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Bois-Colombes est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris, en région Île-de-France.

Bois-Colombes

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine
Maire
Mandat
Yves Révillon
2020-2026
Code postal 92270
Code commune 92009
Démographie
Gentilé Bois-Colombiens
Population
municipale
28 841 hab. (2019 )
Densité 15 021 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 43 m
Superficie 1,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Colombes-2
Législatives 3e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bois-Colombes
Géolocalisation sur la carte : France
Bois-Colombes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Bois-Colombes
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Bois-Colombes
Liens
Site web bois-colombes.com

    Ville principalement pavillonnaire, située près du quartier de La Défense, c'est par sa date de création (1896) une des communes les plus récentes du département des Hauts-de-Seine.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, dans un méandre de la Seine (Presqu’île de Gennevilliers). Les communes limitrophes de la ville sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).


    Géologie et relief


    La superficie de la commune est de 190 hectares (1,9 km2)[1] ; l'altitude est relativement faible et le relief assez plat : celle-ci varie de 28 à 43 mètres[2].


    Climat


    Le climat de Bois-Colombes n'est pas très différent de celui de Paris et de la petite couronne[3] : celle-ci possède un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante et se traduit par des étés relativement frais (19 °C en moyenne), des hivers doux (4 °C en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (641 millimètres) que sur les côtes et quelques pointes de température sont à signaler au cours d'un même hiver ou d'un même été. Le climat de la ville connaît par ailleurs une certaine variabilité d'une année sur l'autre, certains hivers ou étés pouvant connaître des pics de température ou de précipitations.


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine, mis à part l'ancienne Route nationale 309 qui à la suite de la réforme de 1972, a été déclassée en RD 909.

    On peut rejoindre Paris facilement en une vingtaine de minutes par la porte d'Asnières et par la porte de Champerret, ou également par la porte de Clichy, et l'on peut aussi aisément joindre La Défense et Argenteuil ainsi que le grand axe autoroutier francilien qu'est l'A86 par laquelle on accède rapidement à l'A14 et l'A15.

    La commune est délimitée par quelques axes départementaux : l'avenue de l'Agent-Sarre (D 986) et l'avenue d'Argenteuil (RD 909) au nord, la rue des Bourguignons (D 11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D 13), la rue Victor-Hugo (D 13bis) ou l'avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.


    Transports en commun

    Article connexe : Gare de Bois-Colombes.

    Train

    Bois-Colombes est desservie par trois gares du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, toutes situées en limite du territoire communal :

    La ville est à dix minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards par la ligne J et sept minutes de La Défense depuis la gare de Bécon-les-Bruyères, par la ligne L.


    Tramway


    Métro

    A l'heure actuelle les stations les plus proches sont Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien est à vingt minutes à pied de l'entrée Sud de la commune ainsi que les stations Les Agnettes et Les Courtilles sur la ligne 13 qui sont à environ dix minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.

    Un projet de prolongement de la ligne 3 du métro parisien à la gare de Bécon est soutenu par la RATP et la ville de Levallois-Perret, mais la région n'y a cependant pas donné suite[4].


    Bus

    La ville est desservie par le Réseau de bus RATP et par les lignes suivantes : RATP140165167178278304378

    Ces lignes mènent principalement aux gares routières des environs (Pont de Levallois, La Défense, Porte de Champerret, Argenteuil, Les Courtilles etc.)


    Vélo en libre service

    Le réseau Vélib' est implanté à Bois-Colombes. Cinq stations sont implantées sur la commune ou en limite communale.


    Urbanisme



    Typologie


    Bois-Colombes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].


    Morphologie urbaine


    L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[13].

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 95,89 % 168,06
    Espace urbain non construit 4,11 % 7,93
    Espace rural 0,00 % 0,00
    Source : Iaurif[14]

    Bois-Colombes est divisée en quartiers :


    Logement


    Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.

    La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes[réf. nécessaire]. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.


    Projets d'aménagements


    Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique.

    Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères pour requalifier une importante zone de friches industrielles et sur le centre-ville, une action de réhabilitation du quartier nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean-Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit[15], ADN-BC[16]) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe[17] milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.


    Toponymie


    En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au lieu-dit « Bois de Colombes ». Le territoire communal était auparavant une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes. La toponymie de la ville viendrait donc de cette époque et de l'ancien emplacement de ce bois, près de Colombes, nom ensuite donné à la ville à sa création.

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    Histoire


    Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
    Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
    La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes.
    La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes.

    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune a été créée en 1896, par détachement de la commune de Colombes.

    Antérieurement à la loi du , la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la Troisième circonscription des Hauts-de-Seine.

    La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bois-Colombes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Colombes-2.


    Intercommunalité


    La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[21].

    Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Boucle Nord de Seine.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine.
    La mairie.
    La mairie.

    Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[22],[23] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. La ville est totalement équipée de ces machines lors des élections de 2007. Mais trois d'entre-elles tombent en panne le jour des élections du et les temps d'attente atteignent des records, jusqu'à parfois plus de deux heures[24],[25]. En 2014, la liste des communes de plus de 3500 habitants publiée par le Sénat pour le vote par machines à voter est réduite à 64 et Bois-colombes n'en fait plus partie[26].

    Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui peuvent parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans de mai 1953 à novembre 1986, laisse en son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, qu'il a en réalité brigué pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 après son passage au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et après la défaite de la droite aux législatives[27]. Les ambitions nationales de M. Tricon, qui finit conseiller de Jacques Chirac[référence ?], conduisent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés d'une part en raison de son grand âge (81 ans) et d'autre part par des projets qui semblent pouvoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville[référence ?], à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succède, perd lui aussi son siège à la fin de son mandat en 1995 au profit d'Yves Révillon, constamment réélu depuis et la dernière fois en 2020.


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Bois-Colombes.

    Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Bois-Colombes :

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    aout 1944 mai 1945 Hubert Muelle   Commerçant
    mai 1945 octobre 1947 Marcel Boucheny   Directeur de société
    octobre 1947 mai 1953 Jacques de Meyer   Commerçant
    mai 1953 novembre 1986 Émile Tricon[29] RPF
    puis UNR
    puis UDR
    puis RPR
    Agent de change
    Sénateur des Hauts-de-Seine (1986 → 1988)
    Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine (1963 → 1973)
    Conseiller général de Bois-Colombes (1967 → 1994)
    Conseiller régional (1967 → 1982)
    Démissionnaire
    novembre 1986 mars 1989[30] Jean-François Probst[31] RPR Fonctionnaire, conseiller à la mairie de Paris.
    mars 1989 juin 1995[32] Roger Blinière DVD
    puis
    RPR puis MPF
    Agent d'assurances
    Conseiller général de Bois-Colombes (1994 → 2001).
    juin 1995[33] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Yves Révillon DVD
    puis
    UMP → LR
    Pharmacien
    Conseiller général de Bois-Colombes (2001 → 2015)
    Conseiller départemental de Colombes-2 (2015 → )
    Vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026,[34],[35]

    Instances judiciaires et administratives


    La ville dispose d'un commissariat de Police Nationale dès les années 1960, situé en sous-sous-sol de la mairie, rue Auguste-Moreau puis déménage dans un pavillon, au 29 rue Charles-Duflos. La Police Nationale de Bois-Colombes accueille alors en son sein une des douze premières femmes agent de police de France : Mme Simone BIETTE, bien connue des Bois-colombiens puisqu'elle office à la sécurité des sorties de l'école Paul-Bert, au carrefour de la rue Paul-Déroulède et de la rue Heynen.

    Puis, le commissariat a successivement été installé dans deux autres postes, près de la place Jean-Mermoz. Un commissariat de Police Nationale installé dans des locaux neufs a ouvert en 2011 au 75 ter rue Adolphe-Guyot.

    La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs aujourd'hui[Quand ?] sont d'une vingtaine d'agents assurant la sécurité sur la ville[Passage problématique].

