Bergères-lès-Vertus est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Bergères-lès-Vertus | |
Le village est dominé par la Côte des blancs. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne |
Maire Mandat |
Eva Vautrelle 2020-2026 |
Code postal | 51130 |
Code commune | 51049 |
Démographie | |
Gentilé | Bergeronnet |
Population municipale |
576 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 49″ nord, 4° 00′ 16″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 238 m |
Superficie | 18,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Blancs-Coteaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bergereslesvertus.fr |
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C'est un petit village typique du vignoble de Champagne peuplé d'environ 600 habitants vivant essentiellement de la viticulture. Ceux-ci sont appelés les Bergeronnets.
Bergères-lès-Vertus est située à l'extrémité sud de la Côte des blancs, sur la route touristique du Champagne. La Côte des blancs surplombe le village à l'ouest. Son versant est occupé par le vignoble de Champagne tandis que son sommet est boisé. La Berle prend sa source dans la commune, puis s'écoule vers le nord-est en direction de Voipreux[1]. C'est une petite commune rurale à vocation agricole.
Au sud de la Bergères, la butte-témoin du Mont Aimé domine le village et la plaine de la Champagne crayeuse qui s'étend à l'est de la commune. Culminant à 240 mètres, le Mont Aimé est recouvert par des bois au sommet et sur son versant ouest, tandis que les autres côtés de la butte sont plantés de vignes. La partie sud du Mont Aimé est rattachée à la commune de Val-des-Marais[1].
Bergères-lès-Vertus est desservie par l'ancienne route nationale 33 (RD 933) entre Montmirail et Châlons-en-Champagne.
Vertus | ||
Étréchy | ![]() |
Trécon |
Val-des-Marais | Pierre-Morains |
Bergères-lès-Vertus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blancs-Coteaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), cultures permanentes (13 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Bergères-lès-Vertus change de nom pour Mont-Aimé[9].
L'histoire de la commune est fortement liée à celle du mont Aimé. Celui-ci est occupé par l'homme dès le Paléolithique. Il a livré plusieurs hypogées du Néolithique. Le lieu est ensuite occupé par les Romains, et aux époques mérovingienne et carolingienne.
En 1210, la comtesse Blanche de Navarre, veuve de Thibaut III de Champagne et mère de Thibaut Ier de Champagne, dit le Chansonnier, fait construire le château du Mont-Aimé. Le vendredi , 183 hommes et femmes convaincus de catharisme sont brûlés sur son bûcher, sur ordre de Robert le Bougre. Aux XIVe et XVe siècles, la puissante forteresse se transforme en château-demeure. Au cours de la guerre de Cent Ans, le château subit trois sièges menés par les Anglais, alliés des Bourguignons. La forteresse est démantelée, et sert de carrière de pierres pour la construction des maisons des villages aux alentours. Au début du XIXe siècle une partie du donjon était encore debout.
En 1815, après la campagne de France et la chute de Napoléon Ier, le tsar Alexandre Ier choisi le mont Aimé[10] pour une parade militaire, afin de démontrer sa puissance : 300 000 soldats et 85 000 chevaux manœuvrent dans la plaine de Vertus qui s'étend au pied du mont[11].
Fin , début , durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la côte des blancs, la commune fut traversée par les troupes françaises poursuivies par les troupes allemandes avant d'être une nouvelles fois traversée par les troupes allemandes en déroute, poursuivies par les forces françaises après la victoire de la Marne.
En 1914, lors de la première bataille de la Marne, le mont Aimé se trouve au centre du dispositif de la bataille des Marais de Saint-Gond.
Bergères-lès-Vertus est comprise depuis la Révolution dans le canton de Vertus[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vertus-Plaine Champenoise.
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Châlons-en-Champagne pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[12].
Elle fait partie de la communauté de communes de la Région de Vertus[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1863 | BIllon | |||
avant 1876 | après 1877 | Oudinot[14] | ||
avant 1988 | ? | Francis Quencez | ||
2001 | mai 2020 | Gervais Perrot | Réélu pour le mandat 2014-2020[15],[16] | |
mai 2020 | En cours | Eva Vautrelle |
Les habitants de la commune sont les Bergeronnets et les Bergeronnettes[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 576 habitants[Note 3], en diminution de 4,48 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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626 | 725 | 708 | 656 | 788 | 732 | 721 | 743 | 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
687 | 653 | 626 | 602 | 582 | 522 | 510 | 489 | 499 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
522 | 481 | 457 | 426 | 394 | 407 | 401 | 429 | 421 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 517 | 512 | 510 | 536 | 540 | 533 | 538 | 563 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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618 | 576 | - | - | - | - | - | - | - |
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