Bormes-les-Mimosas est une commune du département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune abrite le fort de Brégançon, résidence d'État utilisée comme lieu officiel de villégiature (principalement estivale) du président de la République française.
La commune de Bormes-les-Mimosas est située sur la côte méditerranéenne, à l’extrême sud du massif des Maures. Elle s’étend des crêtes du massif principal jusqu’à l’extrémité du cap Bénat qui avance dans la mer en face des îles d’Hyères, en passant par la petite dépression du ruisseau de Batailler, qui assure la communication entre la plaine d’Hyères et la «corniche des Maures» (le Lavandou, Cavalaire).
Le village de Bormes est accroché à flanc de colline, face au sud, sous les ruines de son ancien château.
La superficie de la commune est de 9 732 hectares; son altitude varie entre 0 et 642 mètres[1].
Le sud du territoire communal s'étend sur la plaine du fleuve le Batailler, jusqu'à son embouchure dans la mer Méditerranée, à l'est. Le village, dans la partie nord, se trouve sur une colline, à 154 mètres d'altitude. Une route de crêtes passe en limite de communes nord, à environ 450 mètres d'altitude.
Hydrographie et eaux souterraines
Bormes-les-Mimosas est arrosée par le fleuve du «Vallon de la Favière», long de 3,5 km, dont l'embouchure se situe au sud du port du quartier de La Favière[2]. La commune est également traversée par le Batailler, long de 10,8 km[3], et plusieurs de ses affluents: Vallon de la Berle[4], Vallon du Val de Guillen[5], Vallon de Maudroune[6], Vallon de l'Agueiroun[7]. La Vieille, fleuve de 7,6 km, prend sa source au nord de la commune[8].
Deux retenues d'eau notables sont aussi présentes: la «retenue du Trapan» alimentée par le «ruisseau du Pellegrin»[9], et celle au nord du château de Bregançon alimentée par le «vallon du barrage»[10].
Autres cours d'eau sur la commune ou à son aval[11]:
vallon Les Campaux, qui prendra le nom de rivière Môle lorsqu'il traversera la commune du même nom[Note 1];
vallons des Caunes, de Roussel, du Cros des Moutons, de la Citadelle, du Fumas, du Mistral, du Labade, de la Gourre, du Révérencier, du Grand Noyer, du Petit Noyer, des Aubrètes, de Barral, de Sauve Redone, des Pradets, de la Cadenière, de la Siouvette;
ruisseaux de la Femme Morte, de Font Freye, de Bargean, de Baou d'Enfer;
raie de Rougne.
Climat
Article détaillé: Climat du Var.
Bormes-les-Mimosas, comme le département du Var, possède principalement un climat méditerranéen, sec avec de fortes chaleurs. Toulon, à l'ouest de la commune, est statistiquement la ville de France métropolitaine la plus ensoleillée.
Voies de communications et transports
Bormes-les-Mimosas est accessible par la route départementale RD 559, depuis La Londe-les-Maures et Le Lavandou, ainsi que par la route départementale RD 98, depuis La Môle, Cogolin, et le golfe de Saint-Tropez. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A570 à Hyères.
La municipalité a mis en place une navette gratuite, qui circule dans la commune quatre jours par semaine[OT 1]. Plusieurs lignes de Varlib circulent à Bormes-les-Mimosas: la ligne 8816, vers Le Lavandou, qui dessert notamment l'école de voile, les lignes 7801, 7802, 7803, 7821 vers Saint-Tropez, la ligne 8814 vers La Croix-Valmer, la ligne 8844, entre Rayol-Canadel-sur-Mer et le collège Frédéric-Mistral[12].
Toponymie
Bormes-les-Mimosas s'écrit Bòrmas en provençal et selon la norme classique, Bouarmo selon la norme mistralienne[13].
La commune de Bormes devient Bormes-les-Mimosas le 15 février 1968[14],[15] en raison de la présence sur son sol d'un grand nombre d'arbres de cette espèce[OT 2].
Du point de vue botanique, les mimosas qui fleurissent en petites boules jaunes et dont le nom est associé à celui du village de Bormes sont des Acacia dealbata. Elles se distinguent pourtant des acacias du langage courant, qui sont des Robinia pseudoacacia et des Mimosa au sens des botanistes, appelées couramment sensitives, et qui produisent comme fleurs des boules violettes.
