Belleville-sur-Loire est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
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Beaulieu-sur-Loire (Loiret) |
Neuvy-sur-Loire (Nièvre) |
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Santranges | N | |||
O Belleville-sur-Loire E | ||||
S | ||||
Savigny-en-Sancerre | Sury-près-Léré | La Celle-sur-Loire (Nièvre) |
Belleville-sur-Loire est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Léré, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 2 867 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), prairies (13,8 %), zones urbanisées (8 %), forêts (8 %), eaux continentales[Note 2] (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Belleville-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire, la Loire et le Balance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2003 et 2016[12],[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 543 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 543 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[10].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située à proximité de la centrale nucléaire de Belleville, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[16].
Belleville : il s'agit d'une Bella Villa, un « beau domaine ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avril 2014 | mai 2020 | Patrick Bagot[17] | Industriel, chef d'entreprise | |
mai 2020 | en cours | Bruno Van Der Putten[17],[18] | DVG | Contremaître, agent de maîtrise |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 1 010 habitants[Note 3], en diminution de 2,6 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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501 | 471 | 549 | 518 | 562 | 569 | 544 | 540 | 546 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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541 | 535 | 604 | 630 | 630 | 618 | 630 | 625 | 617 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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619 | 603 | 576 | 513 | 480 | 483 | 465 | 411 | 386 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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321 | 352 | 288 | 448 | 1 009 | 1 088 | 1 049 | 1 042 | 1 042 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 054 | 1 010 | - | - | - | - | - | - | - |
La centrale nucléaire de Belleville se trouve sur la commune et compte deux réacteurs à eau pressurisée de 1300 MWe. En 2021, elle a produit 18,07 TWh d'électricité faible en CO², soit 5 % de la production nucléaire française[24].
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Les armoiries de Belleville-sur-Loire se blasonnent ainsi :
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