Bel-Air-Val-d'Ance est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Bel-Air-Val-d'Ance | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Allier |
Maire Mandat |
Claude Solignac 2020-2026 |
Code postal | 48600 |
Code commune | 48038 |
Démographie | |
Population municipale |
543 hab. (2019) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 14″ nord, 3° 39′ 37″ est |
Altitude | Min. 891 m Max. 1 237 m |
Superficie | 41,40 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Grandrieu |
Législatives | Circonscription de la Lozère |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de Bel-Air-Val-d'Ance |
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De statut administratif commune nouvelle, elle est issue de la fusion le des communes de Chambon-le-Château et Saint-Symphorien.
Elle est située dans le Nord de la Lozère, entre les hauteurs de la Margeride et la vallée de l'Allier. Elle est limitrophe avec le département de la Haute-Loire.
Thoras (Haute-Loire) |
Saint-Vénérand (Haute-Loire) | |
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Saint-Christophe-d'Allier (Haute-Loire) | |
Saint-Paul-le-Froid | Grandrieu | Saint Bonnet-Laval |
Le territoire de la commune est parcouru par l'Ance, affluent de l'Allier en rive gauche.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issanlas », sur la commune d'Issanlas, mise en service en 1952[7]et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 6,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 077,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 69 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Bel-Air-Val-d'Ance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Le territoire de la commune de Bel-Air-Val-d'Ance est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Bel-Air-Val-d'Ance est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[21]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[21],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 431 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1994.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bel-Air-Val-d'Ance est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Saint-Symphorien avait porté le nom de Grand-Air à l'époque révolutionnaire[26]. Les deux communes sont parcourues par l'Ance.
La commune est créée au par un arrêté préfectoral du [27]. Son chef-lieu est fixé à la mairie de Chambon-le-Château.
Chambon-le-Château avait été créée en 1837 par démembrement de Saint-Symphorien[26].
La commune de Bel-Air-Val-d'Ance est membre de la communauté de communes du Haut Allier[28], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langogne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[28].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Grandrieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[28], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2019 | En cours | Michel Nouvel[31] |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Chambon-le-Château (siège) |
48038 | CC du Haut Allier | 8,12 | 291 (2016) | 36 |
Saint-Symphorien | 48184 | CC du Haut Allier | 33,28 | 226 (2016) | 6,8 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 543 habitants[Note 6].
2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
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517 | 526 | 534 | 543 |
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Blason | D’azur, à trois monts accolés d’argent, se mouvant de la pointe, chargés d’une roue de moulin de gueules ; le tout surmonté de deux aquilons d’argent, soufflant des angles du chef dans deux bouffadous de même mis en sautoir, cantonnés en 1 d’une mouche à miel, en 2 d’une épée en barre et en 3 d’une clé en bande, le tout d’or. |
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Détails | Les couleurs employées proviennent des armes de l’abbaye de la Chaise-Dieu dont dépendait Saint-Symphorien. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
L’azur symbolise aussi l’Ance qui sert de trait d’union entre les deux anciennes communes. Les deux aquilons sont le symbole héraldique des vents. Ils traduisent Bel-Air, l’endroit venteux car positionné sur un mont ouvert aux quatre vents d’où l’on a une vue sur les collines environnantes représentées par les trois monts accolés. Les aquilons soufflent dans deux bouffadous afin de rappeler la légende de Bouffarel, le lieu où un berger aurait découvert que cet instrument magique utilisé par une sorcière permettait de raviver le feu. L’abeille est le symbole de saint Symphorien, martyr d’Autun, qui, avant d’être décapité par les romains, aurait eu le visage recouvert d’insectes et de scorpions. Il est invoqué pour se débarrasser des insectes qui entrent dans l’œil. La roue de moulin symbolise les nombreux bâtiments de ce type tout le long de l’Ance dont une majorité sont dans le périmètre de Chambon-le-Château. La clé et l’épée sont les symboles de Pierre et de Paul, les saints patrons de la paroisse de Chambon-le-Château. Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitées d'or, mises en sautoir par la pointe et liées d'or pour symboliser les forêts environnantes. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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