Bouffémont est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France, située à l'orée de la forêt de Montmorency, et à environ 25 km au nord de Paris.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Val-d'Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
les Hauts-Champs est le quartier qui regroupe la plupart des logements;
le Trait-d'Union est le quartier situé entre les Hauts-champs et le Village;
le Village est le vieux quartier de la ville.
Bouffémont est desservie par la gare de Bouffémont - Moisselles, sur la ligne H du Transilien, branches Paris-Nord — Persan-Beaumont / Luzarches. La gare est desservie à raison d'un train omnibus toutes les demi-heures en heures creuses et tous les quarts d'heure en heures de pointe, les trains étant en revanche directs de Paris à Sarcelles - Saint-Brice. Il faut de 23 à 28 minutes de trajet à partir de la gare du Nord.
Carte de la commune.
Occupation des sols
La gare de Bouffémont - Moisselles.
Urbanisme
Typologie
Bouffémont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Le nom de Bouffémont est attesté au XIIesiècle. Il provient de l'anthroponyme germanique Boffo, ou peut-être de la famille des Boffe qui vivaient ici sous le règne de Louis VII, et du latin mons[réf.nécessaire].
Histoire
Le château de Bouffemont.
Le village appartient au prieuré de Bois Saint-Pierre, dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Paris.
Le château de la Chasse, situé près de Bouffemont, appartint aux barons de Montmorency.
Le château de Bouffemont, ancienne propriété de la marquise de Preignes puis du baron Édouard Louis Joseph Empain bâtisseur du métro parisien.
Aux XVIIIeetXIXesiècles, les habitants vivent essentiellement du ramassage des châtaignes et du travail du bois.
Le village a connu un accroissement important de sa population après 1968, un organisme HLM ayant construit un nouveau quartier entre le vieux village et la gare.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1986 de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Écouen, année où elle intègre le canton de Sarcelles-Centre du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Domont[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 11 communes.
Bouffémont fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[14]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[15],[16].
Intercommunalité
La ville faisait partie de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, créée en 2002.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, celle-ci a fusionné avec la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency, auxquelles s'ajoutent également les communes de Montlignon et Saint-Prix.
C'est ainsi qu'a été créée le la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont Bouffémont fait désormais partie.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste DVG menée par le maire sortant Claude Robert obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 311 voix (51,37%, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant de 70 voix celle DVD menée par Guillaume Besnier (1 241 voix, 48,62%, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 34,77% des électeurs se sont abstenus[17].
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste DVG menée par Michel Lacoux obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 514 voix (32,63%, 20 conseillers municipaux élus, dont 2 communautaires), devançant de 39 voix celle DVG menée par Hervé Boussange (475 voix, 30,15%, 4 conseillers municipaux élus). Deux autres listes suivent: celle ECO de Nathalie Guadagin (25,07%, 4 conseillers municipaux élus) et celle DVD de Bachir Arouna (12,12%, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,46% des électeurs se sont abstenus[18].
Technicien des PTT Député de la 5ecirconscription du Val-d'Oise (1981 → 1986) Député du Val-d'Oise (1986 → 1988) Député de la 9ecirconscription du Val-d'Oise (1988 → 1993)
Retraité de l'Éducation nationale Vice-président de la CA Plaine Vallée (2020 → )
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 6 578 habitants[Note 3], en augmentation de 7,85% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
276
288
295
351
362
351
336
301
301
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
326
340
334
347
324
321
314
290
322
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
316
335
370
358
442
632
626
566
766
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
635
775
3 154
4 841
5 700
5 701
5 652
5 607
5 898
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 177
6 578
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Bouffémont est, comme beaucoup de communes du Val-d'Oise, une commune résidentielle, dont les habitants vont travailler chaque jour dans d'autres villes de la région. En même temps, la ville abrite un important établissement de santé dépendant de la Fondation Santé des Étudiants de France[28] qui constitue, de très loin, le principal employeur de la localité[réf.souhaitée].
