule[3]. Les membres du conseil municipal approuvent le dessin et la description héraldique, le 5 avril 1957[3]. |
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