Biches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (45,4%), prairies (40%), terres arables (14,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
L'annuaire Gillet pour 1890 déclare sans hésiter: Biches; Bichiis (de bia, doux et chiis cavernes, pluriel de chia) soit que le temple de Villars ait remplacé des cavernes druidiques, soit que le prieuré de Biches ait pris la succession. Aucun argument ne vient à l'appui de cette version.
L'abbé J.M. Meunier, spécialiste des parlers nivernais, estime que plus de mille noms de lieux de la Nièvre tirent leur origine de produits naturels. À défaut de texte, on est tenté de faire dériver Biches, Bichia, du bas latin buxea, buxus, buis, lieu où poussaient des buis, plante encore assez rare et difficile à acclimater dans la région. Le nom se retrouve pour un domaine de la Nièvre: les Biches, commune de Dompierre-sur-Nièvre. Il est répandu dans le centre de la France sous les formes Boësse, Bouisse, Bisseuil, Bussière, Boissière, etc.
Histoire
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Les Templiers et les Hospitaliers
Article détaillé: Commanderie de Biches.
Au hameau de La Commanderie»[Note 3], une ancienne commanderie de l'ordre du Temple qui revient aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
Au XIXesiècle
Une grande campagne de fouilles eut lieu de 1839 à 1842. Le commandant Barat, dessinateur et écrivain, l’un des auteurs de l'Album du Nivernais, engagea l’ingénieur Job, qui travaillait à l’achèvement du canal dans la vallée de l’Aron (rivière arrosant la commune de Biches), à prendre les terres de remblais aux points indiqués par l’annuaire Gillet, ce qui permit de dégager une partie notable des restes: «Des fouilles récentes, lit-on dans l’album, ont mis à découvert une salle pavée en mosaïque. Ce qui restait des parois avait, à l’intérieur, des fresques si vives qu’on les aurait prises volontiers pour une œuvre moderne. Elles représentaient ici un crocodile que l’ighneumon et des hommes nus, mais armés de sagaies, se disposent à attaquer, là des groupes dans des postures lascives. À l’obscénité des traits, on reconnaît le Venerum, ce réduit secret qui, dans les villas romaines, était consacré au culte de Vénus. On continue les déblais dans les directions de l’ouest et l’on arrive bientôt à un pavillon composé de plusieurs appartements en mosaïque: c’est le fragment de l’une d’elles qu’on voit au musée de Nevers. Dans les décombres ont été recueillis une charmante tête d’enfant en marbre blanc, une clef, un lacrymatoire, des fers de lance, des glaives de formes diverses, une table en marbre blanc sur laquelle sont figurés un dauphin, Vénus surgissant de la mer et un petit temple qui s’ouvre sur le rivage à la déesse (reproduit). Cette habitation n’a encore livré à notre investigation que son aile méridionale; une citerne a donné la position de sa cour intérieure; la partie septentrionale est encore inexploitée.»
L’album donne un plan des fouilles entreprises, malheureusement sans repères suffisants: elles s’étendent vers l’ouest jusqu’à cent mètres de l’Aron et vers le nord sur cinquante mètres le long de la rivière. Ce qui reste à déblayer serait sans doute deux fois plus étendu. Regrettons que l’aventure ne tente personne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 284 habitants[Note 4], en diminution de 9,55% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
638
653
508
542
845
896
863
902
951
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
916
918
944
959
1 009
1 016
1 042
1 044
1 035
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 036
1 026
865
691
613
593
550
556
404
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
373
405
416
381
316
290
331
337
315
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
287
284
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. |recens-prem=2007 |nombre.)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Colombiers;
Architecture bourguignone (maisons et fermes);
Forêt de Vincence.
Personnalités liées à la commune
Segueneau ou Seguinot, capitaine du 7e bataillon de la Nièvre; puis chef de bataillon à la 85e demi-brigade de ligne, promu sur le champ de bataille par le général en chef, qui était rien moins que Bonaparte.
Louis Mathieu Poussereau (1855-1931), chef de service aux houillères de La Machine, poète, historien du Nivernais, artiste peintre, archéologue, biographe, né dans la commune et décédé à Saint-Benin-d'Azy.
Prieurs de Biches
1146: Thomas, camérier, témoin à Biches d'une donation faite par Seguin de la Tournelle, seigneur de Guipy. Il est peut-être en même temps que camérier de la Charité.
1272: Jean de Champlemy.
1339: Hugues Polosard, chambrier de la Charité, prieur de Biches. Officiellement ces deux charges ne seront réunies qu'en 1350.
