Bellegarde est une commune française située dans le sud-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Bellegarde | |
Tour à Bellegarde | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaucaire-Terre d'Argence |
Maire Mandat |
Juan Martinez (SE) 2020-2026 |
Code postal | 30127 |
Code commune | 30034 |
Démographie | |
Gentilé | Bellegardais |
Population municipale |
7 353 hab. (2019 ![]() |
Densité | 164 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 45′ 16″ nord, 4° 30′ 55″ est |
Altitude | Min. 1 m Max. 102 m |
Superficie | 44,96 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bellegarde (ville isolée) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beaucaire |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, la Roubine, le Rieu et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bellegarde est une commune urbaine qui compte 7 353 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bellegarde et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Bellegardais ou Bellegardaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le prieuré Saint-Vincent-de-Broussan, inscrit et classé en 1984.
Située aux portes de la Camargue et à l'extrémité du plateau des Costières, à mi-chemin entre Beaucaire et Saint-Gilles, à 17 km de Nîmes et 15 km d'Arles, Bellegarde invite les randonneurs à découvrir son territoire et ses monuments sur un parcours de petite randonnée : la tour de Bellegarde (XIIe siècle), Broussan et sa chapelle classée monument historique (XIe siècle), ses nombreuses fontaines, ses plans d'eau et lacs, dont le plan d'eau des moulins où se déroulent de nombreuses manifestations.
Les communes de Fourques, Beaucaire, Manduel, Garons et Saint-Gilles sont limitrophes de la commune de Bellegarde.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fourques-Inra », sur la commune de Fourques, mise en service en 1972[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 587,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Garons », sur la commune de Saint-Gilles, mise en service en 1964 et à 11 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 15 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,3 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[17], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[19] : le « Camargue gardoise » (42 422 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[24].
Bellegarde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bellegarde, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 7 353 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Bellegarde est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du sud du Gard.
La commune dispose d'un site de stockage de déchets de catégorie 1 (déchets dangereux). Ce site est le seul parmi les huit français classés en catégorie 1 à être situé au sud de la Loire.[réf. souhaitée]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), terres arables (13,8 %), zones urbanisées (7,7 %), forêts (5,8 %), eaux continentales[Note 9] (4,7 %), mines, décharges et chantiers (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), prairies (0,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bellegarde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Delta du Rhône, regroupant 8 communes du delta du Rhône et s'étendant sur les département des Bouches-du-Rhône et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Rhône. Parmi les événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues récentes du Rhône d'octobre 1993, de janvier 1994 et de décembre 2003, les crues passées de novembre 1840 et de mai 1856, les tempêtes sur le littoral de novembre 1982, décembre 199, et plus anciennes, d'octobre 1886 (Durance) et de septembre 1890 (Ardèche). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1994, 1995, 1999, 2002 et 2003[33],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 550 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2550 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bellegarde est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[40].
Le mot germanique wart garde, tour de garde' a été latinisé en warda (d'où l'occitan garda) ou en wardia (d'où l'occitan gardia, accentué sur la première syllabe). Ces termes ont nommé de nombreux lieux-dits plus tardivement par l'intermédiaire de l'occitan garda, gardia lieu élevé où l'on peut observer. Avec un adjectif épithète, garda a servi à nommer, à l'époque féodale, Bellegarde (Bella Garda, en 1208).[réf. souhaitée]
Ses habitants s'appellent les Bellegardais et Bellegardaises.
Les récentes recherches de l'INRAP effectuées courant 2016-2017 montrent une occupation attestée dès le paléolithique supérieur[41].
L'aqueduc romain qui date de la seconde moitié du Ier siècle témoigne de l'activité humaine durant la période gallo-romaine. L'hypothèse de plus en plus confirmée, est que cet aqueduc alimentait en eau le quartier de Trinquetaille associé à la ville d'Arles[42],[43].
Deux communautés et leurs lieux de culte semblent se développer dans la première partie du Moyen Âge : les sites de Broussan et de Saint Jean.
Il semble que c'est à partir de l'an mille, avec l'installation d'un château (castrum Bellae Gardae) que va se former le village actuel, notamment en attirant à lui les populations des 2 communautés initiales.
Philippe Lamour s'installe sur la commune
En 1949 la commune connait sa première Appellation: l'A.O.C (aujourd'hui A.O.P) « Clairette de Bellegarde ».
En 1960, le général de Gaulle inaugure la station Aristide Dumont, pièce maitresse construite sur la commune du grand réseau d’irrigation Bas Rhône (BRL).
En 2011, à Bellegarde, survient l'affaire Océane.
Juan Martinez, maire de l'époque, fait alors partie du PC de crise, situé dans son bureau[44]. Une affaire pour laquelle l'édile local se sentira « effondré »[45].
