Blyes (prononcé /bli/) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Ain.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Blyes | |
Mairie de Blyes. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Daniel Martin 2020-2026 |
Code postal | 01150 |
Code commune | 01047 |
Démographie | |
Gentilé | Blyards |
Population municipale |
1 182 hab. (2019 ![]() |
Densité | 127 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 50′ 48″ nord, 5° 14′ 59″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 243 m |
Superficie | 9,32 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lagnieu |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | blyes.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants s'appellent les Blyards et les Blyardes[1].
Blyes est une commune française, située dans le département de l'Ain, et appartenant au canton de Lagnieu. La commune se situe à 8 km de son chef-lieu, 5 km de l'autoroute A42, 10 km de Meximieux, 4 km de Saint-Vulbas et 6 km de Chazey-sur-Ain. Le village est situé non loin de la rivière d'Ain, et proche du parc industriel de la Plaine de l'Ain mais protégé par les coupures vertes.
![]() |
Charnoz-sur-Ain | Chazey-sur-Ain | Sainte-Julie | ![]() |
Saint-Jean-de-Niost | N | |||
O Blyes E | ||||
S | ||||
Saint-Vulbas |
Blyes est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), forêts (18,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), zones urbanisées (7,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Au XIIIe siècle, les villageois de Blyes et ceux de Saint-Jean-de-Niost s'affrontèrent dans la bataille de Riccoty, pour quelques parcelles de terre. La bataille tourna vite en faveur de Saint-Jean-de-Niost. Les Blyards, selon la légende, allèrent chercher leurs femmes au village. Elles se mirent en rang et, se retournant, levèrent leurs jupes. Les Buyatins, cloués par une telle audace, repartirent, vaincus.
Paroisse (Bles, Bleiz, Blees, Blez, Blez-Monialium, domus de Bleys, Bleis, Blie, Blies, Blye) sous le vocable de saint Roch, qui n'était qu'une simple chapellenie rurale.
En 1666, les habitants réclamèrent un vicaire à résidence pour desservir leur « ancienne et grande chapelle en forme de clocher avec deux cloches. »
Suivant transaction datée de mai 1437, les dîmes du village se partageaient entre le curé de Chazey, le chapitre de Saint-Paul et le prieur de Saint-Vulbas et Marcillieux.
Ancienne section de Chazey-sur-Ain, Blyes en est détachée et érigée en commune par un décret du signé par Napoléon III.
La commune de Blyes est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1863 | 1867 | Jean-Louis Guillet | ||
1867 | 1878 | Jean-Marie Bellantin | ||
1878 | 1879 | Jean-Baptiste Serverin | ||
1879 | 1888 | Jean-Baptiste Thollon | ||
1888 | 1896 | Jean-Marie Guillet | ||
1896 | 1908 | Jean-Baptiste Jullien | ||
1908 | 1912 | Vincent Peyraud | ||
1912 | 1919 | Jean-François Peyraud | ||
1919 | 1927 | Claude Plantier | ||
1927 | 1944 | Jean-Marie Vincent Peyraud | ||
1944 | 1945 | Gabriel Michon | ||
1945 | 1953 | Jean-Marie Vicent Peyraud | ||
1953 | 1966 | Louis Bellaton | ||
1966 | 1986 | Jean-Émile Ravasseau | Président du district de la Plaine de l'Ain | |
1986 | 1995 | André Bailly | Ingénieur | |
1995 | 2008 | Jean-Philippe Ravasseau | DVD | Chef d'entreprise |
2008 | 2014 | René Dussert | Retraité France Télécom[12] | |
2014 | En cours | Daniel Martin | SE | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 1 182 habitants[Note 4], en augmentation de 25,21 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
309 | 291 | 281 | 267 | 282 | 261 | 229 | 182 | 168 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
178 | 163 | 136 | 137 | 134 | 112 | 115 | 108 | 147 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
228 | 359 | 535 | 692 | 908 | 920 | 886 | 1 000 | 1 182 |
En 2014, la commune est « une fleur » au concours des villes et villages fleuris depuis 2012[17].
Sur les autres projets Wikimedia :