Bouffémont participe à partir de 2022 à l'expérimentation «Territoires zéro chômeur de longue durée»[29].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bouffémont ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.
L'église Saint-Georges, au carrefour rue de la République / rue Pasteur: une courte nef de trois travées avec deux bas-côtés du XVIesiècle est adjointe à un ensemble plus ancien du début du XIIesiècle, se composant d'un clocher en bâtière et d'une grande travée à l'angle de ce dernier et de la nef, servant de chœur. Cette configuration inhabituelle fait paraître l'édifice inachevé. Les deux ensembles provenant d'époques différentes se distinguent par une hauteur des murs, des contreforts et une pente des toitures différents, mais les façades ont été uniformément couvertes d'enduit, et toutes les baies sont plein cintre. Le portail principal, au centre du bas-côté sud, se situe sous un avant-corps légèrement saillant et orné d'un petit fronton. Quelques moulures très simples, essentiellement sous la forme de bandeaux plats, agrémentent les façades[30],[31].
Le lavoir couvert, rue de la République: datant du XVIIIesiècle, il est attenant à une maison lui servant de clôture d'un côté, et un autre le mur le ferme à l'arrière. Les deux autres côtés du petit édifice en charpente sont ouverts; la fontaine alimentant en eau le lavoir se situe à leur angle[30].
L'ancien collège privé, rue Pasteur: Ce grand bâtiment d'allure représentative, avec une volumétrie s'inspirant des châteaux classiques, a été édifié en 1930 selon les plans de l'architecte Maurice Boutterin, prix de Rome en 1910, sur la demande du futur maire, le docteur Pichon. Ce «palais scolaire» de réputation internationale s'adresse aux jeunes filles de la bonne société (l'actrice Adina Mandlová y séjourna), mais ne fait qu'une courte carrière en tant qu'établissement d'enseignement secondaire. En effet, à l'occupation allemande sous la Seconde Guerre mondiale, suit à partir de 1950 une utilisation comme sanatorium: les élèves américaines ne sont plus assez nombreuses pour assurer l'équilibre financier du collège. L'édifice est surélevé d'un étage, mais conserve sa silhouette particulière due au toit en terrasse. Le hall d'entrée, l'escalier central et la bibliothèque ont également gardé leur architecture d'origine et leur ornementation Art déco. Dans l'ancien parc de 30ha, l'on peut toujours voir deux sphinx sculptés créés par Boutterin. Le sanatorium est nommé ultérieurement centre médical Jacques-Arnaud[30].
La villa «Le Manoir», à côté de l'ancien collège: L'architecte de cette grande demeure en briques rouges et meulière avec de multiples pignons, une tour octogonale et des volumes dissymétriques est Frantz Jourdain, connu également comme critique d'art et homme de lettres[30].
Le château Empain: Bien que ne datant que de 1860, l'illusion du style Louis XIII est presque parfaite. Le corps principal de logis d'un étage est flanqué de deux pavillons qui lui sont perpendiculaires, les trois éléments disposant chacun d'une toiture indépendante avec de hauts combles à la française. Les cinq lucarnes de la façade sur le jardin sont de trois formes différents et s'inspirent encore de la Renaissance. Les matières sont la pierre de taille pour l'ornementation sculptée et les chaînages, et la brique rouge pour les trumeaux. Le château est construit sur un haut soubassement, précédé par des arcades voûtées en berceau. L'on accède au perron couvrant les arcades par un escalier à double révolution. Des vérandas closes flanquent les pavillons latéraux. La porte principale est cantonnée de trois Cariatides de chaque côté, représentant des couples avec leurs enfants. Au début du XXesiècle, le baron Édouard Louis Joseph Empain possède les deux tiers de Bouffémont et emploie dans son château un nombre important d'habitants[30].
Les communs du château des Brouillards: il s'agit d'une grande maison en meulière, avec deux pavillons d'extrémité possédant des pignons sur trois côtés, un toit pointu et des fenêtres pour la plupart sous la forme de demi-lunes. Le château proprement dit a été démoli. Son parc abandonné jouxte la forêt de Montmorency[30].
