Belvézet est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Ne doit pas être confondu avec Belvezet.
Belvézet | |
![]() Ancienne église Saint-André | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès |
Maire Mandat |
Michel Lafont 2020-2026 |
Code postal | 30580 |
Code commune | 30035 |
Démographie | |
Population municipale |
239 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 05′ 08″ nord, 4° 21′ 57″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 329 m |
Superficie | 22,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Uzès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-belvezet30.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Les Seynes et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Belvézet est une commune rurale qui compte 239 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 562 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Belvézetiens ou Belvézetiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la castellas de Belvézet, inscrite en 1998, et l'église Saint-André, inscrite en 2000.
Le village de Belvézet est situé au cœur du Gard, à 10 km au nord-ouest d'Uzès et à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes.
Seynes | Vallérargues | |
![]() |
La Bruguière | |
Aigaliers | Serviers-et-Labaume | Montaren-et-Saint-Médiers |
La commune est traversée par les Seynes, une rivière qui prend sa source sur la commune éponyme de Seynes et se jette dans l'Alzon (affluent du Gardon) entre les communes d'Uzès et Saint-Maximin.
Le village est situé dans un paysage de garrigues et de collines à la végétation sèche.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961[6] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 825,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 28 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[14].
Belvézet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,7 %), cultures permanentes (18 %), terres arables (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Belvézet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment Les Seynes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1997, 1998 et 2002[20],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 218 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 216 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[18].
Belvézet vient de l’occitan bèl et vezer, signifiant « bel aspect » ou « belle vue », indiquant un lieu élevé. C’est la même étymologie que pour les communes nommées Beauvezer et Belvèze. Le village porta différents noms au cours de son histoire : Locus de Bellovisu en 1272, Belvèze en 1622 ou encore Belveset en 1715[23].
Un site potentiellement paléolithique a été identifié à Belvézet, et il y a de nombreux sites aux alentours : Allègre, la Bastide d'Engras, Castillon, Collias, Fontarèches, Saint-Anastasie, Serviers et Saint-Quentin. Il est très probable qu'il y ait eu des humains dès le Paléolithique à Belvézet, mais les indices de leur présence restent à confirmer.
Un outil du Mésolithique a été découvert à Belvézet. Il s'agit d'un outil de silex trouvé à la Combe des Grèzes (probablement dans la grotte des Grèzes) et qui date d'environ 9 000 ans.
Localement, le Néolithique débute il y a environ 7000 ans, âge probable de l'enceinte du Roc del Jas. Pendant le Néolithique et les périodes suivantes, les plateaux du Gard sont parmi les lieux les plus importants en Europe pour les peuples préhistoriques avec une densité de peuplement très forte.
Au cours du Chalcolithique (5000 à 4500 ans BP), beaucoup des mégalithes sont érigés dont sans doute le menhir de Belvézet. C'est la période des pasteurs des plateaux. Avec la découverte de nouvelles matières pour réaliser les outils, les anciennes matières ne sont pas abandonnées pour autant : le silex continue à être employé pendant très longtemps.
Les études préhistoriques à Belvézet datent surtout du XIXe et du début du XXe siècle, époque à laquelle des curieux et érudits locaux ont commencé à s'intéresser aux éléments près de chez eux. Ce sont eux qui ont fourni le plus de détails sur la préhistoire de Belvézet. Depuis, les recherches ont été rares.
Le problème avec cette exploration assez précoce de Belvézet est que les premiers curieux n'étaient pas toujours bien équipés pour tirer tout le potentiel de leurs explorations. Parfois, ils souhaitaient surtout ramener le plus d'outils ou de morceaux de céramique possible, et ce faisant détruisaient les informations stratigraphiques.
Les plus connus et les plus sérieux des chercheurs de cette époque sont les suivants :
La zone comptant apparemment le plus de sites préhistoriques est la bordure sud du plateau. Les grottes sont fréquentes et les positions défensives aussi. Le silex y est relativement abondant ainsi que les pierres pour les mégalithes et enceintes. Les points d'eau issus du drainage souterrain du plateau au nord sont nombreux. Il est important de souligner que cette zone critique pour le patrimoine préhistorique (et aussi naturel) de Belvézet est largement la propriété de la commune qui peut ainsi en assurer la protection et l'accessibilité pour les futures générations.
Le menhir de Belvézet est situé au quartier de Peiro Fico (« pierre fichée » en occitan). Ce mégalithe mesure 2,20 mètres de haut par 1,20 m de large (celui de Lussan, le plus grand du Gard, mesure 5,60 mètres de hauteur). Il date sans doute de 5000 à 4000 ans avant le présent. Selon certains, il en existerait un autre, basculé et brisé, pas très loin.