Urbanisme
Typologie
Bormes-les-Mimosas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[19] et 14 798 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25],[26].
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Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
8,5%
826
Vignobles
9,0%
872
Vergers et petits fruits
0,6%
59
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
1,9%
186
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 9 939, alors qu'il était de 8 874 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 33,9% étaient des résidences principales, 62,7% des résidences secondaires et 3,4% des logements vacants. Ces logements étaient pour 47,3% d'entre eux des maisons individuelles et pour 52,3% des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,2%, en hausse sensible par rapport à 1999 (60,0%). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible: 2,2% contre 3,0% en 1999, leur nombre ayant diminué de 80 à 73[I 3].
Projets d'aménagements
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Risques naturels et technologiques
Le risque de feux de forêt est important comme dans l'ensemble du Var. Le dernier sur la commune, en date du , a détruit 1 600 hectares d'espace naturel et provoqué l'évacuation temporaire de plus de 10 000 personnes[28]. Le précédent de la même ampleur, en , avait couté la vie à quatre pompiers sur les hauteurs de Cabasson[29].
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
Vers , une tribu ligure venant d’Italie appelée Bormani investit le littoral proche de Cabasson. Après être restés longtemps peuple de pêcheurs vivant du cabotage et du commerce du sel, du fer et du plomb argentifère, les Bormani émigrèrent sur les collines au IXesiècle pour échapper aux attaques incessantes des Sarrasins et de nombreux pirates. Le village et ses remparts ne furent construits qu’au XIIesiècle[30].
Époque moderne
La mort de la reine Jeanne Ire de Naples ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence; les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou, alors que le seigneur de Bormes, Rosselin de Fos[31], soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[32].
Le village sera gouverné à compter du XIIIesiècle, et jusqu’à la Révolution française, par cinq dynasties de seigneurs dont les puissants Seigneurs de Fos[30].
Époque contemporaine
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de Provence s'opère entre Saint-Raphaël et Ramatuelle dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Les forces du débarquement font route vers Toulon, et libèrent Bormes-les-Mimosas le [33]. La bataille de Toulon aura lieu du 20 au 26 août 1944.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[34].
Instituteur puis cultivateur Député du Var (1928 → 1936) Conseiller général du canton de Collobrières (1911 → 1940) Réélu en 1919, 1925, 1929 et 1935
Source:
1944
1947
Paul Vadeboin
octobre 1947
mars 1965
Georges Audibert
Réélu en 1953 et 1959
mars 1965
mars 1989
Henri Delon
Réélu en 1971, 1977 et 1983
mars 1989
juin 1995
Michel Lambotin
UDF
Médecin
juin 1995
mars 2014
Albert Vatinet
DVD
Professeur de lettres modernes retraité Conseiller général du canton de Collobrières (2001 → 2015) Vice-président du conseil général du Var [Quand?] Réélu en 2001 et 2008
mars 2014
En cours
François Arizzi
DVD
Cadre Vice-président de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Rattachements administratifs et électoraux
Le quartier de pêcheurs du Lavandou se sépare de Bormes pour devenir commune à part entière le 9 juin 1913[30], consécutivement à l'adoption de la loi votée le 27 mars par la Chambre des députés, et promulguée par le président de la République Raymond Poincaré le 25 mai 1913[37].
Politique environnementale
Rue piétonne de la vieille ville.
Bormes-les-Mimosas est une ville fleurie avec un label quatre fleurs, aussi médaille d’Or 2003 du Concours européen des villages fleuris.
Gestion des déchets
Depuis le 1er décembre 2010, un syndicat mixte regroupant les communes de Bormes-les-Mimosas, La Londe-les-Maures et Le Lavandou assure la gestion des déchets ménagers des habitants de ces trois communes. Au terme d'une convention avec le syndicat, une entreprise privée assure collecte, tri sélectif transport et traitement des déchets; le tri sélectif est encouragé; deux déchetteries sont à la disposition des particuliers ainsi qu'une plateforme spécialisée pour les professionnels[38].
