Beyssac (Baissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article possède un paronyme, voir Pessac.
Beyssac | |
![]() L'ancienne chartreuse de Glandier. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lubersac-Pompadour |
Maire Mandat |
Serge Langlade 2020-2026 |
Code postal | 19230 |
Code commune | 19024 |
Démographie | |
Gentilé | Beyssacois[1] |
Population municipale |
598 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 22′ 15″ nord, 1° 24′ 15″ est |
Altitude | Min. 215 m Max. 432 m |
Superficie | 21,32 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Uzerche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Beyssacois et les Beyssacoises.
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Arnac-Pompadour | Troche | Vigeois | ![]() |
Saint-Sornin-Lavolps | N | Orgnac-sur-Vézère | ||
O Beyssac E | ||||
S | ||||
Lascaux | Vignols |
Commune limitée à l'est et au sud-est par la Loyre, un affluent de la Vézère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 152,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Beyssac est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54 %), forêts (28,4 %), prairies (14,5 %), cultures permanentes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Beyssac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1992, 1993, 1994, 1999, 2001, 2010 et 2021[23],[21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Beaulieu-sur-Dordogne - Bassin de la Dordogne », approuvé le [24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 322 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 12 sont en en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe A[Note 6] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beyssac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Sur cette commune se trouve une vaste propriété appelée Les Monts, où naquit Innocent VI qui fut pape en Avignon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | 2008 | Lucien Renaudie | RPR puis UMP | Exploitant agricole |
mars 2008 | 2014 | Serge Sartre[30] | ||
mars 2014 | En cours | Serge Langlade[31] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 598 habitants[Note 7], en diminution de 8 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La chartreuse de Glandier (ou du Glandier) est une ancienne chartreuse transformée en centre d'accueil pour personnes handicapées. Cette ancienne chartreuse fut connue comme étant comme le lieu central de l'affaire Lafarge, concernant une jeune femme d'origine aristocratique accusée d'avoir empoisonnée son époux, maître de forge, sous Louis-Philippe. Cet établissement a accueilli de jeunes enfants belges issus de la région de Liège pendant la Première Guerre mondiale. Rentrés chez eux ils donnèrent le nom de "Glandier" à la troupe scoute qu'ils avaient formée en 1913. Ce groupe scout très dynamique n'a jamais cessé ses activités et est toujours très actif en 2016.
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Blason | De gueules au lion d'argent, à la bande d'azur brochant sur le tout, au chef de gueules soutenu d'une divise cousue d'azur et chargé de trois coquilles d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |