Bellegarde-en-Marche est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Dans le quart sud-est du département de la Creuse, la commune de Bellegarde-en-Marche s'étend sur 3,14 km2.
L'altitude minimale se trouve localisée à l'extrême est, là où un petit ruisseau affluent de la Tardes quitte la commune et entre sur celle de Saint-Silvain-Bellegarde. L'altitude maximale avec 648 mètres est située au sud-ouest, dans le bois de Bias[1].
À l'intersection des routes départementales 9, 39, 40A et 988, le bourg de Bellegarde-en-Marche est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'est-nord-est d'Aubusson.
Le GR 46 traverse le territoire communal sur environ deux kilomètres, passant par le bourg et sa rue principale.
Communes limitrophes
Le territoire communal de Bellegarde-en-Marche est presque intégralement inclus dans celui de Saint-Silvain-Bellegarde, hormis à l'ouest où il est limitrophe —sur moins d'un kilomètre— de l'enclave de Montignat qui dépend de la commune de Saint-Alpinien.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Aubusson_sapc», sur la commune d'Aubusson, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8°C et la hauteur de précipitations de 973,4 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Clermont-Fd», sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 65 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[12], à 11,6°C pour 1981-2010[13], puis à 12,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bellegarde-en-Marche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (73,5%), zones urbanisées (12,5%), forêts (7,2%), zones agricoles hétérogènes (6,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bellegarde-en-Marche est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bellegarde-en-Marche.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 267 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en en aléa moyen ou fort, soit 7%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2020. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bellegarde-en-Marche est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Bellegarde est une bastide créée au XIIIesiècle[26]. C'est en 1892 que la commune prend son nom actuel[27].
Ancienne capitale du Franc-alleu.
Dans le sillage d'Aubusson et de Felletin, des ateliers de tapisserie étaient implantés dans la ville, après le Moyen Âge. Bellegarde fut même un temps considérée comme une «rivale» d'Aubusson et de Felletin dans cette activité.
Politique et administration
Liste des maires
La mairie
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988
?
Jean Lauradoux
mars 2001
En cours
Jean-Pierre Bonnaud
DVG
Agent technique
Jumelages
Panneau de jumelage de Bellegarde-en-Marche.
Jumelages et partenariats de Bellegarde-en-Marche.
Jumelages et partenariats de Bellegarde-en-Marche.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 410 habitants[Note 7], en augmentation de 4,06% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 687
647
687
829
868
871
852
796
816
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
746
758
727
688
728
706
692
679
629
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
621
605
580
572
545
509
504
445
395
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
404
413
417
407
425
425
417
397
408
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
410
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La tour de l'Horloge qui date du XIIIesiècle est le seul vestige restant de l'enceinte de la bastide médiévale. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1963[26].
L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge.
Rue Magosse (ancienne rue du marché: «magos» signifiant «marché» en celto-gaulois), juillet 2019
Rue des cornes de chèvres (juillet 2019). voir la page d'histoire sur la tour de l'Horloge pour un historique sur Bellegarde et les cornes de chèvres.
Personnalités liées à la commune
François Goubert (1735-1815), est un homme d'Église et un homme politique. Prévôt d'Aubusson en 1762, il devient curé à Bellegarde en 1788 et official de Chénérailles. Il est élu député du clergé de la Creuse en 1789.
François Denhaut (1877-1952), ingénieur connu en particulier pour être un des inventeurs des hydravions à coque, est mort à Bellegarde-en-Marche.
Lionel de Marmier (1897-1944), né à Bellegarde-en-Marche, pilote de l'armée de l'air et résistant, figure de la France libre.
Hubert Védrine, diplomate et homme politique français, y est né en 1947, dans la maison de sa grand-mère maternelle, épouse du verrier limougeaud Francis Chigot (1879-1960)[33].
Héraldique
Les armoiries de Bellegarde-en-Marche se blasonnent ainsi:
De sable aux trois pals d'argent chargés chacun de six tourteaux de gueules.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«648» sur Géoportail(consulté le 6 juillet 2018)..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Le comité de jumelage fête ses vingt ans», La Montagne, : «Le comité de jumelage entre Bellegarde et Chamblon, village du Nord Vaudois, a fêté dignement son 20e anniversaire.»
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