Politique environnementale communale
Dans un territoire urbanisé à seulement 8%, la gestion des espaces naturels revêt une grande importance, notamment par le biais du maintien de zones agricoles; ces dernières ont en outre un rôle capital à jouer dans la lutte contre les incendies, en jouant le rôle de pare-feux[39].
Jumelages
Bormes-les-Mimosas n'est jumelée avec aucune autre commune[40].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Les habitants de la commune sont appelés les Borméens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2019, la commune comptait 8 162 habitants[Note 4], en augmentation de 4,01% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 400
1 424
1 428
1 403
1 559
1 730
1 718
1 893
2 019
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 002
2 107
2 178
2 027
2 126
2 229
2 292
2 161
2 059
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1914
1921
1926
1931
1936
1946
2 070
2 106
2 699
2 699
1 567
1 628
1 887
1 864
1 609
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
1 861
2 486
2 965
3 093
3 839
5 083
6 324
7 051
7 255
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2013
2018
2019
-
-
-
-
-
-
7 847
8 223
8 162
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Bormes-les-Mimosas dépend de l'académie de Nice[45]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle publique Françoise-Hemeric, qui compte 227 enfants[46]. Ils la poursuivent à l'école élémentaire publique Jean-Moulin, regroupant 299 élèves[47], puis au collège Frédéric-Mistral, avec 500 collégiens[48].
Manifestations culturelles et festivités
Fin janvier: Mimosalia, week-end consacré aux plantes rares et au jardin se déroulant notamment au parc du Cigalou[49].
Février: Corso fleuri, à l'époque de la floraison du mimosa.
Pentecôte: Bormes médieval
1er week-end de juin: Sports en lumière
9 juillet: Bormes-les-Mimosas célèbre l'indépendance de l'Argentine, car Hippolyte de Bouchard, natif de Bormes, participa de façon significative lors de la guerre d'indépendance. Pour lui rendre hommage, est organisé depuis 2016 un Festival International d’Eté de Spectacle et Tango Argentin (FIESTA)[50].
Juillet et août: de nombreuses animations, festival, concerts, soirées humour...
Septembre: Escapade gourmande à Bormes
Octobre: Bormes à tout vent
Décembre: Noël à Bormes
Santé
Les professionnels de santé sont présents dans la commune, dont six médecins généralistes, deux dentistes, deux cabinets d'infirmiers, deux masseurs-kinésithérapeutes, trois pharmacies.
L'hôpital et la clinique les plus proches se situent à Hyères[OT 3].
Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.
Culte
Église Saint-Trophyme.
La paroisse catholique Saint-Trophyme dépend du diocèse de Fréjus-Toulon[51]. Les témoins de Jéhovah, ainsi que les membres de l'église réformée de France se rendent au Lavandou. Les membres des communautés musulmane, juive, ou de l'église copte orthodoxe se rendent à Toulon[52].
Économie
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Budget et fiscalité 2020
L'hôtel de ville.
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[53]:
total des produits de fonctionnement: 16 846 000 €, soit 2 050 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 142 860 000 €, soit 1 738 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 4 730 000 €, soit 576 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 5 105 000 €, soit 621 € par habitant;
endettement: 8 089 000 €, soit 984 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 13,05%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,19%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 33,15%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Revenus de la population et fiscalité
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 830 €[54].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 131€, ce qui plaçait Bormes-les-Mimosas au 15 601e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[55].
En 2009, 43,9% des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 383 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,6% d'actifs dont 59,9% ayant un emploi et 8,7% de chômeurs[I 5].
On comptait 2 166 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 649 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 659, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 81,5%, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[I 6].
Entreprises et commerces
En 2013, 859 entreprises étaient basées à Bormes-les-Mimosas, dont 50 dans le domaine de l'industrie, 142 dans celui de la construction, 605 pour ceux du commerce et du transport. Certaines de ses entreprises y possèdent même au moins deux établissements, qui amènent le nombre d'établissement dans la commune à 973. Plus d'un tiers d'entre elles (36,2%) ont dix ans ou plus[56].
Agriculture
Bormes-les-Mimosas fait partie des zones d’appellations de l'huile d'olive de Provence AOC et des Côtes-de-provence La Londe.
Industrie
L'entreprise Vandoren (créée en 1905, installée à Bormes dans les années 1990) fabrique et vend des anches d'instruments à vent, à partir de la culture de roseaux provençaux[57].