La commune de Belvézet compte un certain nombre de tumulus. Selon la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC), il en existe trois au bord sud du bois de la Vièle. Ce nombre semble très en dessous de la réalité. Les tumulus étaient plus faciles à identifier il y a cinquante ans ou plus, quand la végétation dans la garrigue était moins dense par suite du pâturage, de la coupe de bois plus intensive, et des feux fréquents. Une présentation d'Ulysse Dumas dans le Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques de 1905 indique : « M. Ulysse Dumas résume l'ensemble des recherches qu'il a fait dans plus de onze cents tumulus des environs de Belvézet (Gard). Ces tumulus sont d'époques très différentes. Les premiers recouvrent des dolmens avec beau mobilier néolithique et quelques traces de métal. Les seconds sont de l'époque du bronze. Enfin les derniers se rapportent à l'époque hallstattienne et même gauloise, et ont fourni de belles séries de bracelets de bronze, d'armes de fer et de très belles poteries avec ornements symétriques profondément incisés. L'auteur insiste sur la très grande variété de construction de ces monuments : tantôt dolmens, tantôt caissons, tantôt simples urnes ou encore amas d'os brûlés sur place. » Dumas évoque 1100 tumulus dans les environs de Belvézet, mais il faut souligner qu'il considérait même un petit tombeau comme un tumulus.
La plupart des tumulus semblent être situés au bord du plateau. C'est sans doute dans un de ces tumuli du bord de plateau que Paul Raymond a fait la découverte d'un superbe bracelet de bronze au siècle dernier. Sa découverte est décrite en détail dans son article « Tumulus de l'époque moeringienne ou launacienne (transition du bronze au fer) ». Ce bracelet fut le seul objet de ce type trouvé après l'exploration de 15 tumulus n'ayant livré que quelques tessons de céramique. Dans tous ces monuments, il n'a jamais trouvé d'ossements importants.
L'un des tumulus se trouve sur la colline du Mas Martin. Ulysse Dumas en décrit la découverte dans son article « Des temps intermédiaires entre la pierre polie et l'époque romaine ». Vers 1900, il fut appelé à venir voir la découverte d'un habitant qui avait ouvert une butte près de son mas pour en prendre la terre. Il découvrit un cercle de grosses pierres avec des débris de métal et de céramique au milieu. Ces tessons furent identifiés par Dumas comme étant de type dit « Ligure ». En cherchant au sein des déblais de la butte, il découvrit des restes de céramiques gauloises plus récentes. Au nord des Martines, il dit avoir trouvé des fragments de haches polies.
Il existe une enceinte préhistorique répertoriée par la DRAC au Roc del Jas[24], dans la partie ouest du bord sud du plateau. En fait il y a deux enceintes concentriques partielles qui protègent les côtés nord et est. Les côtés sud et ouest sont protégés naturellement par des parois à pic. Les murs étaient à l'origine très épais et il reste des parties où l'on peut encore voir les pierres posées. Une grotte accessible depuis le sommet était probablement aussi employée. Il s'agit du plus grand site préhistorique facilement visible à Belvézet. L'absence de traces de tuiles romaines suggère une occupation du site antérieure à la présence romaine.
Il y a plusieurs autres enceintes à Belvézet, de nouveau surtout sur la bordure sud du plateau. Beaucoup sont sans doute préhistoriques, mais il est souvent difficile de déterminer l'âge d'une enceinte ou d'un mur. Les techniques de construction en pierre sèche n'ont guère évolué. Parmi celles qui sont considérées comme préhistoriques, Ulysse Dumas cite celle du Roc de Vendème (Vendôme), associée avec une grotte. Il en dit que le mur d'enceinte est recouvert de terre. F. Mazauric dressa en 1907 une liste des enceintes préhistoriques du Languedoc et ajoute celle de La Mouliere à Belvézet, mais sa localisation n'est pas claire (corruption de Molières ?).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2008 | Jean-Louis Galon | DVG | |
2008 | 2014 | Aleth Robin | UMP | |
mars 2014 | 2020 | Raymond Bonnefille | ||
2020 | En cours | Michel Lafont | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 239 habitants[Note 7], en diminution de 4,02 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 304 | 359 | 404 | 498 | 521 | 536 | 551 | 556 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 562 | 544 | 511 | 467 | 462 | 470 | 440 | 403 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
358 | 327 | 304 | 262 | 214 | 244 | 195 | 171 | 149 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
126 | 109 | 127 | 159 | 149 | 210 | 223 | 218 | 243 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 239 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 110 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 217 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 080 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 11,8 % | 16,9 % | 6,8 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 135 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (67,7 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Uzès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 37 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 95, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 10].
Sur ces 95 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
38 établissements[Note 10] sont implantés à Belvézet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 38 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 9 | 23,7 % | (7,9 %) |
Construction | 6 | 15,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 4 | 10,5 % | (30 %) |
Activités immobilières | 4 | 10,5 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 23,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 5,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 10,5 % | (8,8 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 38 entreprises implantées à Belvézet), contre 14,9 % au niveau départemental[I 14].
Installation d'une centrale photovoltaïque d'une puissance de 31,2MWc, la puissance installée de l'ensemble du parc solaire et une production d'électricité renouvelable est équivalente à la consommation annuelle de 21000 foyers[29].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 20 | 16 | 9 | 9 |
SAU[Note 12] (ha) | 237 | 337 | 364 | 488 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 488 ha[32],[Carte 5],[Carte 6].
Des vestiges archéologiques provenant de Belvézet sont conservés au Muséum d'histoire naturelle de Nîmes, au Musée Paul-Raymond de Pont-Saint-Esprit (fouilles de Paul Raymond) et au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
![]() |
Les armes de Belvézet se blasonnent ainsi : De sinople à la fasce losangée d'argent et de gueules[34].
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