Personnalités liées à la commune
Frantz Jourdain (1847-1935), architecte, critique d'art et homme de lettres français, possédait une villa construite par ses soins à Bouffémont.
Le baron Édouard Louis Joseph Empain (1852-1929), ingénieur, entrepreneur, financier et riche industriel belge, constructeur du métro de Paris. Il possédait les deux tiers des terres de Bouffémont et s'y fit construire le château auquel son nom reste attaché[30].
Le baron Edouard-Jean Empain dit Wado (1937-2018), petit-fils du précédent, rendu célèbre notamment par son enlèvement crapuleux en 1978, président-directeur-général du groupe Empain-Schneider de 1971 à 1981, a habité au château et est enterré au cimetière communal[32].
En 1936, le chanteur O'dett a enregistré une chanson intitulée Bouffémont Tsoin Tsoin, jouant sur le nom de la ville.
Jean Bonal[pourquoi?], (1925-2004) célèbre guitariste de Jazz[réf.nécessaire].
Bud Powell, pianiste de Jazz américain, fut pensionnaire du sanatorium entre 1963 et 1966, ce qu'évoque sa composition Blues for Bouffémont.
Pierre Péan (1938-2019), journaliste-écrivain, auteur entre autres de: Affaires africaines, Une jeunesse française: François Mitterrand, 1934-1947, Vies et morts de Jean Moulin , La Face cachée du Monde: du contre-pouvoir aux abus de pouvoir, Chirac, l'Inconnu de l'Élysée, Jean Moulin, l’ultime mystère, avec Laurent Ducastel, habitait Bouffémont[33] et il est inhumé dans le cimetière communal[34]. Il a conduit en mars 1989 une liste politique alternative composée de militants écologistes ou encore d'extrême gauche contre le maire socialiste de Bouffémont.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique
Blason
D’azur à la silhouette du vieux village cousue de sable, clocher à dextre et beffroi à senestre, sommé d’un arc en ciel au naturel en barre ployé, encadrée d’une foret cousue de sinople, mouvant de la pointe et des flancs, chargée d’un visage féminin d’argent[35].
Détails
Adopté à l'unanimité par le Conseil municipal en mai 1983
Bouffémont au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Bouffémont.
Voir aussi
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Val-d'Oise (95) - Bouffémont», Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
Daniel Pestel, «Le second adjoint conduit l'équipe du maire», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
Daniel Pestel, «La première semaine du benjamin des maires», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 131/3/2001 (lire en ligne)«À 31 ans, Guillaume Besnier (DVD) est le plus jeune maire du département. Il a été élu le 23 mars à Bouffémont, au bénéfice d'une triangulaire serrée avec Claude Robert (PS), adjoint au maire sortant Michel Coffineau (PS) qui ne se représentait pas après vingt-quatre ans de mandat».
«L'ancien maire démissionne du conseil municipal», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«À nouveau battu, Guillaume Besnier (Debout la République) vient de démissionner du conseil municipal de Bouffémon».
Fabrice Cahen, «Val-d'Oise. Claude Robert, maire de Bouffémont, joue les prolongations: l avait prévu des vacances aussitôt l'installation de celui qui devait lui succéder. Claude Robert, maire (Ps) de Bouffémont (Val-d'Oise), devait prendre sa retraite d'élu», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Devoir jouer les prolongations n’est pourtant pas un souci pour l’élu Claude Robert engagé pour Bouffémont depuis 1995».
«180 logements verts prévus à Bouffémont», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
Jean-Claude Cavard et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Bouffémont», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.I, , p.178-182 (ISBN2-84234-056-6).
Mathieu Lours, «Bouffémont - Saint-Georges», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.66-67 (ISBN9782953155402).
Frédéric Naizot, «Bouffémont salue une dernière fois le baron Empain», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Pierre Péan dédicace dans son fief de Bouffémont», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии