Bellou-en-Houlme est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 074 habitants[Note 1].
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Bellou-en-Houlme
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Argentan
Intercommunalité
Flers Agglo
Maire Mandat
Jean-Marie Gaudin 2020-2026
Code postal
61220
Code commune
61040
Démographie
Gentilé
Bellouin
Population municipale
1 074 hab. (2019 )
Densité
28 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 41′ 27″ nord, 0° 26′ 37″ ouest
Altitude
Min. 202 m Max. 332 m
Superficie
38,73 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Flers (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de La Ferté-Macé
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Bellou-en-Houlme
Géolocalisation sur la carte: Orne
Bellou-en-Houlme
Géolocalisation sur la carte: France
Bellou-en-Houlme
Géolocalisation sur la carte: France
Bellou-en-Houlme
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Géographie
Le marais du Grand Hazé est un site classé Natura 2000.
Couvrant 3 873 hectares, le territoire de Bellou-en-Houlme était le plus étendu du canton de Messei.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Briouze», sur la commune de Briouze, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 905,7 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Alençon - Valframbert», sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 49 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,8°C pour la période 1971-2000[12] à 10,9°C pour 1981-2010[13], puis à 11,3°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bellou-en-Houlme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (60,2%), terres arables (30,4%), zones agricoles hétérogènes (6,3%), forêts (1,8%), zones urbanisées (1,3%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Berlo en 1053[22].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[25].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 1 074 habitants[Note 9], en diminution de 4,11% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Bellou-en-Houlme a compté jusqu'à 2 943 habitants en 1800.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 566
2 943
2 410
2 763
2 868
2 859
2 810
2 877
2 872
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 862
2 667
2 624
2 651
2 603
2 208
2 121
1 920
1 876
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 840
1 730
1 676
1 439
1 426
1 383
1 307
1 265
1 246
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 155
1 072
926
961
912
954
1 027
1 042
1 111
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 110
1 074
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Château de Dieufit, de 1865, faisant l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 26 juin 2012[30].
Église Notre-Dame, en pierre, tour conservant des modillons romans, abside armoriée, ensemble reconstruit en 1718, date sur un transept. Elle abrite des bancs, une clôture du chœur, une sculpture (la Transfiguration) et un maitre-autel classés à titre d'objets[31].
L'Étoile sportive de Bellou-en-Houlme fait évoluer une équipe de football en division de district[32].
Personnalités liées à la commune
Les du Merle, seigneurs de Bellou-en-Houlme au Moyen Âge, dont le premier fut Foucault du Merle, maréchal de France en 1302.
Jean His (1782 à Bellou-en-Houlme-1854), homme politique.
François-Gabriel Bertrand (1797 - 1875 à Bellou-en-Houlme), homme politique, maire de Caen.
Jules-Félix Gévelot (1826 - 1904 à Bellou-en-Houlme), industriel et homme politique.
Voir aussi
Liste des communes de l'Orne
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.1: Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p.135.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.17.
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