Tourisme
Port de la Favière.
En 2011, l'hébergement est varié et composé notamment de: 11 hôtels soit 263 chambres, 10 terrains de camping allant de 1 à 5 étoiles, comptant 2 784 emplacements[58], 2 villages de vacances[OT 4], ainsi que sept chambres d'hôtes[OT 5].
En 2016, la commune possède 72 restaurants, dont la majorité est ouvert uniquement durant la saison estivale. Le guide Michelin a référencé dans son édition 2016 deux établissements, la Rastègue distingué d'une étoile et le CAP120 restaurant de deux fourchettes et une assiette gourmande.
Les activités proposées sont tournées vers les loisirs nautiques et de plein air: un port et station nautique de niveau trois étoiles[OT 6], comprenant une école de voile[OT 7], et plusieurs points de plongée[OT 8]; ainsi que sept circuits randonnées pédestres et cyclistes[OT 9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bormes-les-Mimosas est souvent comparée, grâce à son vieux village, à une crèche provençale: vieilles maisons couvertes de tuiles roses, ruelles fleuries, remparts et ruines de château, le vieux village médiéval offre une vue panoramique sur la plaine et les îles d’Or.
La commune compte cinq monuments protégés au titre des Monuments historiques[M 1] et 60 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[M 2]. Par ailleurs, elle compte 23 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[59] et de nombreux objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[60].
Monuments historiques
La commune compte cinq monuments protégés au titre des monuments historiques:
le fort de Brégançon et l'îlot qui le supporte sont classés depuis le 25 septembre 1968[M 3];
l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas est inscrite depuis le 21 novembre 1973[M 4],[61];
la chapelle Notre-Dame de Constance, au sommet de la colline surplombant le vieux village, est inscrite depuis 1926[M 5];
les restes du château des Seigneurs de Fos, dans le haut du vieux village, sont inscrits depuis 1931[M 6];
la chapelle Saint-François-de-Paule est inscrite depuis le 11 avril 1963[M 7];
située à côte de l'ancien cimetière (quelques tombes encore visibles) et à proximité de vestiges de moulins à vent. Elle est érigée en 1560 en hommage à l'ermite Francesco Martolillo, reconnu pour ses bienfaits et miracles[62], qui délivre le village de la peste en 1481 alors qu'il se rend à Paris au chevet du roi Louis XI mourant. Il fonde l'ordre mendiant des Minimes. Il est canonisé par le pape Léon X en mai 1519. Cette chapelle est la plus ancienne chapelle qui lui soit dédiée.
En 1653, la confrérie des Pénitents blancs[63],[64] en fait son siège et le lieu de sépulture de ses membres.
En 1791, elle est achetée comme Bien national par le citoyen Maurice Courme qui refuse de la transformer en moulin à farine et la rend au culte en 1827.
Elle est restaurée en 1988-1989 par l'association «Sauvegarde du vieux Bormes».
Autres lieux et monuments
Le «bourg castral de Belvezin» au lieu-dit de Cuberte, pourrait être celui connu par une charte de 1056[M 8]. Le site du «bourg castral de Gibouel» au lieu-dit de la Cadenière, apparaît dans les actes de délimitation du domaine de la chartreuse de la Verne dès 1174 sous la forme "als casals de Geboel", et en 1223 "ad Collam de Giboel"[M 9]; les premières mentions connues du "castrum de Bragansono" remontent elles aussi à 1223[M 10].
On peut encore citer:
la statue de saint François de Paule[M 11] devant la chapelle sur la place Saint-François, érigée par les frères Pénitents avec le concours de la population locale en 1791[65]; ce moine calabrais aurait délivré le village de la peste en 1481;
le quartier de la Favière avec son port de plaisance[67] et sa marina autour du carré d’honneur. Plus loin s’étalent les plages de la Favière, de Cabasson, de l’Estagnol, et de Pellegrin;
le barrage du Trapan, réserve d'eau potable pour les villes du littoral varois à l'est de Toulon;
Le château de Léoube. En 1825, il appartient ainsi que le domaine de 600 hectares à M Brémond. Les terres sont cultivées pour l'huile d'olive et le vin et les pâtures qui accueillent des bergers qui mènent de grands troupeaux. Il s'y trouve alors une chapelle isolée dédiée à saint Georges qui couvre 59 m². Le château couvre avec la cour 630 m² au sol et comprend 4 tours rondes, et une citerne dans la cour. Au nord, le moulin à huile communique avec le château. Il y a également des bâtiments agricoles: écuries, loges à cochons, latrines, poulailler. L'ensemble est acheté par Émile Gérard en 1840, puis passe à M Aubert en 1921, qui l'acquiert pour 1 500 000 francs. En 1997, le domaine et le château sont achetés par Anthony Bamford, homme d'affaires britannique et député conservateur[sourceinsuffisante].
