Berméricourt (prononcé [bɛʁmeʁikuʁ]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Berméricourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Patrice Chrétien 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51051 |
Démographie | |
Gentilé | berméricourtois, berméricourtoise |
Population municipale |
221 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 31″ nord, 3° 59′ 34″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 93 m |
Superficie | 8,01 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bermericourt.fr/ |
modifier ![]() |
Le nom des habitants est Berméricourtois.
![]() |
Cormicy | Aguilcourt | ![]() | |
Cauroy-lès-Hermonville | N | Orainville | ||
O Berméricourt E | ||||
S | ||||
Loivre | Loivre | Courcy, Brimont |
Berméricourt appartient au Pays rémois qui mérite bien son nom de plaine avec ses amples horizons aux lignes fuyantes. La RD 30 et la voie ferrée REIMS - LAON structurent le territoire.
Au lieu-dit le Bois du Seigneur (bataille du 19 avril 1917) l'altitude atteint 92 m et 85 m dans sa partie agglomérée. Le lieu-dit le Fond du Puits (plate forme betteraves sur la route d'Orainville) qui correspond à la limite interdépartementale avec l'Aisne et la Picardie est de 73 m.
La grande culture est peu favorable à la flore. Les abords de la voie ferrée sont plus accueillants pour la flore et la faune.
Berméricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le village a porté le nom de Bromerei curtis en 854 puis Brimericurt en 1125[8].
Berméricourt est une localité fort ancienne, d'origine gallo-franque, assez peuplée au Moyen-Âge à en juger par les dimensions de son ancienne église, et qui subit une diminution notable au XVIIe siècle dans le nombre de ses habitants.
Ancienne paroisse du doyenné d'Hermonville, elle devient alors un secours de celle de Loivre. Elle eut constamment pour décimateurs le Chapitre de Reims et l'abbaye de Saint-Thierry. Le Commandeur du Temple de Reims est indiqué comme seul seigneur au XVIIIe siècle. Les biens possédés en ce lieu par les Templiers, puis par l'Ordre de Malte, sont énumérés assez nombreux dans le relevé des commanderies publié en 1872[9].
Pendant la Première Guerre mondiale, cette commune s'est trouvée côté allemand pendant longtemps et a été complètement rasée par les bombardements.
Précédemment membre de la communauté de communes du Nord Champenois, la commune appartient depuis le 1er janvier 2017 à la communauté urbaine du Grand Reims.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1874 | 1875 | Hurtaut[10] | ||
1879 | 1892 | Eugène Chrétien | ||
1892 | 1908 | Cyprien Hurtaut | ||
Nicolas Eugène Chrétien | ||||
mai 1935 | Alfred Baudoin | |||
mai 1935 | août 1941 | Henri Hurtaut | décédé en cours de mandat | |
août 1941 | mars 1965 | Pol Barré | ||
mars 1965 | sept. 1997 | Paul Lemaire | démission en cours de mandat | |
sept. 1997 | En cours | Patrice Chrétien | réélu pour le mandat 2020-2026[11] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en augmentation de 23,46 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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70 | 79 | 78 | 69 | 63 | 65 | 73 | 73 | 157 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
106 | 100 | 80 | 85 | 96 | 120 | 99 | 86 | 82 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
74 | 88 | 85 | 68 | 101 | 104 | 110 | 92 | 101 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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113 | 130 | 113 | 115 | 122 | 109 | 122 | 145 | 189 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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221 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de 1846 se décompose en une population agglomérée de 68 personnes auxquelles s'ajoutent 5 habitants de la "ferme Sainte Marie".
La population de 1851 se décompose en une population agglomérée de 71 personnes auxquelles s'ajoutent 2 habitants de la "ferme Sainte Marie".
Le plan cadastral de 1834 montre l'existence d'un moulin à vent à l'ouest de la commune.
L'église menaçait ruine en 1674 à tel point que l'évêque en a interdit l'usage pour la messe. Les habitants se battent pour conserver la paroisse avec l'appui de l'abbé de Saint-Thierry. En 1863, Alphonse Gosset qui est architecte à Reims réalise les plans de la nouvelle bâtisse. La nouvelle église prend place sur les bases de l'ancienne et reprend quelques vestiges de l'ancienne pour les incorporer dans la réalisation nouvelle comme des chapiteaux romans, un autel en bois, une statue en bois du XVIIIe siècle de Sébastien.
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