Bois-Sainte-Marie est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Bois-Sainte-Marie | |
![]() L'église paroissiale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Charolles |
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais |
Maire Mandat |
Nicolas Geoffray 2020-2026 |
Code postal | 71800 |
Code commune | 71041 |
Démographie | |
Gentilé | Boscomariens |
Population municipale |
190 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 19′ 48″ nord, 4° 21′ 21″ est |
Altitude | Min. 390 m Max. 462 m |
Superficie | 2,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Chauffailles |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bois-Sainte-Marie, situé aux confins du Charolais, fait partie du Brionnais.
L'ancien nom de Bois-Sainte-Marie " Sancta Maria de Bosco " rappelle que ce bourg se trouvait autrefois dans une zone fortement boisée[1]. La commune est située à 7,5 km de la Clayette (gare SNCF la plus proche), à 20 km de Chauffailles et à 28 km de Paray-le-Monial.
![]() |
Colombier-en-Brionnais | Ozolles | Ozolles | ![]() |
Colombier-en-Brionnais | N | Ozolles Gibles | ||
O Bois-Sainte-Marie E | ||||
S | ||||
Colombier-en-Brionnais / Gibles | Gibles | Gibles |
Bois-Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,8 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le nom de Bois Sainte Marie (Sancta Maria de Bosco) apparait pour la première fois en 998, dans une charte de Cluny.
La population de Bois-Sainte-Marie est considérablement accrue lorsque les habitants de la citadelle de Dun (sur le Mont Dun, maintenant sur la commune de Saint-Racho) viennent s'y installer à la suite de la destruction totale de leur habitat par Philippe-Auguste en 1181. À cette époque, la ville est munie d'un rempart, avec trois portes. C'est une châtellenie royale et le siège d'un archiprêtré de 32 paroisses. On y trouve un hôtel de la Monnaie, un grenier à sel et une prévôté (justice royale, premier degré)[9]. Sous Saint Louis, en 1239 Bois-Sainte-Marie entrera dans les possessions royales[10]. La prospérité de la commune vient partie de ses foires et manifestations paysannes.
La ville est ravagée par les Armagnacs au XVe siècle, puis par les Calvinistes. À partir de cette époque, Bois Sainte Marie perd son importance au profit du bourg voisin La Clayette. Le prieuré de moines bénédictins est détruit au XVIe siècle lors des guerres de religions[9].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bois-Marie[11]. Le déclin de Bois-Sainte-Marie est important, les maisons abandonnées sont nombreuses[12]. Cependant les foires persistent.ainsi, en 1858 il y an a six : le , le , le 1er avril, le , le et le .
Le l'orphelinat Providence du Bois-Sainte-Marie est reconnu d'utilité publique. Il est créé en juin 1845, pour accueillir les vieillards puis les orphelins, à l'initiative de Madame de Rocca.[13]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1815 | Michel Marie Sapaly | notaire | |
1815 | 1823 | Jean-Martin Courtois | ||
1823 | 1840 | Claude Lapraye | ||
1840 | 1855 | Thomas Garnier | notaire | |
1856 | 1872 | Jean-Marie Rizard | ||
1873 | 1874 | Simon Mathelin | notaire | |
1874 | 1896 | Joseph Arnoux Léouffre | médecin | |
1896 | Jean-Marie Mathieu | |||
1906 | Jean-Marie Chandeigne | comptable de l'Asile Rambuteau | ||
Jean Chanrion | ||||
1945 | 1953 | Amélie de Mac-Mahon de Magenta (Amélie de Rambuteau) (1900-1987) |
RPF | Résistante, déportée à Ravensbrück Veuve de guerre Conseillère générale du Canton de La Clayette (1949-1955) Vice-Présidente du Conseil Général (1950-1954) |
mars 2001 | avril 2017 | Serge Gallon | Conducteur de travaux | |
avril 2017[14] | en cours | Nicolas Geoffray | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 190 habitants[Note 2], en diminution de 4,52 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
271 | 270 | 249 | 213 | 223 | 307 | 315 | 351 | 410 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 319 | 295 | 345 | 446 | 437 | 418 | 409 | 377 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 405 | 405 | 299 | 350 | 336 | 294 | 244 | 309 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
268 | 267 | 276 | 233 | 228 | 215 | 197 | 198 | 197 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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199 | 190 | - | - | - | - | - | - | - |
Il n'y a pas d'école dans la commune. Les plus proches sont dans les communes voisines de Gibbes (2 km) : école élémentaire publique et école primaire privée ; et à Colombier-en-Brionnais : école élémentaire publique.
Chaque été, le Festival Musique en Brionnais organise dans l'église de Bois-Sainte-Marie plusieurs événements musicaux, dont son concert d'ouverture et de clôture.
L'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Rambuteau et de Rocca, installé à la sortie de Bois-Sainte-Marie vers le nord, accueille 120 résidents et emploie près de 90 personnes. C'est un établissement public. Ses beaux jardins hébergent un vide-grenier très animé chaque deuxième dimanche de septembre[9]
Il y a deux exploitations agricoles d'élevage bovin.
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