1534: Dom Guilaume du Chaillon, le , affranchit un serf à Brinay. En 1535, il est impliqué dans un procès.
1568: Dom Gilbert de Thoury.
1624: Dom Passalogue (Dom Jean Passelaigue) ami de J.P. Camus, évêque de Belley, qui le choisit pour lui succéder à son évêché en 1628, était alors abbé de Notre-Dame de Hambie, prieur de Saint-Victor de Nevers et de la Charité, vicaire général de l'ordre de Cluny.
1629: Jean Adeline, François de Loron, seigneur de Brinay, lui rend hommage.
1638: Dom Jean d'Arcy, prieur, seigneur de Biches, le . Il l'est encore en 1643. Ensuite, il n'y a plus, semble-t-il, de prieur spécialement désigné pour Biches.
1776: Dom Philibert Lorin, prieur de la Charité, présent J.B. Balandreau à la cure de Biches.
Curés de Biches
1486: Guillaume Thomas;
1606: Étienne Jaubert, parrain d'Alluy;
1624-1659: Gaspard Boy;
1659-1676: Francis Boy;
1676-1686: Robert Bernard
1686: Étienne de Paris;
1690: BOY, curé de Biches, le ;
1690: Étienne Lepere curé de Biches le , mort et enterré à Biches en 1694;
1694-1717: Gabriel Millet ou Milliet;
1717: Charles Mottet;
1718: Henri Souchon: le , part le pour Commagny;
1720: Charles Guyot démissionne le ;
1721: Jean Roc ou Roch, assiste le à la sépulture de Tintury. Il lui succède à une date inconnue à Biches, son parent, François ROC mort en 1741;
1741-1744: François Silbon;
1744: Guillaume Pougault dessert la cure de Biches pendant sa vacance, le ;
1767-1768: Fayol, son premier acte est du , se dernière signature du ;
1768-1776: Jean Cordillot;
1776-1793: Jean Baptiste Balandeau;
1803-1808: Nicolas Branlart, curé de Dienne à partir de 1808. La paroisse de Biches demeure sans titulaire jusqu'en 1824 puis elle est confiée à:
1824: Bourre ou Bouheret, curé de Brinay;
1827: Boucherat, curé de Limanton;
1827-1838: curé de Brinay;
1838-1872: Jacques Granjean, nommé le , meurt en charge le ; enterré au cimetière de Biches. La commune est desservie ensuite jusqu'au par l'abbé Morel, curé de Brinay;
1872-1899: Pierre Betiaux, résidant à Biches jusqu'en 1894, puis à Brinay, d'où il dessert les deux paroisses. Mort à Dion (Allier) le ;
1899-1900: Théophile Goure: mort le à Biches;
1901-1905: Creuzet, loue un presbytère à Alluy en ; transféré à Garchisy le . La paroisse est alors divisée entre les curés d'Alluy et de Brinay. M. Perdriat, curé d'Alluy, dessert Biches en 1919;
1919-1952: François Deguin, installé le ; mort à Biches à 72 ans. En 1947, intérim de R.P. Ribaillier de l'Oratoire;
1952: Lauvergeon, curé de Brinay et de Biches:
1958: Brocart, curé de Brinay et de Biches.
Officiers laïques de Biches
1666, juge de Biches: François Pelle;
1694, procureur d'office à la justice de Biches: François Bernard;
1673, fermier du prieuré, Jean Rossignol;
1708-1733, lieutenant du prieuré: François Bernard;
1649, procureur fiscal de Biches: Léonard Bernard le jeune;
1724-1736, François Bernard;
1624, greffier de Biches: Jehan Jaubert;
1707, syndic de la paroisse: Jean Marceau;
1701, procureur d'office de la Commanderie; Jean Bret;
1660, fermier du revenu de la Commanderie: Paul Pelle;
1771, homme d'affaires de la Commanderie: Antoine Derval;
1714, greffier du prieuré et de la Commanderie: Jean Bernard;
1736, greffier et fermier de la Commanderie: Jean Sautereau;
1769, greffier de la Justice de la Commanderie: Jacques Segueneau en 1787, qualifié alors de greffier des justices des Prieuré et Commanderie;
Procureur fiscal de la Commanderie et procureur fabricien: Jean Rossignol;
1781-1787, receveur et procureur général et spécial de la Commanderie Jean Baptiste Gondier de Chérigny;
1788: M. Bonneau;
1734, lieutenant civil et criminel de la justice et gruerie de la Commanderie et du Prieuré: Joseph Rebreguet
1762, procureur d'office de la Commanderie: François Rebreguet.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
47° 00′ 01″ N, 3° 40′ 03″ E.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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