Belleydoux [bəlɛdu] est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
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Belleydoux | |
![]() Église Saint-Sébastien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Haut-Bugey Agglomération |
Maire Mandat |
Pascal Courtois 2020-2026 |
Code postal | 01130 |
Code commune | 01035 |
Démographie | |
Gentilé | Belleydousans |
Population municipale |
310 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 10″ nord, 5° 46′ 29″ est |
Altitude | Min. 616 m Max. 1 281 m |
Superficie | 17,63 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Oyonnax (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nantua |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | belleydoux.fr |
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Ses habitants s'appellent les Belleydousans et les Belleydousanes[1].
La commune de Belleydoux est située à l'extrémité sud des Hautes-Combes du Haut-Jura, sur la vallée de la Semine, affluent du Rhône par la Valserine. Le cœur du village fait face à la falaise de la Roche Fauconnière. L'autre élément naturel remarquable de la commune est le cirque des Roches d'Orvaz, abri par exemple du faucon pèlerin. Le climat rude de moyenne montagne permet la pratique du ski de fond et des raquettes. Les espèces ligneuses dominantes sont le sapin, le hêtre et l'épicéa. Commune rurale mais en lente évolution périurbaine, Belleydoux bénéficie de la relative proximité avec l'agglomération d'Oyonnax, d'où une augmentation continue et importante de la population et le développement de l'habitat en lotissement, qui reste néanmoins très limité. La commune est en outre très attractive pour les Genevois qui recherchent les habitats traditionnels pour les transformer en résidences secondaires.
![]() |
Viry (Jura) | Les Bouchoux (Jura) | La Pesse (Jura) | ![]() |
N | Champfromier | |||
O Belleydoux E | ||||
S | ||||
Échallon | Giron |
Belleydoux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,1 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Belleidoux au XVIe siècle[réf. nécessaire].
Paroisse sous le vocable de saint Sébastien, ancienne annexe d'Échallon.
Le prieur de Nantua nommait à la cure. Suivant M. Debombourg, Belleydoux serait mentionné dès 1459. Ses habitants, taillables et mainmortables du prieuré de Nantua, furent affranchis en 1608.
En 930, les terres de Belleydoux et d'Échallon sont données par Albitius, comte de Genève, à l'abbaye de Nantua. Durant le Xe siècle, l'abbaye établit des colons à Gobet et les charge du défrichage des forêts. Les prieurs font bâtir un château à Gobet pour protéger les premières constructions qui s'y sont établies.
En 1159, le prieur de Nantua établit les limites entre la paroisse d'Échallon (dont dépend Belleydoux) et les terres de l'abbaye de Saint-Claude.
En 1230, les querelles entre Étienne Ier, sire de Thoire, et le prieur de Nantua, Humbert de Mornay, entraînent prises, pillages et incendies dans les paroisses d'Échallon et de Nantua.
En 1303, le prieur de Nantua établit un traité frappant de redevances les habitants de la paroisse d'Échallon.
En 1460, et après de nombreux désaccords relatifs au traité de 1303, Belleydoux et Échallon reconnaissent tous les droits du prieur de Nantua. À cette période, Belleydoux (et son hameau Gobet) se séparent d'Échallon, les limites entre les deux paroisses sont toutefois mal définies.
En 1617, le cadastre (alors appelé terrier) est rénové. En 1668, frappée par la guerre de Trente Ans, la population de Belleydoux n'est plus que de 40 habitants. Le , les limites définitives entre Belleydoux et Échallon sont fixées. En 1692, dans le cadre du partage entre le prieur de l'abbaye de Nantua et les religieux du monastère, les châtellenies de Saint-Germain-de-Joux et d'Échallon (dont dépend Belleydoux) sont données au chapitre.
C'est à Belleydoux qu'est né N. Taborin, en religion frère Gabriel, mort en 1864, fondateur des frères de la Sainte-Famille.
En 1944, le village est partiellement détruit par l'armée allemande.
La commune de Belleydoux est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Nantua pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1808 | 1832 | Claude Mermet | ||
1832 | 1835 | Antoine Chapellu | ||
1835 | 1837 | Claude Mermet | ||
1837 | 1848 | Claude Antoine Mermet | ||
1848 | 1860 | François Camille Perrin | ||
1860 | 1870 | Claude François Perrier | ||
1870 | 1873 | François Camille Perrin | ||
1873 | 1881 | Claude Basile Grand-Clément | ||
1881 | 1886 | Candide Perrin | ||
1886 | 1892 | François Perrier | ||
1892 | 1896 | Claude Basile Grand-Clément | ||
1896 | 1911 | François Marie Perrin | ||
1911 | 1912 | Ernest Gustave Jacquenod | ||
1912 | 1913 | Jean Arsène Humbert | ||
1913 | 1929 | Jules Mermet | ||
1929 | 1931 | Fernand Perrier | ||
1931 | 1945 | Henri Humbert | ||
1945 | 1953 | Léon Poncet | ||
1953 | 1971 | Robert Mermet | ||
1971 | 1975 | Henri Poncet-Montanges | ||
1975 | 1977 | Jean Duraffourg | ||
1977 | 1983 | Olivier Chevassus | DVG | |
1983 | 1987 | Jean Duraffourg | ||
1987 | 2014 | Lucien Maire | ||
2014 | 2016 | Madeleine Duraffourg | SE | Retraitée de l'enseignement Démissionnaire |
2017 | 2020 | Claude Cavallini | ||
mai 2020 | En cours | Pascal Courtois | Contrôleur des douanes |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 3], en diminution de 5,2 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
685 | 769 | 828 | 800 | 856 | 843 | 832 | 813 | 809 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
757 | 767 | 738 | 720 | 682 | 742 | 660 | 638 | 601 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
628 | 646 | 581 | 571 | 587 | 490 | 459 | 359 | 355 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 250 | 200 | 222 | 232 | 277 | 289 | 291 | 321 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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315 | 310 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Belleydoux compte quelques associations actives parmi lesquelles :
Un site d'escalade sportive est équipé à la combe d'Orvaz, sur les falaises dominant le hameau du même nom.
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