Beynes (Beinas en occitan vivaro-alpin) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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La commune compte 1 181ha de bois et forêts, soit 28% de sa superficie[1].
Transports
Route départementale RD 17 de Beynes à Majastres.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel auquel appartient Beynes est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune de Beynes est également exposée à trois autres risques naturels[4]:
feu de forêt,
inondation (dans la vallée de la Bléone),
mouvement de terrain: la commune est concernée par un aléa moyen à fort[5].
La commune de Beynes est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[6]. La départementale RD 907 (ancienne route nationale 207) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[7].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[6] et le Dicrim n’existe pas non plus[8].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1994 pour des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue[4].
Urbanisme
Typologie
Beynes est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (50,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,7%), zones agricoles hétérogènes (8,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,3%), prairies (1,8%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 (de Bezenas, ou Bedenis[16]). Selon Charles Rostaing, le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) * BeD, qui s’est appliqué à l’éperon rocheux sur lequel le village est construit, racine qui serait antérieure aux Gaulois. Ernest Nègre lui attribue la même racine, sans lui donner de sens particulier[17],[18],[19].
Le nom de l’ancienne commune de Creysset (citée en 1274, de Greissello, est issu du nom préceltique *kr-isc-ellu, désignant un terrain caillouteux[20] et celui de Trévans (de Trevano, cité en 1157) est formé sur la racine oronymique préceltique *Tr-[21].
Histoire
Les territoires de Creysset et de Beynes ont été occupés très tôt, comme l’attestent les nombreux vestiges datant de l’âge du fer retrouvés[22].
De la période de présence romaine datent quelques vestiges. En 1981, des travaux ont mis au jour un four de potier à canaux latéraux[23].
Au Moyen Âge, les deux communautés de Creysset et de Beynes relevaient de la viguerie de Digne[22]. Le hameau de Saint-Pierre, situé près de la clue de Chabrières, peut correspondre à un prieuré Saint-Pierre-d’Arcançon.
Les ligueurs assiègent le château en 1591, avant qu’il soit démoli.
Un marquisat de Beynes est créé en 1673 pour Pierre de Castillon[16].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République: 4 habitants de Beynes sont traduits devant la commission mixte[24].
Comme de nombreuses communes du département, Beynes et Creisset se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, Beynes en possède deux, installées au chef-lieu et au hameau de Palus, et Creisset possède aussi la sienne, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[25]. Aucune instruction n’est donnée aux filles: ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[26], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent les deux communes[27]. La commune de Creisset profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[28], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des deux communes sont régulièrement scolarisées.
La commune de Creisset est absorbée par celle de Beynes en 1925[29]. La communauté de Creisset est signalée au XIIIesiècle, sous le nom de Creissellum[30]. Elle comptait 21 feux en 1315 et 6 après la crise du XIVesiècle (peste noire et guerre de Cent Ans); en 1765, sa population était de 168 habitants[30].
Monuments aux morts
Plaque-monument aux morts sur la mairie de Beynes.
Plaque-monument aux morts sur l’église du vieux village de Beynes.
La libération de Beynes a lieu lors du passage d’une colonne de la 36edivision d’infanterie (US), le matin du 19 août 1944, sur la route nationale 207. Mais, venant de Riez et se dirigeant sur Digne, elle n’est pas passée au village[31].
Jusqu’au milieu du XXesiècle, la vigne était cultivée à Beynes, Saint-Pierre, et Creisset. Le vin produit, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[32].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: De gueules à trois annelets d'argent, deux en chef et un en pointe, et, la lettre B d'or posée en cœur[33].
Blasonnement de l’ancienne commune de Creisset (rattachée en 1925): D'azur, à un croissant d'argent, surmonté d'un soleil d'or[33].
Politique et administration
La mairie (une partie du bâtiment sert de logements).
Beynes a fait partie, de 2005 à 2012, de la communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, puis de 2013 à 2016 de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en augmentation de 0,83% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
173
357
326
365
349
417
406
364
401
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
373
351
340
315
319
326
333
309
306
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
279
266
223
233
162
161
149
146
109
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
87
63
51
54
75
93
114
119
124
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
2019
-
-
-
-
-
-
-
128
122
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315
1471
73 feux
36 feux
L’histoire démographique de Beynes, après la saignée des XIVeetXVesiècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXesiècle, est marquée par une période d’«étale» où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[41]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt que dans les années 1970. Depuis, la population a plus que doublé.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 59 personnes, dont neuf chômeurs[42] (huit fin 2011[43]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (31 sur 50)[44] et travaillent majoritairement hors de la commune (37 actifs sur 50)[44]. Plus de la moitié des établissements de la commune se trouvent dans l’agriculture (15 sur 28 en 2010)[45].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 15 établissements actifs au sens de l’Insee et un emploi salarié[45].
Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en légère augmentation dans les années 2000, passant de 11 à 12, essentiellement des élevages ovins (sept). La polyculture a disparu de la commune dans les années 2000, les exploitants restants pratiquant soit les grandes cultures, soit le maraîchage[46]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 654ha à 710ha, alors que le nombre d’exploitations baissait (de 15 à 11)[47]. Cette augmentation de la SAU a continué lors de la dernière décennie, pour arriver à 738ha[46].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, employant huit salariés[45].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif, sanitaire et social, salariant une personne[45].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[48], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[49]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune:
un camping trois étoiles[50] avec une capacité de 100 emplacements[51],[52];
Les résidences secondaires apportent un appoint non négligeable à la capacité d’accueil[54] (un logement sur trois, soit 36, sont des résidences secondaires[55]).
Lieux et monuments
Châteaux: au Plan-de-Beynes (XVIIe[56] ou XVIIIesiècle), décrit comme une bastide par Raymond Collier, et orné de gypseries[57]; château fort proche du village, en ruines; château de Creisset, en ruines
Pont dit romain, dans un vallon adjacent aux gorges de Trévans (la clef de voûte est gravée 1851).
plusieurs ponts de la commune sont assez anciens ou particuliers:
sur le chemin (abandonné) allant de Creisset à Digne, subsiste une arche surbaissée (datée approximativement du XVIIIesiècle), appuyée sur le Rocher des trois évêchés (Digne, Riez, Senez) au centre de l’Asse[58];
le pont sur le ravin du pas d’Escale, dit «pont romain»: à 2,5 km à l’est de Trévans, vers les gorges de Trévans, en passant par la chapelle Saint-André. Le pont comporte une arche unique en plein cintre. Le roc a été entaillé pour donner un appui au cintre de construction, construction qui remonte à 1851 d’après la date portée sur la clef de l’arc de tête. Il est construit pour faire passer un chemin muletier[58];
le pont de Preynes: situé à 400 m en amont, sur la RD 17/route de Preynes. Il date de 1855: construit en appareil soigné, il est long de 19 m, large de 3 m, son arche a une portée de 7,9 m[59];
Église Saint-Pierre-et-Saint-Martin de Beynes.
Églises:
Saint-Pierre-et-Saint-Martin à Beynes, au plafond en bâtière, chevet plat, clocher-tour[60]. Une statue de saint Martin de Tours (datée avec incertitude du XVIIesiècle[61]). Dans le mobilier, se trouvent notamment:
un plat de quête du XVIesiècle, en cuivre, décoré de godrons[62];
un ciboire en argent, armorié (blason de l’évêque de Senez Duchaine, 1623-1671), classé[63];
un ostensoir en argent, du début du XIXesiècle, classé[64];
Sainte-Madeleine-et-Saint-Étienne au Creisset: elle est ornée d’intéressantes reproductions de plantes médicinales, avec des teintes à dominantes ocre et rouille[65];
Chapelles: à Palus (ancienne église paroissiale)[22]; Saint-Étienne[2]
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Articles connexes
Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Roger Brunet, «Canton de Mézel», Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013.
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence: le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. «Villes et villages de France», 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN2-7399-5004-7).
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 11 juillet 2011, consultée le 2 juillet 2012.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p.37.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p.95.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p.80.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p.165.
Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1reédition 1950), p.76.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.1: Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no193), , 1869p. (ISBN978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 1135, p.54.
Charles Rostaing, «Toponymie d’origine pré-gauloise» in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
Daniel Thiery, «Beynes», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 13 décembre 2010, mis à jour le 14 décembre 2010, consulté le 2 juillet 2012.
Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN2-909800-68-7), p.126.
Ministère de l'Agriculture, «Orientation technico-économique de l’exploitation», Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien: attention, le fichier fait 4,4 Mio).
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p., p.270.
Raymond Collier, op. cit., p.272.
Notice qui lui est consacrée par Philippe Autran et Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre: les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p.58.
Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre: les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p.59.
Raymond Collier, op. cit., p.218.
Raymond Collier, op. cit., p.468.
Arrêté du 11 décembre 1980, Notice noPM04000046, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 28 octobre 2008.
Arrêté du 30 janvier 1995, Notice noPM04000650, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 28 octobre 2008.
Arrêté du 11 décembre 1980, Notice noPM04000047, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 28 octobre 2008.
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