    La commune dépend pénalement du tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires ordinaires[Quoi ?], et du tribunal de grande instance de Nanterre pour tout le reste.


    Politique environnementale


    La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.

    En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.


    Jumelages


    Au , Bois-Colombes est jumelée avec :

    En , la ville a reçu une délégation du conseil municipal de Neu-Ulm[37].

    En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela se fait officiellement en . Le Dr Lang a compris, au sortir de la guerre, que les générations doivent apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’hésitent pas à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se font plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles sont concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang est présent, se faisant un devoir de perfectionner son français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang est fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa venue lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 est sa dernière apparition à Bois-Colombes, quelques mois avant son décès[38].


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 28 841 habitants[Note 4], en augmentation de 0,98 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    10 50112 72614 69517 24119 88821 92425 89226 56225 754
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    27 89929 93828 93426 65723 78024 41523 88527 15128 927
    2016 2019 - - - - - - -
    28 32328 841-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 13 351 hommes pour 15 117 femmes, soit un taux de 53,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,2 
    4,6 
    75-89 ans
    6,9 
    11,0 
    60-74 ans
    12,0 
    21,3 
    45-59 ans
    21,1 
    21,6 
    30-44 ans
    21,7 
    19,9 
    15-29 ans
    18,1 
    21,0 
    0-14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,6 
    5,1 
    75-89 ans
    7,2 
    12 
    60-74 ans
    13,2 
    19,2 
    45-59 ans
    19,4 
    22,6 
    30-44 ans
    22,1 
    20,1 
    15-29 ans
    18,7 
    20,4 
    0-14 ans
    17,8 

    Enseignement et établissements


    Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :


    Manifestations culturelles et festivités


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    Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feu d'artifice sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le .

    Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice. Le forum des associations a lieu ce jour-là également[47].


    Santé


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    Sports


    La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le complexe sportif Albert-Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au sud de celui-ci : le complexe sportif Jean-Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place Mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe senior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passer de nombreux internationaux.

    La cité scolaire Albert-Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.

    Les équipes bois-colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France[48].

    La commune possède également un centre aquatique de qualité[49] (bassin de 25 m, centre de bien-être, centre de cardio-training et spa).


    Médias


    La municipalité publie à 16 000 exemplaires et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, événements ou disciplines sportives.

    On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc.), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.


    Cultes


    Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.


    Culte catholique

    Article connexe : Paroisses des Hauts-de-Seine.

    Depuis , la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[50].

    Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours[51] qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours[52].


    Culte protestant

    Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté rattachée à l'Église protestante unie de France[53].


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait 3 511  était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.

    Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.

    Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus importants qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 166 , ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].


    Entreprises et commerces


    Située dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons, l'ancienne RN 309a limitrophe d'Asnières-sur-Seine, est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu’île de Gennevilliers.

    La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Laboratoires Payot), les roulements à bille (SKF) et principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.

    Le départ d'Hispano-Suiza en 1999[55], qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM France, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe ENGIE), Coface, ainsi que Colgate-Palmolive, s'y sont notamment installées.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
    En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens.

    Article détaillé : Soufflerie Hispano-Suiza.

    Personnalités liées à la commune


    Article détaillé : Liste de personnalités liées à Bois-Colombes.

    Bois-Colombes dans les arts et la culture


    L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :

    Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.

    Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.


    Héraldique, logotype et devise


    Blason
    De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent.
    Armes parlantes.
    Détails
    Le chêne d'or évoque le souvenir des bois disparus. En chef, les colombes établissent une filiation avec la ville voisine de Colombes, qui en porte sur son blason
    Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du préfet de la Seine, en date du , sur proposition de la commission d'héraldique du département.

    .


    Pour approfondir


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    17. Changeons d'èRe
    18. [PDF] Site municipal - Histoire de Bois-Colombes
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    20. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    21. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.
    22. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
    23. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
    24. Le vote électronique peu convaincant sur le site de liberation.fr consulté le 23 septembre 2013
    25. L'urne électronique passe mal auprès des électeurs sur le site du parisien.fr consulté le 23 septembre 2013
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    27. https://www.senat.fr/senateur/tricon_emile58808v.html
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    30. « NOMINATION : Premier ministre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « En décembre, il devient directeur du cabinet du secrétaire général du RPR, Jérôme Monod, jusqu'en mars 1978, avant de s'occuper, à partir de l'année suivante, des relations avec le Parlement au cabinet du ministre des affaires étrangères. De 1981 à 1983, Jean-François Probst est chargé de mission à la Lyonnaise des eaux, puis il exerce la fonction de secrétaire général du groupe RPR du Sénat jusqu'en 1992. Elu conseiller municipal de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) en 1983, il en devient maire en 1986 mais il est battu aux municipales de 1989 ».
    31. AFP, « Le chiraquien Jean-François Probst, commentateur acerbe, est mort : Connu pour ses portraits au vitriol de ses amis, ce proche collaborateur de Jacques Chirac au RPR et à la mairie de Paris est mort d'un infarctus à l'âge de 65 ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Philippe Lançon, « 92. Les revanchards de 89 attaquent tous azimuts le maire de Bois-Colombes », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Ceux qu'on appelle en mairie les «revanchards de 89», autrement dit les militants RPR qui n'ont jamais pardonné au maire son élection en 1989 contre son prédécesseur, le RPR Jean-François Probst, et encore moins son passage de l'étiquette divers droite au RPR, ont décidé de tout faire pour l'abattre ».
    33. Anne-Sophie Damecour, « Yves Révillon, le maire de Bois-Colombes, brigue un cinquième mandat : Maire (LR) depuis 1995, mais également vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Yves Révillon annonce qu’il sera candidat en mars prochain », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Malgré les bons scores de LREM dans la commune ( 35,26 % aux dernières européennes, 63,24 % au deuxième tour des législatives 2017 face à un candidat LR), le sortant semble peu inquiet à la perspective de voir se monter une liste macroniste ».
    34. : Maxime Gil, « Municipales 2020. Bois-Colombes : Yves Révillon réélu pour un cinquième mandat : Dimanche 15 mars 2020, le maire sortant de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Yves Révillon, a été réélu comme maire pour un cinquième mandat consécutif. Les résultats en détails », Actu Hauts de Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Yves Révillon repart pour un cinquième mandat à la tête de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Élu depuis 1995, le maire sortant a obtenu 56,08% des voix ».
    35. « Les élections municipales & communautaires (15 mars 2020) », sur http://www.bois-colombes.com (consulté le ) « Le 26 mai 2020, Yves Révillon a été réélu maire pour un cinquième mandat lors du conseil d'installation. 13 maires adjoints ont été élus ».
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    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bois-Colombes (92009) », (consulté le ).
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
    44. après la fermeture du site d'Hispano-Suiza, la soufflerie a été classé aux monuments historiques, l'école a pu voir le jour et s'intégrer dans l'ensemble
    45. L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline
    46. Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.
    47. http://www.bois-colombes.com/culture/cultures3.php
    48. https://archive.is/20120604/http://www.bois-colombes-sports-acro.fr/pages/resultats.html
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    51. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Bois-Colombes et Saint-Marc des Bruyères d'Asnières-sur-Seine (consulté le ).
    52. « Plan d'accès », sur le site du centre 72 (consulté le ).
    53. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    54. HISTOIRE DE BOIS-COLOMBES

    На других языках


    [de] Bois-Colombes

    Bois-Colombes ist eine französische Stadt mit 28.841 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Nordwesten von Paris. Die Einwohner werden Bois-Colombiens genannt.

    [en] Bois-Colombes

    Bois-Colombes (French pronunciation: [bwa kɔlɔ̃b] (listen)) is a commune in the northwestern suburbs of Paris, France. It is located 9 km (5.6 mi) from the centre of Paris. It is one of the most densely populated municipalities in Europe; in 2017, it had a population of 28,239. International companies such as Colgate-Palmolive, IBM and Aviva have their French headquarters in Bois-Colombes.
    - [fr] Bois-Colombes



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