Église Saint-Trophyme.
Place l'Isclou-d’Amour.
Rue de l'Horloge.
Fort des Seigneurs de Fos.
Rue des Contours.
Montée des Écureuils.
Statue de saint François de Paule.
Retenue d'eau créée vers 1880, pour alimenter le château de Brégançon.
Monument aux morts et à la gloire de la Révolution française.
Bormes-les-Mimosas, stèle aux commandos d'Afrique.
Mémorial aux pompiers morts lors de l'incendie à Cabasson en 1990.
Phare du cap Bénat aussi appelé du cap Blanc.
Personnalités liées à la commune
François de Paule (1416-1507), religieux ermite italien.
Hippolyte de Bouchard (1780-1837), marin et corsaire, né à Bormes.
Hermann Sabran (1837-1914), avocat et philanthrope lyonnais, marié à Bormes.
Jean Aicard (1848-1921), poète, romancier et auteur dramatique. Il célèbre à Bormes sa province méridionale (Maurin des Maures, Poèmes de Provence).
Mistinguett (1875-1956), actrice, qui appréciait l’ambiance du Domaine du Noyer, elle offre son nom au vin local qui devient le «Clos Mistinguett» en 1925
Suzanne Frémont peintre impressionniste à résidé à Bormes ou elle est enterrée, elle recevait chez elle les peintres de passage dont Nicolas de Staël . Une exposition en 2010 fut organisée à sa mémoire par la Mairie de Bormes au centre culturel.
Gabriel Frémont Avocat, financier, industriel et grand patron de presse propriétaire et fondateur du journal l'Auto-vélo ( devenu l'Equipe) , du Tour de France, du Parc des Princes, de la FIFA , de Rolland Garros, du Vélodrome d'Hiver, mécène de Santos Dumont, Rolland Garros et créateur du premier terrain d'aviation de Paris à Issy les Moulineaux. Vivait et dirigeait ses affaires depuis Bormes dont le Fameux Tour de France dont la direction a été transférée pendant la guerre à Bormes. Il y mourut en 1962, il est enterré dans cette commune.
Paul-Louis Weiller (1893-1993), chef d’entreprise et mécène, a reçu de nombreuses personnalités dans sa villa La Reine Jeanne.
La Famille grand-ducale luxembourgeoise possède la villa La Tour Sarrazine, qui est située dans le hameau de Cabasson à côté de la villa La Reine Jeanne, construite pour l'industriel Paul-Louis Weiller.
Les armoiries de Bormes-les-Mimosas se blasonnent ainsi[73]:
D'azur au lion d'or, lampassé, armé et viléné de gueules, couronné d'argent.
Chanson
Bormes-les-Mimosas est une chanson composée et chantée par Henri Salvador sur des paroles de Robert Nyel (album Ma chère et tendre, 2003).
Voir aussi
Bibliographie
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France du Moyen Âge en France, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 176: Bormes-les-Mimosas
(fr + en + de) Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Bormes-les-Mimosas p. 123
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Il s'appelle au gré de son cours Vallon de Gratteloup, Vallon des Campaux, puis rivière Môle.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
République française, «Partie officielle: Loi érigeant en commune distincte la section du Lavandou dépendant actuellement de la commune de Bormes (Var)», Journal officiel de la République française, Paris, Imprimerie nationale «Quarante-cinquième année», no142, , p.4542 col.1 (lire en ligne, consulté le ).
«Le journal du Tri»[PDF], sur le site de La Londe-les-Maures (consulté le ).
Rapport de présentation du Plan local d'urbanisme (PLU), p.215-216, [lire en ligne].
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