Fin des années 2010, la commune dispose de deux sources d'énergie verte : la première est une serre photovoltaïque qui sera inaugurée au moins de juin 2019 par François de Rugy, alors ministre de la transition écologique, malgré l'opposition affichée du maire de l'époque[46]. La seconde est l'unité de production de biogaz du centre d'enfouissement des déchets dangereux : il s'agit d'un « des plus importants sites de stockage de déchets industriels de France »[47].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1956 | 1959 | Marcel Boucayrand | ||
1959 | 1971 | Édouard Allovon | ||
1971 | 1984 | Alain Debay | ||
1984 | 1995 | Henri Serment | ||
1995 | 2008 | Élie Bataille | UMP | Enseignant à l'ENSA[48] Conseiller général du canton de Beaucaire (2001-2008) Président de la Communauté de communes Beaucaire-Terre d'Argence (2002-2008) |
2008 | En cours | Juan Martinez | PS | Infirmier Conseiller général du canton de Beaucaire (2008-2015) Vice-président du Conseil général du Gard (2011-2015) Député suppléant de la première circonscription du Gard depuis 2012 Président Communauté de communes Beaucaire-Terre d'Argence depuis 2014 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Bellegarde fait partie de la Communauté de Communes Beaucaire Terre d'Argence.
Bellegarde fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues et Costières de Nîmes.
Bellegarde est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].
En 2019, la commune comptait 7 353 habitants[Note 11], en augmentation de 12,11 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
880 | 1 207 | 1 053 | 1 409 | 1 541 | 1 640 | 1 796 | 1 969 | 2 167 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 553 | 2 855 | 2 820 | 2 753 | 2 689 | 2 372 | 2 517 | 2 765 | 2 594 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 729 | 2 668 | 2 581 | 2 536 | 2 251 | 2 433 | 2 452 | 2 317 | 2 236 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 484 | 3 052 | 3 163 | 3 924 | 4 508 | 4 913 | 6 109 | 6 336 | 6 987 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 353 | - | - | - | - | - | - | - | - |
la ville possède:
- 2 écoles primaires : école Jeanne d'Arc (enseignement privé) - école Henri Serment (enseignement public)
- 1 école maternelle : école Philippe Lamour (enseignement public)
- 1 école élémentaire : école Batisto Bonnet (enseignement public)
- 1 collège : collège Fédérico Garcia Lorca (enseignement public)
- une cuisine centrale communale assure la préparation et livraison chaude des repas.
La commune dispose également d'un service de crèche, de deux centres de loisirs (maternelle / élémentaire) et d'une maison des jeunes.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 827 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 7 140 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 420 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,1 % | 9,9 % | 11,2 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 555 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 479 emplois en 2018, contre 1 297 en 2013 et 1 254 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 960, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 13].
Sur ces 2 960 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 924 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
538 établissements[Note 15] sont implantés à Bellegarde au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 538 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 52 | 9,7 % | (7,9 %) |
Construction | 84 | 15,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 172 | 32 % | (30 %) |
Information et communication | 9 | 1,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 11 | 2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 21 | 3,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 81 | 15,1 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 57 | 10,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 51 | 9,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32 % du nombre total d'établissements de la commune (172 sur les 538 entreprises implantées à Bellegarde), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 200 | 115 | 99 | 87 |
SAU[Note 18] (ha) | 3 747 | 2 692 | 2 800 | 2 491 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 200 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 115 en 2000 puis à 99 en 2010[57] et enfin à 87 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 747 ha en 1988 à 2 491 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 29 ha[57].
Le territoire de la commune est entièrement situé dans la zone de l'AOC Costières de Nîmes[59]. La cité a donné son nom à un vin bénéficiant d'une appellation d'origine contrôlée, la clairette de Bellegarde.
Un village Sources-la-Marine est cité dans le poème d'Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943[62]. Aucune commune ne porte ce nom en France. Le seul lieu-dit portant un nom approchant est le lieudit Les Sources de la Marine situé sur le ban de la commune de Bellegarde. Il s'y trouvait autrefois une gare sur la ligne reliant Nîmes aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Louis Aragon a séjourné à Arles pendant la guerre et il a placé Trinquetaille parmi les cent villages. Il est vraisemblable qu'il a connu le lieu-dit Les Sources de la Marine et que le nom lui plaisant, il l'a intégré dans son poème.
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Les armes de Bellegarde se blasonnent ainsi : d'azur à un pont en dos d'âne de trois arches d'or maçonné de sable, surmonté de l'inscription sur deux lignes en lettres capitales d'argent PONS AERARIUS, et posé sur un marais à la berge ondée du même semé de roseaux de sable[63].
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